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Fête nationale à Cuba en l'absence de Fidel Castro

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  • Fête nationale à Cuba en l'absence de Fidel Castro

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    Celles-ci ont été marquées par une nouvelle offre de dialogue faite à Washington par son frère Raul, chef de l'Etat par interim, qui présidait la cérémonie.

    Un an jour pour jour après son grave accident de santé, le vieux leader cubain est resté confiné dans sa chambre d'hôpital et n'avait, dans la matinée de jeudi, encore fait parvenir aucun message à la population.

    Devant 100 000 personnes réunies sur la place centrale de Camagüey, à 430 km au sud-est de La Havane, Raul Castro a prononcé le traditionnel discours en réitérant son offre de dialogue avec Washington, la troisième en un an.

    Mais cette fois-ci il s'est adressé au futur président des Etats- Unis, qui sera élu en novembre 2008, écartant l'actuelle administration américaine «si rétrograde et fondamentaliste qu'elle ne laisse aucune marge pour l'analyse rationnelle d'aucun problème».

    De manière civilisée

    La future administration «devra décider si elle maintient la politique absurde, illégale et infructueuse contre Cuba, ou si elle accepte le rameau d'olivier que nous lui avons tendu» le 2 décembre, a déclaré Raul Castro dans son discours d'une heure.

    Camaguey - Pour la première fois en 48 ans de pouvoir, Fidel Castro était absent jeudi des célébrations de la fête nationale à Cuba.

    «Si les nouvelles autorités américaines mettent enfin de côté l'omnipotence et décident de discuter de manière civilisée, alors ce sera la bienvenue !», a-t-il ajouté. Et «si ce n'est pas le cas, nous sommes prêts à faire face à leur politique pendant encore 50 ans si nécessaire», a-t-il prévenu.

    Raul Castro avait fait ses précédentes offres de dialogue le 18 août et le 2 décembre 2006, accueillies plus que fraîchement par Washington.

    Dialogue absent

    Jeudi, le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack a aussitôt rétorqué que si dialogue il devait y avoir, c'est entre le pouvoir et la population à Cuba qu'il devait se dérouler.

    «Le seul réel dialogue dont il a besoin, c'est celui avec les Cubains», a dit M. McCormack. «Si les Cubains pouvaient exprimer leur opinion sur la question de savoir s'ils aimeraient élire librement leurs dirigeants, la réponse serait probablement oui», mais «malheureusement, ce dialogue n'a pas lieu actuellement à Cuba».

    La fête nationale cubaine, désormais doublement symbolique, commémore la prise d'assaut en 1953 de la caserne de la Moncada à Santiago de Cuba (sud) par Fidel Castro et ses compagnons d'armes, coup d'envoi de la saga qui l'a conduit au pouvoir en 1959.

    Source: SDA/ATS
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