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  • Pardonne-moi

    Pardonne-moi

    Tu n’entends pas ces cris assourdissants
    Ces portes qui se fracassent rugissent
    Tu n’entends point ces cris ahurissants,
    De ce malheureux qui s’en lasse épuise
    Ce cœur fragile qui brûle d’amertume,
    Ces pleurs agiles qui fendent le bitume.
    Tu ne sens pas cette chaleur, frétille
    Qui rougit ton ciel, les nuits sans étoiles.
    Tu ne sens pas ces mots pour toi
    Que j’écris de l’ancre de mon désarroi.
    Tu ne me sens pas, tu ne sent pas mes peines,
    Dans ton île si lointaine, qui t’isole de moi,
    Comme si un rideaux tombait, tout à coup entre nous.
    On s’entend pas, se comprend pas, sans remous..
    Combien encore d’excuses dois-je te présenter,
    Dans combien de langues, dois-je les formuler.
    Pour te dire, de pardonner mon corps,
    Les gestes qui ont trahis mon cœur,
    Ce soir là, à cette heure là, et ces mots fatales.
    Combien encore de temps dois-je redresser,
    Les épaves d’hélices nargué par tes vagues.
    Echoué de tes mots si froids ce jour là
    De tes refus, tes lois, tes règles sans droit.
    Je contiens ma colère, j'ensevelit mes airs,
    Je me remet derrière, au fond de la salle au mur,
    Dans le coin j’assume, ta punition sans murmure.
    Mais qu’un mauvais élève soit-il,
    D’aucune seconde chance ne mérite-t-il ?!
    Combien de pages dois-je tourner et retourner
    Sans écrire dessus, sans les déchirer,
    Ces pages blanches de notre vie si noire
    Attristé par rancunes d’une équivoque histoire.
    Tu a eu tout droit sur ma personne
    Je suis le coupable en personne,
    Sans les témoins, sans les preuves,
    Je n’ai pas eu d’avocat à l’épreuve,
    Je suis le coupable, j’ai été entendu,
    J’ai été désigné, je me suis rendu.
    Dans tous les tribunaux de ta justice
    Dans toutes les prisons de ta police
    Combien d’années dois-je implorer
    Ton pardon, l’allégement de ma sentence.
    Pardonne-moi, amour de ma vie,
    Pardonne mes pensées, les mots insensés
    Retire-moi de ces tristes nuits enfoncées.
    Peux-tu croire de toutes tes forces
    Que ça n’a jamais été moi, que c’est un autre,
    Un autre émoi, d’un étranger qui sévit en moi,
    A détruit tous mes rêves de fortune,
    A gommer mon soleil, ma lune.
    Un étrange étranger ma volé,
    Emportant tous mes rêves, s’est envoler.
    Je suis le coupable pas coupable,
    Car de te blessé je suis incapable.
    Pardonne-moi, mon amour ou je crève
    Pardonne-moi, ou je crève sous le glaive.
    Dis moi un mot d’amour, qui me soulève
    A genoux sous ton ombre, qui me relève.
    Que je me fracasse, contre les pierres du destin,
    Contre les jours sombres de notre fin.
    Donne moi de l’amour, de la considération,
    Cesse de m’enfoncer en contemplation
    Je suis ton unique amour, tu le sais,
    Auquel tu ne peux, jamais renoncer.
    Sans toi dans ma nuit, je n’ai pas de lune,
    Sans moi dans ta lune, tu n’a pas de clarté.
    Je continu de construire les battisses
    Sur les plans de nos amours jadis,
    Je construit encore les jardins d’Ulysse,
    Parfumé de toute fleure que tu chérisse.
    Ne brise pas mes forces avec un autre « non ! »
    Je ne serais pas dans les délais prévus
    Au nom de notre amour vivant ardent
    Qui se bat sans relâche en soldat vaillant.
    Ne me brise pas par un autre « jamais ! »
    Comme si c’étais le dernier jour promis.
    Si le pardon en amour est impossible,
    L’amour en vrai serait improbable.
    De l’amour j’ai fait entre tes yeux
    Toutes les couleurs du soleil,
    De la poésie j’ai fait sous tes cieux,
    Tout un volcan éclatant en éveil.
    Tu m’a laissé au bord d’une route
    Sans savoir ou je suis, ou j’en suis,
    Dans quelle direction dois-je aller,
    D’ou je suis venu, je ne le sais.
    C’est l’amour qui m’a fait naître
    Ma tué, qui me fera renaître,
    De ton amour jamais, je n’étais
    Je ne suis, je ne serais traître.
    De quelle contrée je suis expulsé
    Je ne sais pas comme impulsé,
    Sur les routes tu m’abandonne,
    Navré avec ces lourdes chaînes.
    Grand prisonnier de tes amours,
    De tes paroles, de tes humeurs.
    Grand prisonnier évadé je galopes
    Dans les vallées de ta haine,
    Cherchant l’amour en berne,
    Et pour les jours sans peines.

    Postr@
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

  • #2
    j'ai les larmes aux yeux ,impressionnant mais vrais bravo postra
    ~¥¥ Mes Anges illuminent mes Songes ¥¥~


    «~ Mon ange illumine ma Vie et mon être ~*»

    Commentaire


    • #3
      innocence

      ça me coupe le souffle de relire ça, même si c’est moi qui l’ai écrit
      j’ai exprimé dans ce message une peine affreuse que j’ai vécu, mais depuis les choses vont mieux..
      Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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      • #4
        Postra...


        Je....je.... je ne t'aime pas! c'est la première fois que je te lis et...j'en pleure.....



        C'est l'un des plus beau poèmes que j'ai pu lire de ma "........." petite vie!



        Merci!
        Dernière modification par absente, 22 août 2007, 01h52.

        Commentaire


        • #5
          Bravo Postra tu devrais penser à publier
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Bonjour!

            Envoyé par postra
            ça me coupe le souffle de relire ça, même si c’est moi qui l’ai écrit
            C'est peu que de le dire , ça submerge , ça vous emporte, ça vous mets dans la peau de l'orateur!

            Mettre des mots sur ses émois profonds n'est pas donner à tous le monde, j'avoue que ton "appel" est poignant. En tous cas ta maîtrise de "verbe" est impressionnante , le temps est le seul l'allié pour une cicatrisation .

            Merci postra d'avoir partager ce texte qui parle pour beaucoup d'autres.

            Mes respects monsieur
            Dernière modification par l'imprevisible, 22 août 2007, 11h22.
            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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            • #7
              minipouce015
              Je suis désolé si mon texte t’afflige, mais voilà c’est des fois que les paroles ne trahissent pas les sentiment, alors le réalisme n’est qu’affliction.. mais je te rassure les choses vont mieux.. Merci pour ton complément !

              Zwina
              Bravo Postra tu devrais penser à publier
              J’y pense franchement et pourquoi pas, mais publier un anarchiste de nos jours c’est plutôt loin d’être acquit.. Tanmirt Zwina pour tes encouragements

              l'imprevisible
              Je trouve moi aussi le temps seul allié pour une cicatrisation, heureusement que le temps avance !! le pardon est si difficile à arraché lorsque on blesse profondément le cœur de l’autre.. même sans le faire exprès.. en amour on « décone » pas finalement
              Merci pour ta lecture et commentaire imprévisible..
              Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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              • #8
                Merci beaucoup pour se fantastique poème même si il est triste, j’avoue qu’on le lisant ça ma donné des frissons
                Chapeau postra
                Monsieur le président c’est avec cœur lourd que je m’adresse a vous ses quelque phrase d’un condamné qui trancherons la soif de certains individus opprimée

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