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Selon le site de Capital, Hewlett Packard serait en discussion avancée avec Bull pour son rachat. Le journal va même jusqu'à avancer les noms de Morgan Stanley et du cabinet d’avocats Freshfield comme conseillers dans ce rachat qui pourrait être annoncé début août.
Une telle offre porterait selon Capital "sur un montant de 720 millions d’euros, soit un cours de 7,5 euros par action Bull" Ceci représenterait une prime importante pour l'action, qui cote aujourd'hui 6.10 euros, en hausse de 10.71%.
Cela marquerait un point final à l'ambition française dans l'informatique. Bull, créé en 1931, développait et commercialisait au début de son histoire des machines à statistique. Elle est par la suite devenue un des premiers acteurs de l'informatique en France, avant d'être nationalisée en 1981. Les premières difficultés de Bull datent de 1989, quand la société acquiert à prix d'or Zenith Data Systems, constructeur américain de PC.
L'opération, qui devait aboutir à une expansion aux Etats-Unis, s'est finalement soldée par un échec. Comptant sur l'important marché des micro-ordinateurs du gouvernement fédéral, le groupe se verra éconduit par les autorités, du fait des règles américaines sur les appels d'offres.
La société ne se sera jamais véritablement remise de cet échec aux Etats-Unis. Le groupe est aujourd'hui dirigé par Didier Lamouche et développe, construit et intègre du matériel et des systèmes informatiques.
source : le Figaro
Une telle offre porterait selon Capital "sur un montant de 720 millions d’euros, soit un cours de 7,5 euros par action Bull" Ceci représenterait une prime importante pour l'action, qui cote aujourd'hui 6.10 euros, en hausse de 10.71%.
Cela marquerait un point final à l'ambition française dans l'informatique. Bull, créé en 1931, développait et commercialisait au début de son histoire des machines à statistique. Elle est par la suite devenue un des premiers acteurs de l'informatique en France, avant d'être nationalisée en 1981. Les premières difficultés de Bull datent de 1989, quand la société acquiert à prix d'or Zenith Data Systems, constructeur américain de PC.
L'opération, qui devait aboutir à une expansion aux Etats-Unis, s'est finalement soldée par un échec. Comptant sur l'important marché des micro-ordinateurs du gouvernement fédéral, le groupe se verra éconduit par les autorités, du fait des règles américaines sur les appels d'offres.
La société ne se sera jamais véritablement remise de cet échec aux Etats-Unis. Le groupe est aujourd'hui dirigé par Didier Lamouche et développe, construit et intègre du matériel et des systèmes informatiques.
source : le Figaro