Plus de 500 habitations érigées dans des plages
Source : La voix de l'Oranie
Admis de tous que les plages algériennes sont victimes de pilleurs de sable, il est un autre phénomène qui, sans faire trop de bruits, fait des dégâts considérables à nos côtes.
Ainis,nous apprenons auprès de la direction de l’Environnement qu’il a été recensé quelques 500 constructions qui empiètent directement sur le foncier réservé à différents programmes d’expansion touristique. Mais plus grave encore, ces constructions sont carrément érigées sur des plages de la corniche oranaise sur sa partie ouest. Ces édifices et leurs propriétaires transgressant ainsi la réglementation de la protection du littoral notamment la loi portant référence 02/02 datant du 05 février 2002.
Mais le constat, sans appel, est là : Le béton prend le pas sur le sable dans nos plages. Ceci n’a pas manqué de défigurer le paysage urbain de nos communes côtières, comme c’est le cas pour ces familles qui ont érigé, au niveau de certaines plages d’Aïn El-Turck, des habitations de fortune avec tous les dégâts qu’elles peuvent provoquer en l’absence d’évacuation ainsi que les dépôts de détritus que cela engendre. Cet état de fait défigure immanquablement la façade maritime et rend les communes côtières moins attirantes. D’un autre côté, les services de la direction de l’Environnement tirent la sonnette d’alarme sur ce phénomène qui continue, cependant, à prendre des proportions inquiétantes au vu de la prolifération des constructions, en dur, à proximité des plages.
Même les vestiges historiques n’ont pas été épargnés par cette frénésie à bétonner à tout va. L’exemple le plus frappant est constaté au niveau de la commune de Mers El-Hadjadj, où des villas ont été érigées sur des vestiges remontant à l’ère romaine sans que personne ne sourcille. Le P/APC de cette localité a tenté de réagir à cette invasion en demandant que l’on stoppe la délivrance d’autorisation de construction de kiosques et autres cafés sur la plage. Le même cas préside aux Andalouses où l’extension de certains complexes empiète sur des vestiges relevant de l’époque grecque.Par ailleurs, nous apprenons que la direction des domaines a déclenché une opération pour procéder au recensement des habitations construites illégalement au niveau des plages. De même que l’on a noté la présence, au niveau de la corniche oranaise, de 40 entreprises industrielles. A ce sujet, la direction de l’environnement en est encore à se demander comment personne n’a songé à les délocaliser pour au moins deux raisons. La première, évidente, a trait à la récupération du foncier touristique et la seconde évitera que l’on jette à la mer tout déchet qui ne fera que polluer une mer déjà sale. Enfin, signalons que la mission de gérer le foncier touristique a été déléguée, récemment, à l’Agence nationale du tourisme pour organiser les fameuses ZET. Mais n’est-il pas déjà trop tard pour ça, car que reste-t-il comme foncier à gérer?
Source : La voix de l'Oranie
Admis de tous que les plages algériennes sont victimes de pilleurs de sable, il est un autre phénomène qui, sans faire trop de bruits, fait des dégâts considérables à nos côtes.
Ainis,nous apprenons auprès de la direction de l’Environnement qu’il a été recensé quelques 500 constructions qui empiètent directement sur le foncier réservé à différents programmes d’expansion touristique. Mais plus grave encore, ces constructions sont carrément érigées sur des plages de la corniche oranaise sur sa partie ouest. Ces édifices et leurs propriétaires transgressant ainsi la réglementation de la protection du littoral notamment la loi portant référence 02/02 datant du 05 février 2002.
Mais le constat, sans appel, est là : Le béton prend le pas sur le sable dans nos plages. Ceci n’a pas manqué de défigurer le paysage urbain de nos communes côtières, comme c’est le cas pour ces familles qui ont érigé, au niveau de certaines plages d’Aïn El-Turck, des habitations de fortune avec tous les dégâts qu’elles peuvent provoquer en l’absence d’évacuation ainsi que les dépôts de détritus que cela engendre. Cet état de fait défigure immanquablement la façade maritime et rend les communes côtières moins attirantes. D’un autre côté, les services de la direction de l’Environnement tirent la sonnette d’alarme sur ce phénomène qui continue, cependant, à prendre des proportions inquiétantes au vu de la prolifération des constructions, en dur, à proximité des plages.
Même les vestiges historiques n’ont pas été épargnés par cette frénésie à bétonner à tout va. L’exemple le plus frappant est constaté au niveau de la commune de Mers El-Hadjadj, où des villas ont été érigées sur des vestiges remontant à l’ère romaine sans que personne ne sourcille. Le P/APC de cette localité a tenté de réagir à cette invasion en demandant que l’on stoppe la délivrance d’autorisation de construction de kiosques et autres cafés sur la plage. Le même cas préside aux Andalouses où l’extension de certains complexes empiète sur des vestiges relevant de l’époque grecque.Par ailleurs, nous apprenons que la direction des domaines a déclenché une opération pour procéder au recensement des habitations construites illégalement au niveau des plages. De même que l’on a noté la présence, au niveau de la corniche oranaise, de 40 entreprises industrielles. A ce sujet, la direction de l’environnement en est encore à se demander comment personne n’a songé à les délocaliser pour au moins deux raisons. La première, évidente, a trait à la récupération du foncier touristique et la seconde évitera que l’on jette à la mer tout déchet qui ne fera que polluer une mer déjà sale. Enfin, signalons que la mission de gérer le foncier touristique a été déléguée, récemment, à l’Agence nationale du tourisme pour organiser les fameuses ZET. Mais n’est-il pas déjà trop tard pour ça, car que reste-t-il comme foncier à gérer?
F. Sifi & R.L.
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