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Bonsoir
Bien que la hausse des prix internationaux du pétrole, n’ait pas dépassé les 76 dollars ces deniers jours, le Sahara Blend algérien, connu pour sa qualité, a atteint la barre des 80 dollars. En effet, c’est le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui l’a indiqué lundi dernier, à notre quotidien, en soulignant que le baril «va certainement rester à un prix élevé, durant toute la période d’été».
Cette énième hausse s’explique, selon le ministre, par le fait que la demande augmente de plus en plus durant la période estivale, de par les grands départs en vacances, tandis que les problèmes de raffinages n’ont toujours pas été réglés, «en fait, il n’y a pas de problèmes de manque de brut, mais celui de la saturation des capacités de raffinage et de la surconsommation des produits raffinés, et c’est ce qui tire les prix vers le haut», a-t-il déclaré mettant en exergue également la question des tensions géopolitiques, qui elles aussi ont un rôle à jouer sur l’augmentation des prix. Pour ce qui concerne la production actuelle de pétrole de l’Algérie, celle-ci est de l’ordre de 1, 42 million de barils/jour, a spécifié le ministre, avec la réserve, bien sûr, du respect de réduction du quota imposé par l’OPEP.
Pour ce qui est de la production du gaz, la capacité de 85.000 milliards de mètres cubes par an, que l’Algérie compte commercialiser d’ici à 2010, «est déjà obtenue», selon le ministre qui a ajouté le fait que cette capacité reste tributaire de la réalisation des gazoducs par lesquels cette quantité devrait passer, soit ceux du Medgaz et du Galsi.
De ce fait, comme il le précisera, son département va augmenter crescendo la cadence, au fur et à mesure que la réception de ces gazoducs se fera, «nous comptons mettre 5,5 milliards de mètres cubes supplémentaires en 2008, à travers le gazoduc tunisien, le Medgaz va arriver en 2009, avec 8 milliards de mètres cubes et le Galsi qui arrive en 2010, avec 8 autres milliards de mètres cubes».
Aussi, Chakib Khelil fera le décompte pour préciser que cette quantité supplémentaire, estimée à 23,5 milliards de mètres cubes, va venir s’ajouter à la production actuelle estimée, elle, à 62 milliards de mètres cubes, «ce qui fait donc, plus de 85 milliards de mètres cubes, si l’on sait compter», a enfin souligné le ministre avec le sourire.
El Moudjahid
Bien que la hausse des prix internationaux du pétrole, n’ait pas dépassé les 76 dollars ces deniers jours, le Sahara Blend algérien, connu pour sa qualité, a atteint la barre des 80 dollars. En effet, c’est le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui l’a indiqué lundi dernier, à notre quotidien, en soulignant que le baril «va certainement rester à un prix élevé, durant toute la période d’été».
Cette énième hausse s’explique, selon le ministre, par le fait que la demande augmente de plus en plus durant la période estivale, de par les grands départs en vacances, tandis que les problèmes de raffinages n’ont toujours pas été réglés, «en fait, il n’y a pas de problèmes de manque de brut, mais celui de la saturation des capacités de raffinage et de la surconsommation des produits raffinés, et c’est ce qui tire les prix vers le haut», a-t-il déclaré mettant en exergue également la question des tensions géopolitiques, qui elles aussi ont un rôle à jouer sur l’augmentation des prix. Pour ce qui concerne la production actuelle de pétrole de l’Algérie, celle-ci est de l’ordre de 1, 42 million de barils/jour, a spécifié le ministre, avec la réserve, bien sûr, du respect de réduction du quota imposé par l’OPEP.
Pour ce qui est de la production du gaz, la capacité de 85.000 milliards de mètres cubes par an, que l’Algérie compte commercialiser d’ici à 2010, «est déjà obtenue», selon le ministre qui a ajouté le fait que cette capacité reste tributaire de la réalisation des gazoducs par lesquels cette quantité devrait passer, soit ceux du Medgaz et du Galsi.
De ce fait, comme il le précisera, son département va augmenter crescendo la cadence, au fur et à mesure que la réception de ces gazoducs se fera, «nous comptons mettre 5,5 milliards de mètres cubes supplémentaires en 2008, à travers le gazoduc tunisien, le Medgaz va arriver en 2009, avec 8 milliards de mètres cubes et le Galsi qui arrive en 2010, avec 8 autres milliards de mètres cubes».
Aussi, Chakib Khelil fera le décompte pour préciser que cette quantité supplémentaire, estimée à 23,5 milliards de mètres cubes, va venir s’ajouter à la production actuelle estimée, elle, à 62 milliards de mètres cubes, «ce qui fait donc, plus de 85 milliards de mètres cubes, si l’on sait compter», a enfin souligné le ministre avec le sourire.
El Moudjahid
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