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Béjaïa, échantillon de site touristique

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  • Béjaïa, échantillon de site touristique

    On comprend maintenant pourquoi autant d'Algériens préférent la Tunisie, il y a un laxisme des autorités sur le développement du tourisme, je dirais même un laisser aller, reportage.

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    " Des plages mal entretenues et polluées, dégradation de l’aspect environnemental, manque de toute sorte de sécurité, cherté des tarifs pratiqués et le manque d’hygiène sont là, les causes principales qui obligent les algériens à choisir d’autres destinations ou à rester chez sois "

    “La wilaya de Bejaia a toujours été une des destinations privilégiées pour le touriste local et les immigrés. Mais ces dernières années, il y a eu une baisse considérables, d’abord à cause de la cherté et la mauvaise publicité faite par les médias concernant les actes terroristes" expliquera M. Ouhadj, vice-président de l’association du village de vacances Saket. " les actes terroristes ne visent pas simplement la wilaya de Bejaia mais dans d’autres wilayas aussi. Je peux rassurer les gens qui veulent passer leurs vacances dans la tranquillité de se rendre dans notre région pour constater que les gens qui sont ici passent de bonnes vacances et qu’aucun incident n’a eu lieu jusqu à aujourd’hui " confirme t-il.

    Situé au creux d’une montagne sous forme de cascade faisant face à la mer et entouré par les montagnes du mont Djurdjura, le village de vacances Saket est en effet, l’une des plus belle destinations que peut choisir un touriste pour se reposer. A 22 kilomètres de la wilaya de Bejaia, le village a été réalisé par l’EPLF de Bejaia dans les années 90 et a été livré en 2000, " le complexe n’a été exploité qu’en 2001- 2002 a cause de l’insécurité que vivait le pays en général à cette époque" expliquera M .Ouhadj
    le village saket comprend 410 logements (bungalows) dont 122 villas vendues aux particuliers résidant en Algérie ou à l’étranger. Le village est constitué également d’une trentaine de locaux commerciaux, un centre commercial et d’un hôtel qui n’ont pas encore trouvé d’acquéreur, d’une esplanade destiné à l’animation et d’une tente (kheima) où le touriste peut déguster du thé ou le narguilé. Le village possède aussi un petit complexe sportif de proximité à l’intérieur du village.

    Côté organisation et propreté, le village est un exemple à donner aux autres complexes touristiques. "nous nous sommes érigés en une association constituée de copropriétaires qui assure la gérance de ce complexe. Nous nous occupons de l’aspect environnement, nous faisons le ramassage des ordures avec nos propres équipements que nous avons achetés avec de l’argent des cotisations des propriétaires. pour la gestion du parc locatif estival; un règlement intérieur a été imposé a tous les propriétaires. Nous faisons même le nettoyage des plages, tâche qui revient aux autorités municipales. Pourtant, il y a eu un budget pour cette activité mais rien n’est fait par l’APC même pas l’assainissement. Les responsables ont totalement abandonné cette région. Ils ont donné la concession des plages à des jeunes qui n’assurent que le gardiennage des parkings. Pourtant, on peut contribuer à l’absorption du chômage on confiant le nettoyage des plages à des jeunes chômeurs " se plaint M. Ouhadj et d’ajouter que " nous avons un énorme problème d’électricité. Il est à savoir que toute la route reliant les zones touristique à la wilaya de Bejaia n’est pas électrifiée. Comment voulez-vous que les gens prennent le risque de se déplacer le soir. Le village a été électrifié grâce à l’association et ses interventions. Idem pour l’eau, les fuites courantes sont réparées par nous aussi. L’algérienne des eaux n’a pas fait aucune intervention depuis le mois de septembre et ce malgré plusieurs réclamations. Il est à noter aussi qu’il y a des familles qui vivent dans la région depuis des années sans électricité ni gaz "

    " Tout ce que vous voyez ici est fait par l’association. Nous n’avons bénéficié d’aucune aide de l’Etat, pourtant la construction de ce village est faite dans le cadre de la promotion du tourisme. Il n’y a aucune volonté pour encourager l’activité touristique. Les pouvoirs publics sont totalement absents dans la région. Le coté sécuritaire qui est le plus important est pris en charge par l’association. Nous avons nos propres agents de sécurité mais cela ne suffit pas pour protéger des milliers d’estivants. Donc, nous avons sollicité à mainte reprise les pouvoirs publics pour assurer la sécurité dans la région en vain. Nous avons alors solliciér le commandement de la gendarmerie de la wilaya de Bejaia qui a répondu favorablement à notre demande en nous détachant une brigade de gendarmes juste pour la période estivale. Mais ce que nous demandons c’est d’avoir un poste de police permanent qui assurera la sécurité des citoyens pendant toute l’année car il y a des gens qui habitent dans cette région et puis, le tourisme n’est pas uniquement en été, il y a des propriétaires qui viennent même en hiver. Nous parlons bien sûr de toute forme de sécurité, routière. " toujours a propos de la sécurité des lieux, notre interlocuteur avouera que, malgré tous ces problèmes " le climat a tendance à s’améliorer , un nombre important de demandes a été enregistré au niveau des agences immobilières et de voyage. Il est vrai que pour ce début du mois de juillet, il y a moins de monde par rapport à 2006 mais cela est dû beaucoup plus aux informations publiée par les médias en ce qui concerne la situation sécuritaire " dira notre interlocuteur et d’ajouter que " les élus communaux doivent jouer leur rôle dans la protection de l’environnement, l’électrification, l’eau potable et le nettoyage des plages "
    " Il y a un grand manque en terme d’infrastructures et d’établissements touristiques dans la région en qui possède 19 sur un total de 68 avec 1600 lits sur tout le littoral. Ce manque encourage les établissements et hôtels existants a pratiqués des tarifs exorbitants. J’avoue qu’ici aussi la location revient cher parce que c’est des résidences privées et vous avez la propreté et la sécurité et c’est un cadre familial ou les boissons alcoolisées sont interdites par rapport aux autres complexes "

    " Dans toute cette situation ce n’est que l’algérien qui paie les frais de manque à gagner dans le secteur touristique et l’oblige à partir ailleurs. les pouvoirs publics n’encouragent pas le tourisme interne contrairement à tous les discours politiques faits par les responsables du secteur " dira Mme Babouche , la présidente de l’association " en ce qui nous concerne, nous pensons qu’il est temps qu’il y ait un découpage administratif et la création d’une nouvelle commune, chose qui nous permettra de nous prendre en charge et chose qui nous permettra de développer réellement le tourisme local car la majorité des algériens estiment qu’aller en Tunisie est beaucoup moins cher que d’aller dans une ville d’Algérie " selon Mme Babouche, " les pouvoirs publics doivent encourager l’investissement dans ce sens et faire en sorte que le tourisme démarre dans cette région considérée parmi les plus belles " dira t-elle.

    La plage de saket est une décharge à ciel ouvert, interdite à la baignade et destinée pour un projet de port de pêche, des centaines de personnes sont allongées sur le sable " je ne vois aucun panneaux indiquant que c’est interdit de se baigner " a répondu un jeune homme à notre question par rapport à la pollution de la plage. A quelques kilomètres de saket on rejoint la plage boulimat, le même décor s’offre à nous. A chaque entrée d’une plage, des jeunes vous demande de payer le parking si vous étés véhiculé ou bien vous propose la location d’une tente à 250 Da la journée ou le parasol à 150 DA. A notre question : «pourquoi ces plages ne sont pas nettoyées ? " je suis là pour garder le parking et non pour nettoyer, c’est aux agents de l’APC de le faire " nous répondra un jeune d’un ton agressif !
    Pourtant, il est à savoir aussi qu’il a été promulgué en novembre 2006, l’arrêté interministériel définissant les modèles types de la convention et du cahier des charges de concession d’exploitation touristique des plages ouvertes à la baignade et qui n’est malheureusement pas appliqué.

    Des ZET à la recherche d’acquéreurs

    Il est à rappeler également que onze sites, sept sur la côte ouest et quatre à l’est, sont déclarés zone d’expansion touristique (ZET). C’est dans le cadre du programme national, qui en compte environ 22, que deux ont été retenus pour la wilaya de Béjaïa. Il s’agit, selon la direction du tourisme, des ZET d’Agroun et d’Aokas. Des études ont été établies par le BET allemand Arq-Marq. La problématique qui se pose est que ces sites paradisiaques sont dans l’attente d’éventuels investisseurs. En terme d’investissement , une station d’épurations des eaux usées à été réalisée, la réalisation en cours d’un port de pèche et de plaisance et la construction d’un deuxième village touristique par l’EPLF de Bejaia
    À noter aussi que d’autres sites sont également au stade de l’offre et des propositions. Concernant les projets de ce secteur, 41 sont inscrits dans le cadre du développement touristique local, néanmoins avec seulement 2 finalisés mais non exploités à ce jour. Tout le reste est soit inachevé à 55%, soit à l’arrêt.

    Aménagement des plages

    Evoquant l’aménagement des plages, il est à savoir que sur les 450 plages répertoriées sur le littoral, plus de 311 autorisées à la baignade seront mises à la disposition des estivants l’été prochain. En 2005, il y avait 291 plages exploitées et 20 autres ont été ouvertes en 2006, ce qui porte le chiffre des plages autorisées à la baignade à 311.

    25 Juillet 2007. Liberté
    Dernière modification par zek, 26 juillet 2007, 07h08.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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