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Quel est la plus belle ville, Casablanca ou Alger ?

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  • Quel est la plus belle ville, Casablanca ou Alger ?

    Pour Casablanca, remise à niveau des infrastructures urbaine, etc. Le seul hic, c'est qu'il n'y a pas de Métro pour le moment.

    Pour Alger, quel est le plan de remise à niveau ? Y en a-t-il un ? Que fait l'Etat pour améliorer Alger ? Quels sont les projets ?

    Voila, je veux juste qu'on compare ces deux villes objectivement ainsi que les efforts des gouvernements afin d'améliorer la qualité de la vie des citoyens.

    La future avenue royale à Casablanca





    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    mon avis personnel:
    les deux villes sont belles a alger on a le charme de la méditerranée et a casa celui de l'atlantique. mais de loin je prefere ma ville oujda et ensuite saidia

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    • #3
      Casablanca aura son tram meme s'il est encore retardé pour la nieme fois.
      Elle aura son central park sur l'emplacement de l'actuel aeroport d'anfa (deja fermé et en cours de démolition je crois), la marina avance, la nouvelle jetée comprendra des hotels de luxes une tour géante qui supplantera les twins, un nouveau theatre etc
      Enfin Casa se veut megalopole moderne, avec peu de réference au passé, alors qu'Alger a toujours son heritage colonial. On ne peut pas vraiment comparé.

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      • #4
        Alger Sans Hesitation

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        • #5
          Pour Casablanca, remise à niveau des infrastructures urbaine, etc. Le seul hic, c'est qu'il n'y a pas de Métro pour le moment.

          Pour Alger, quel est le plan de remise à niveau ? Y en a-t-il un ? Que fait l'Etat pour améliorer Alger ? Quels sont les projets ?
          C'est finement bien présenté.
          Voila, je veux juste qu'on compare ces deux villes objectivement
          On peut toujours comparer une ville de la méditérrannée et une autre du désert. Il suffit d'avoir du temps à perdre.

          Mais, le faire "Objectivement" !!!!!!! Selon quel critères ? Et surtout, à quelles fins ?
          Dernière modification par jawzia, 26 juillet 2007, 22h40.

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          • #6
            pour les algerois ca sera alger la blanche
            pour les kazawi ca sera notre belle kwiza la3ziza(casa la cher lol)
            a part ca j'espere qu'on fera une collecte d'information sur les deux villes et leur avenir en toute serenite.
            Alger est la ville la plus chère du Maghreb selon le classement 2007 de Mercer qui indique que la capitale algérienne est la 50e ville la plus chère du monde.
            mercredi 20 juin 2007.
            Dans le monde arabe, Alger est la troisième ville la plus chère derrière les villes emiriennes de Dubayy (34e) et d’Abu-Dhabi (45e). Toutefois, la ville israélienne Tel-Aviv est la plus chère dans la région puisqu’elle occupe la 17e place du classement mondial. En Afrique, la capitale algérienne est à la cinquième place, distancée par Douala (Cameroun) qui occupe la 24e place, Dakar (Sénégal) 33e, Abidjan (Cote d’Ivoire) 35e et Lagos (Nigeria) 37e. Le rapport annuel de Mercer est établi pour fournir les données nécessaires aux compagnies internationales ainsi qu’aux offices diplomatiques au sujet du coût de la vie dans 143 pays.
            Selon les explications de Mercer, Alger est excessivement chère en matière de location et de transports. La cherté des produits de large consommation et des loisirs est aussi mise en évidence par l’étude. L’analyse effectuée sur 200 indices (critères) montre en outre qu’Alger devient de plus en plus chère pour les expatriés, en particulier dans l’immobilier dont les prix ont quintuplé en deux ans. Dans le classement mondial des villes inaccessibles pour les petites bourses, Moscou détient la palme pour la deuxième année consécutive. Elle devance Londres qui a progressé de trois places par rapport à 2006, distançant même Séoul et Tokyo.
            Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
            D’après le Jeune Indépendant

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            • #7

              Agence urbaine de Casablanca : Plus de 8.000 dossiers examinés et 2.600 visites de contrôle de chantiers
              (7/26/2007)

              Le ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, a invité l'Agence urbaine de Casablanca (AUC) et l'ensemble des acteurs du secteur urbanistique à mener une réflexion sur un nouveau positionnement de cet établissement en matière de gestion de la chose urbanistique de la wilaya du Grand Casablanca.
              Présidant, mardi, le Conseil d'administration de l'Agence urbaine de Casablanca (AUC), M. Benmoussa a estimé nécessaire l'implication de l'ensemble des acteurs et intervenants dans le domaine du développement urbain, eu égard aux mutations qu'a connues la ville dans le sillage des grands chantiers lancés dans les différents domaines.
              Parmi ces projets, le ministre a cité notamment le pôle de services Casa Shore, la mise en place d'une nouvelle génération de zones industrielles (pôle urbain de Nouaceur), l'aménagement de nouvelles zones urbanistiques au sud-est et à l'ouest de Casablanca, et la mise à niveau du littoral de la ville (Marina).
              Il a aussi mis l'accent sur les multiples projets inscrits dans le cadre de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), notamment ceux visant l'éradication des bidonvilles et la promotion des secteurs de l'enseignement, de la santé, de la culture et du sport.
              M. Benmoussa a souligné l'importance de cette réunion qui intervient après la tenue à Agadir de la première Rencontre nationale des Collectivités locales sous la présidence effective de SM le Roi Mohammed VI. Cette rencontre, a-t-il rappelé, a été marquée par l'important message royal adressé aux participants, dans lequel le Souverain a mis en exergue l'importance de la gestion de la ville et son expansion urbanistique.
              La gestion du développement urbain figurait parmi les principales questions évoquées dans le discours Royal, a ajouté le ministre, précisant que le Souverain a souligné que cette gestion exige «l'adoption d'une vision globale, permettant d'anticiper et de maîtriser les implications de cette expansion. Il s'agit aussi d'aménager de nouvelles zones d'urbanisation et d'instaurer un équilibre entre la ville et les agglomérations rurales adjacentes».
              Taoufiq Hjira, ministre chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme, s'est, pour sa part, félicité des efforts déployés par l'agence urbaine de Casablanca, avant de donner un aperçu sur les prévisions des activités de l'agence pour la période à venir.
              Ces activités, a-t-il expliqué, portent sur l'élaboration de nouveaux plans d'aménagement et l'adoption de l'urbanisme participatif, la lutte contre le phénomène des spéculations immobilières, l'adoption d'une politique immobilière locale et la résorption de la problématique de l'habitat insalubre qui touche près de 98 mille habitants de la métropole.
              Cette réunion a été consacrée à l'examen des résultats de l'action de l'Agence urbaine de Casablanca au titre de l'exercice 2006 et à la présentation du plan d'action de cet établissement pour la période 2007-2008.
              Le conseil d'administration a également examiné les rapports financiers de l'Agence et de la Mosquée Hassan Il pour l'année 2006.
              A cette occasion le gouverneur, directeur de l'AUC, Allal Sekrouhi, a précisé que l'Agence urbaine a examiné 8.047 dossiers relatifs à des projets de morcellement, de lotissement, de construction ou de groupes d'habitation, dont 5.309 ont reçu un avis favorable pouvant générer environ 18.000 logements.
              Elle a aussi effectué 2.600 visites de contrôle de chantiers ouverts ou achevés.
              Et d'ajouter que parallèlement, l'agence a apporté son assistance aux collectivités locales et a continué d'exercer son rôle d'aménageur foncier par la poursuite de la réalisation des opérations engagées (Pôle urbain de Nouaceur et Zone industrielle d'Oulad Salah).
              Au volet de la gestion et la conservation de la Mosquée Hassan Il, il a fait savoir que l'AUC a réalisé plusieurs opérations portant sur la maintenance préventive et l'entretien curatif des installations énergétiques, mécaniques, hydrauliques et des équipements de sonorisation, l'acquisition et le renouvellement des équipements.
              L'Agence a également poursuivi les travaux de rénovation des ouvrages exposés à la mer et lancé les travaux d'achèvement des annexes de la Mosquée devant abriter la médiathèque et l'Académie des Arts Traditionnels.
              Au terme de cette réunion, le conseil a approuvé les rapports moral et financier pour l'exercice 2006.


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              • #8
                Actualités : TRANSPORTS EN COMMUN DANS LA CAPITALE
                Un casse-tête algérois

                le soir d'algerie




                Prendre un bus ou trouver un taxi est devenu un véritable casse-tête pour les 1,5 million d’Algérois qui doivent recourir aux transports en commun pour rallier leur lieu de travail ou régler une affaire à l'autre bout de la ville.
                A Tafourah, Boumati, Chevalley, Fort-de-l'Eau, Zéralda, Chéraga ou Baraki, les stations urbaines que compte la capitale offrent une piètre image. Des bus en piteux état arrivant à vive allure, déversant des flots de passagers à tout bout de champ, des quais surchargés, des abribus quasiment absents. Le tout baignant dans un épais nuage de pollution. L'image que renvoient ces stations de transport urbain renseigne on ne peut plus clairement sur l'état peu enviable du secteur des transports en commun à Alger.
                « Un gendarme derrière chaque transporteur ?»
                Les 7 000 bus de transport en commun et les 12 000 taxis circulant dans Alger arrivent à peine à couvrir les besoins en déplacement de la population et à assurer un service public à peu près correct pour les usagers. Ces derniers comme les transporteurs et les chauffeurs de taxi s'accordent à dire que l’activité du transport en commun, privé notamment, obéit à une seule loi, celle de l'anarchie. Pour Kamel Bouhenaf, président de la Commission nationale des transporteurs au sein de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), cela est dû «à l’absence d’un plan de circulation fiable». Manque de places de stationnement dans les stations urbaines, non-conformité et vétusté du parc roulant, attribution anarchique de lignes de transport sont autant d’insuffisances relevées par Kamel Bouhenaf appelant au passage «l’Etat à intervenir pour mettre de l’ordre dans ce secteur et surtout aider les transporteurs privés à renouveler leur outil de travail à travers un meilleur accès au crédit et des avantages fiscaux». Mais l’administration est-elle la seule responsable de cette situation ? Certainement pas. En effet, rares sont les transporteurs qui respectent le cahier des charges fixant les conditions d’exercice de l’activité de transport. Souvent, les usagers subissent le diktat des transporteurs dont le seul objectif est de faire le maximum de navettes et de recettes au détriment de la sécurité et du confort de leur clientèle. «On ne peut mettre un gendarme derrière chaque bus», répond Yahia Bendjoudi, directeur des transports de la wilaya d’Alger, déplorant de ce fait le manque de responsabilité chez certains conducteurs. La tâche est d’autant plus difficile que le secteur privé prédomine sur le marché du transport routier de voyageurs avec 85% d’offres de service
                Dernière modification par lagardere, 26 juillet 2007, 16h45.

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                • #9
                  suite

                  Le nouveau plan de transport achevé en 2009
                  Dans deux ans, les déplacements dans la capitale dépasseront largement la barre des 2 millions. Pour répondre à la demande, un nouveau plan de circulation a été élaboré pour Alger et des projets de transports collectifs de masse ont été engagés. «Il s’agit de réorganiser le réseau de transport urbain de sorte à couvrir l’ensemble des localités de la wilaya d’Alger et les nouveaux centres urbains», explique Yahia Bendjoudi qui nous apprendra que l’élaboration de ce nouveau plan en cours de concrétisation a été confiée, au bureau d’études canadien Dessau Soprin. Outre le transport par bus, ce nouveau plan de circulation prendra en compte les autres modes de transports collectifs. Lancé en juin 2005, il arrivera à échéance avec la livraison, en 2009, de la ligne est du tramway, Ruisseau-Bordj- El-Kiffan avec une capacité de 185 000 voyageurs par jour, la mise en service de la première ligne de métro d’Alger Haï El Badr-Grande- Poste sur 9 km avec une capacité de transport de 300 000 voyageurs par jour ainsi que l’achèvement du programme d’électrification du réseau ferroviaire de la banlieue algéroise avec une capacité journalière de 200 000 voyageurs. Soit des capacités de transport de 800 000 places par jour. «La mise en service de ce mode de déplacement nettement plus confortable allégera la pression sur le transport par bus», note Yahia Bendjoudi. En parallèle à la mise en œuvre de ce plan de circulation, un large programme de réhabilitation des stations urbaines sera lancé vers la fin de l’année en cours. Un appel d’offres pour la dotation des stations de bus de la capitale en mobilier urbain (abribus, kiosques, sanisettes) sera lancé au mois de juillet prochain. D’autres modes de transport par câbles viendront en appoint renforcer les capacités de transport, en l’occurrence les téléphériques. Les quatre que compte la wilaya d’Alger actuellement seront remis en service après réhabilitation. Les travaux ont déjà commencé pour celui reliant Belouzidad à El- Madania. Les travaux pour la réparation des trois autre (Sanctuaire du Martyr - Jardin d’Essais, Palais de la culture-Ruisseau et Bologhine-Notre-Dame d’Afrique) seront lancés au cours des deux prochaines années. Des études pour la réalisation de trois nouveaux telepheriques Triolet- Bouzareah, la place du 1er- Mai à El Mouradia et enfin un troisième qui assurera la liaison entre la Grande- Poste et El-Biar seront lancées incessamment.

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                  • #10
                    suite

                    Métro d’Alger, une bouffée d’oxygène pour la capitale
                    «Un moyen de transport urbain sûr, moderne et confortable», c’est ainsi qu’est présenté le métro d’Alger. Longtemps considéré comme une Arlésienne par les Algérois, à juste titre d’ailleurs, le projet a été après plusieurs années d’arrêt relancé en décembre 2003 soit dix ans après l’ouverture du chantier en 1983 par la Société nationale des transports ferroviaires. Le projet enregistre un retard considérable de plusieurs années. Un retard imputé à l’absence de crédits due à la chute des cours du pétrole à laquelle sont venues se greffer l’insécurité et l’instabilité politique ayant régné durant les années 1990. De plus, les deux entreprises nationales Cosider et Genisider auxquelles ont été confiés les travaux de réalisation du métro n'avaient pas d'expérience requise. Et suite au lancement d’un appel d’offres international, le métro d’Alger a été attribué en janvier 2006 au groupement franco-espagnol Siemens-CAF-Vinci. Caf pour la fourniture du matériel, Vinci pour les travaux de génie civil et enfin Siemens Transportation Systems fournira la signalisation, les automatismes, les télécommunications, l'électrification, la voie, la billettique, le poste de commande centralisée, le management de projet ainsi que l'ensemble de l'ingénierie système. Les études de conception générale ont abouti à la définition d’un schéma de réseau à long terme constitué de trois lignes totalisant environ 56 km avec 54 stations. La priorité a été donnée à la ligne 1 qui s’étend de Haï El Badr à Tafourah- Grande-Poste sur 9 km avec 10 stations pour un coût global de 900 millions d’euros. Cet axe a été identifié comme le plus chargé avec un potentiel de transport de 21 000 voyageurs par heure par sens. La mise en service de cette ligne 1 est prévue pour la fin de l’année 2008. Une extension est prévue dès 2009 vers la place des Martyrs, El-Harrach et Aïn-Naâdja.
                    Lotfi Mérad
                    1 746 contraventions constatées en 2006
                    En 2006, la Commission de sanction administrative relevant du ministère des transports a tenu 41 sessions pour l’examen de 1025 dossiers de contrevenants à la réglementation des transports publics de personnes et de marchandises. Ces cas de contraventions concernaient entre autres l’hygiène, le non-respect de l’itinéraire et la surcharge. Les propriétaires des véhicules de transport en commun privés notamment sont les plus concernés par ces mesures disciplinaires. Par ailleurs, 38 sessions pour l’examen de 722 dossiers de chauffeurs de taxi ayant enfreint la loi ont été tenues durant l’année écoulée.
                    L. M.
                    Les chiffres :
                    * Réseau urbain ETUSA : 256 autobus
                    * Opérateurs privés : 2900 autobus et minibus
                    * Réseau interurbain, opérateurs privés : 2100 autocars
                    * Transport universitaire : 900 autobus
                    * Taxi : 11 643 dont 9858 taxis individuels, 1009 collectifs interwilayas et 776 taxis collectifs.
                    Une brigade de contrôle pour sanctionner les contrevenants
                    Depuis mai dernier, trois brigades de contrôle composées chacune de 6 éléments représentant le ministère des Transports, la Sûreté de wilaya d’Alger et l’EGCTU ont été créées. Celles-ci sillonnent les stations urbaines de la capitale et vérifient la conformité des bus tant du point de vue technique qu’ergonomique. Ces contrôles concernent également les taxis clandestins qui écument ces endroits. A ce sujet, le directeur des transports de la wilaya d’Alger nous indiquera qu’en un mois et demi plus de 170 véhicules ont été mis à la fourrière.
                    L. M.

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                    • #11
                      Chaque ville possède une architecture et une histoire propre. Alger possède l'une des plus belles baie de la méditerranée. Certes Alger a perdue de son éclat ces dernières années mais les choses changent : des enceintes internationales voient le jour un peu partout, le nouveau aéroport, le métro, de nouveaux centres commerciaux et d’affaires etc.
                      "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                      • #12
                        Réaménagement de Casablanca

                        Voilà un véritable programme de mise à niveau de la métropole: «Casa 2010». Un vaste chantier de développement urbain, dont les partenaires se sont engagés, lundi dernier, devant le Roi à en appliquer les termes dans un débit de 4 ans.
                        Les signataires de la convention relative au développement urbain de Casa 2010 sont, outre la Ville et Wilaya, les ministères de l’Intérieur et des Finances, la Région et la Préfecture. Six partenaires qui auront pour tâche de régler les problèmes structurels de Casablanca: infrastructures de base, espaces verts, environnement, culture et sport. Des domaines jusque là négligés faute d’une vision d’ensemble, pragmatique et réaliste.

                        Casa 2010, grâce à l’unité retrouvée de la ville, est aujourd’hui une réalité concrète, avec d’importants moyens financiers et des compétences. L’enveloppe budgétaire débloquée est de 3,2 milliards de dirhams. Chacun des partenaires a apporté sa contribution. Et l’un des secteurs qui tiennent à cœur à la Ville est la mise à niveau des infrastructures. En cela, elle dispose des résultats de l’étude du Plan de déplacement urbain (PDU), qui englobe à la fois les déplacements urbains, le compte transport de voyageur, la restructuration du réseau du transport et un plan de circulation sur le territoire de la Région du Grand Casablanca. Une étude qui a été commandée par le Conseil de la Région et qui a été réalisée par un groupement de bureaux d’études composé de la société française d’ingénierie Becom, de Cadtech et de Scet-Maroc pour un coût de 24 millions de dirhams.

                        Certes, les partenaires n’ont choisi de ne tenir compte que de certains résultats de l’étude. Car, de fait, l’étude cible deux horizons: 2009 et 2018. A chaque étape, les responsables de la Ville ont à choisir entre un scénario tendanciel, un scénario intermédiaire et un autre, volontariste. En fonction de leurs moyens, départements centraux (Finances et Intérieur) et collectivités locales casablancaises (Région, Commune et Préfecture) veulent ou se sont déjà engagés dans des actions d’aménagement de la voirie. Il y va de la réorganisation globale des déplacements et du réaménagement des voies et des pénétrantes, mise en place de nouveaux axes et de passages réservés aux bus.

                        Côté organisation de la circulation, la ville compte rénover la signalisation horizontale et verticale. Un projet est en préparation dans ce sens, et le choix de la société qui s’en chargera interviendra incessamment, selon les des fonctionnaires de la mairie. De même, la circulation sera dotée d’un système de synchronisation et de contrôle informatisé.

                        Plus concrètement, ce volet de l’infrastructure routière compte cibler la remise en état des carrefours, la mise en place de caméras de surveillance et le réaménagement des passages souterrains au niveau de 4 boulevards: Zerktouni, la Résistance, Bir-Anzarane et Bouabid. Les piétons sont enfin pris en compte. C’est ce que ne cesse de répéter Mohamed Sajid, le maire: rendons au piéton ce qui appartient au piéton. Casa 2010 promet de lui rendre justice en aménageant des trottoirs dans le vrai sens du mot. Il faudrait surtout libérer les trottoirs d’une occupation injustifiée par des cafés, des kiosques. Et surtout, ce phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur: des propriétaires de villas, un peu partout, s’étendent comme bon leur semblent, sous les yeux des caïds, sur les trottoirs de leurs villas. Les propriétaires les réaménagent en jardins!

                        L’éclairage public est aussi de la partie. La ville entend rehausser les normes de cette prestation. Certes, c’est Lydec qui la prend en charge dans le cadre d’une convention entre les deux parties. A en juger par les faits beaucoup reste à faire. Certes, par rapport à la gestion directe assurée par les communes dans le passé, la situation s’est beaucoup améliorée. La ville a même réalisé des millions de DH d’économie avec une prestation qui a gagné en qualité. Mais il reste encore à améliorer de la réactivité. En fait, le concessionnaire casablancais voulait même convaincre la ville d’ériger carrément ce secteur d’éclairage public en un métier à part qui viendra s’ajouter aux autres métiers que sont la distribution d’eau, d’électricité et l’assainissement. De cette façon, Lydec pourrait envisager de le prendre en gestion déléguée. Car, pour le moment, elle ne fait que le gérer par le personnel et le matériel de la commune.

                        Une autre action, non des moindres, et qui montre la volonté de réforme de la marie est le projet d’adressage et de jalonnement. L’étude a été déjà réalisée par la société Géomatic qui a montré des incohérences flagrantes dans le système actuel. L’un des constats de l’étude, pour ne citer que celui-ci, est l’existence à Casablanca de 1.500 voies sans nom. L’objectif du projet est de mettre a disposition des cartes numériques, des cartes d’adressage compatibles avec le code postal. Quatre modèles ont été proposés pour indiquer 4 thèmes: boulevards et avenues, rues, lieux remarquables et espaces verts. Au chapitre jalonnement, il est question de mettre en place des panneaux de signalisation bien positionnés. Il est aussi proposé d’adopter des cartes d’indication de voirie par arrondissement.

                        En matière de transport collectif et comme le suggère le PDU, la Ville engage actuellement une étude pour la mise en place 3 lignes de tramway et une ligne de métro. La première ligne de tramway, de 18,4 kilomètres relie Sidi Moumen à Hay Hassani, en passant par la place des Nations unies. Une deuxième ligne de 12 kilomètres relira Sidi Bernoussi à cette place. Une dernière ligne de tramway, de 20 kilomètres, joindra Sidi Moumen à Hay Hassani, via le quartier El Fida. Pour ce qui est du métro, la ligne liera le centre-ville (place des Nations unies) à la périphérie (Sidi Moumen, Sbata et Sidi Othmane). Enfin, le RER (Réseau express régional) reliera la place des Nations unies à Nouaceur sur 28 kilomètres.

                        Le programme de préservation et de réaménagement des espaces verts de Casablanca concerne la réhabilitation des parcs et des espaces verts actuels, ainsi que la création d’espaces similaires sur une superficie d’environ 300 ha.

                        Le programme porte ainsi sur le réaménagement des parcs de la Ligue arabe (45 millions de DH) et de l’Ermitage (30 millions), la restauration du parc Sidi Bernoussi (20 millions), le réaménagement de l’ancienne décharge de Sidi Moumen (25 millions), des espaces verts de l’avenue Mohammed-V (10 millions), la réfection du parc zoologique (20 millions), la création de nouveaux espaces verts au niveau du périmètre urbain (10 millions), la plantation d’un million d’arbustes (20 millions) et la restauration de plusieurs parcs (60 millions).

                        Enfin un théâtre!
                        Le Souverain a inauguré hier le Théâtre Mohammed VI. Très attendue, cette nouvelle structure constitue, selon Mohamed Sajid, «une véritable bouffée d’air frais pour la culture. A noter que les Casablancais attendent depuis 15 ans la concrétisatio de ce projet.
                        Le Théâtre Mohammed VI relève du complexe culturel Roches noires et s’étend sur une superficie de 4.852 m2. Doté d’une salle de spectacle d’une capacité d’environ 700 places, il coûte 65 millions de dh.

                        La culture aussi
                        Le programme de mise à niveau et de restauration des infrastructures culturelles de Casablanca s’élève à 754 millions de DH, dont 30 millions pour la réhabilitation de la bibliothèque multimédia et du centre d’artisanat de la Grande mosquée Hassan-II. Quelque 110 millions de DH sont en outre affectés à la réfection et à la restauration de plusieurs théâtres et bibliothèque de la ville, alors que 7 millions DH iront à la restauration du conservatoire, 5 millions au projet visant à augmenter la capacité d’accueil de l’école des Beaux-arts et 2 millions au réaménagement de la bibliothèque de Sidi Maârouf.

                        D’autre part, 16 millions de DH seront destinés à la construction de complexes culturels à Sidi Maârouf, Sidi Bernoussi et Hay Hassani, 250 millions de DH à la réalisation du grand théâtre de Casablanca, 200 millions à la réhabilitation de l’ancienne médina et du centre-ville, 40 millions à l’aménagement des Habous, et des installations à caractère culturel et 94 millions de DH à l’aménagement du littoral au niveau d’Anfa, Sidi Abderrahmane, d’Aïn Sebäa et du Paseo.

                        Ali Jafry
                        Source: L'Economiste
                        Dernière modification par lagardere, 26 juillet 2007, 18h54.

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                        • #13
                          On ne refera pas Alger en 3 ou 4 ans.... mais je pense que d'ici une dizaine d'années et avec du travail, on peut faire de cette ville l'une des plus belles de méditerranée.
                          Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                          "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                          Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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                          • #14
                            lagardere

                            Ce n'est pas la peine d'écrire avec des gros caractères et en gras. C'est ridicule
                            "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                            • #15
                              Alger est en pleins chantier,la comparée maintenant avec casa,elle n'a pas de poids,mais d'ici 5 à 8 ans en peut faire le comparatif.

                              Métro d'alger-tramway-la baie d'alger-le projet eemmar-le futur cente nature-la ville technologique......
                              la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.

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