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L'Algérie et Sonatrach recalent GDF et Sarkozy

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  • L'Algérie et Sonatrach recalent GDF et Sarkozy

    Bonjour

    Hasard de calendrier ou "pragmatisme" dirons-nous poliment ?

    Alors que Nicolas Sarkozy vient de voir son offre de partenariat entre GDF et Sonatrach recalée ouvertement par l'Algerie, le nouveau président français vient de revoir sa copie sur les aspects « positifs » de la colonisation ...

    Il est vrai que ses propos de campagne – certes avant tout prononcés pour ameuter les voix de l'extrême droite - réhabilitant tout de même l'OAS et remettant en cause le traité d'amitié entre la France et l'Algérie ont été jugés un peur dur à avaler de l'autre côté de la méditerranée.

    Pour rappel, l'OAS, organisation politico-militaire fondée par des ultras de l'Algérie française, avait multiplié les attentats aveugles et les assassinats et tenté de tuer le général de Gaulle, alors président français.

    Alors que la presse algérienne mentionnait déjà depuis quelques jours que la proposition de Nicolas Sarkozy concernant GDF semblait loin de contenter l'Algérie, le ministre algérien de l'Energie, Chakib Khelil affirme dans un entretien au bimensuel Pétrole et gaz arabes à paraître vendredi que les groupes énergétiques français n'ont pas fait au groupe algérien d'hydrocarbures Sonatrach des propositions de nature à l'intéresser. "Les sociétés françaises n'ont pas fait à Sonatrach des propositions de nature à contribuer à son développement international, ce qui a un caractère stratégique pour nous", déplore ainsi M. Khelil, dans un entretien au bimensuel.

    "Sonatrach n'est peut-être pas leur partenaire préféré, ce qui est leur droit. Parfois, des gouvernements poussent à des accords alors que les acteurs industriels concernés ne sont pas forcément intéressés parce que le schéma proposé ne rentre pas dans leur stratégie globale", ajoute le ministre. Citant les partenariats de Sonatrach avec le portugais Energias de Portugal (EDP), dont l'algérien détient une part du capital, ou le norvégien Statoil, M. Khelil estime "qu'à ce jour, nous n'avons pas pu développer de partenariats similaires avec Gaz de France ou avec Total d'ailleurs".

    "La récente visite à Alger du président Sarkozy constituera peut-être une occasion de pousser dans cette direction", ajoute-t-il, en saluant la coopération entre Gaz de France et Sonatrach dans le gaz naturel liquéfié, et les activités de Total en Algérie.

    "De façon générale, nous voulons trouver des partenaires qui nous apportent une valeur ajoutée en termes, notamment, de technologie, de capacité de management ou de marchés qui nous intéressent. C'est par rapport à ces besoins que l'on peut envisager des alliances qui déboucheront sur des synergies importantes", précise le ministre.

    Si le président français avait souhaité un "rapprochement" entre Sonatrach et des sociétés françaises comme Gaz de France, Suez ou Total, la veille d'une visite à Alger le 11 juillet, l'ancien ministre de l'Industrie, Patrick Devedjian avait d'ores et déjà affirmé alors que le nouveau Président n'était encore que candidat, que ce dernier privilégiait un partenariat entre GDF et le producteur de gaz algérien Sonatrach à une fusion avec Suez, afin de "sécuriser l'approvisionnement de la France" en gaz. “Un tel accord supposerait des liens capitalistiques entre le géant algérien des hydrocarbures et GDF, qui n'aurait pas besoin ainsi d'être privatisé, expliquait ainsi dans un premier temps M. Devedjian dans Le Monde.

    “Nous pourrions passer un accord de coopération dans le nucléaire civil", avait alors expliqué M. Devedjian, à travers la fourniture par EDF et Areva de leur savoir-faire. "En contrepartie, nous pourrions avoir une relation privilégiée dans la fourniture de gaz pour sécuriser l'approvisionnement de la France et des pays européens", avait-il poursuivi. Nicolas Sarkozy avait pour sa part indiqué sur France 2 que s'il était élu à la présidence de la République, il "pourrait réfléchir (...) si Gaz de France-Suez ou Gaz de France seul (...) n'auraient pas intérêt à se tourner du côté des producteurs de gaz pour faire une grande entreprise qui produirait du gaz et le commercialiserait".

    M. Devedjian soulignait alors qu'un tel accord permettrait de renforcer les liens entre Paris et Alger, de soutenir le développement de l'Algérie et du Maghreb pour "stabiliser l'immigration" et de "mettre le gaz algérien en concurrence avec le gaz russe", qui représente aujourd'hui un quart des approvisionnements en gaz de la France. Certes, mais il oublie de dire que Russie et Algérie sont très fortement alliés dans le domaine du gaz, et qu'Alger aurait quelques difficultés à faire concurrence à son propre partenaire, avec lequel elle envisagerait même de mettre en oeuvre un cartel gazier sur le modèle de l'OPEP.

    « La compagnie publique algérienne Sonatrach ne semble pas intéressée par un rapprochement capitalistique avec Gaz de France », rapportait cependant en mai dernier La Tribune. "Nous n'avons rien reçu de concert mais cette alliance est économiquement irréalisable et politiquement incorrecte", indiquait alors le journal, citant un haut responsable de Sonatrach. Selon l'article de la Tribune, "les Algériens sont sceptiques sur l'intérêt que représenterait une alliance avec GDF en échange d'une aide française pour développer le nucléaire civil", évoquant le fait que le pays ne manque pas d'autres propositions en la matière.

    "Nous avons signé des traités d'amitié avec beaucoup de pays, sauf avec la France qui ne veut pas. Comment peut-on réussir dans l'économie ce qu'on n'a pas pu faire dans le politique?", interrogeait le haut responsable de Sonatrach, dans le quotidien. Enfin, cette même source concluait qu'"une alliance avec GDF ne peut pas se faire entre une compagnie étatique comme Sonatrach et un groupe coté en Bourse comme GDF".

    Pour rappel, le quotidien Le Monde avait fait état d'une lettre de M. Sarkozy à des associations de rapatriés français d'Algérie, adressée fin avril, dans laquelle le candidat UMP désormais Président avait mis en cause le traité d'amitié entre la France et l'Algérie tout en affirmant vouloir “réhabiliter” les membres de l'OAS. En réponse, la presse algérienne avait titré tout de même “Sarkozy s'attaque à l'Algérie”, tandis que le premier ministre algérien avait vivement réagi.

    Jeudi, Nicolas Sarkozy a reconnu à Dakar que la colonisation avait été une "grande faute". Il a toutefois affirmé que l'Afrique avait "sa part de responsabilité dans son propre malheur". "Je ne suis pas venu nier les fautes ni les crimes car il y a eu des fautes et il y a eu des crimes", a déclaré M. Sarkozy dans un discours à la jeunesse africaine, prononcé à l'université Cheikh Anta Diop, à Dakar. La traite négrière et l'esclavage ne furent "pas seulement un crime contre les Africains, ce fut un crime contre l'homme, un crime contre l'humanité toute entière", a-t-il souligné.

    "La colonisation n'est pas responsable de toutes les difficultés actuelles de l'Afrique", a estimé Nicolas Sarkozy."Mais la colonisation fut une grande faute", a-t-il ajouté. Le Président a cependant de nouveau affirmé que nul ne pouvait demander aux générations d'aujourd'hui "d'expier ce crime perpétré par les générations passées". Il a souligné qu'il n'était pas venu à Dakar parler de "repentance" mais proposer aux Africains de "regarder ensemble vers l'avenir". "La colonisation fut une grande faute mais de cette grande faute est né l'embryon d'une destinée commune", a-t-il fait valoir.

    La presse française – à part le Monde – avait quelque peu été frileuse pour reprendre les propos de Nicolas Sarkozy envers l'Algérie avant son élection. Mais le blog finance vous avait déjà alerté de leurs très probables incidences sur les relations France/Algerie, via GDF/Sonatrach ... voire même sur les relations entre Russie et France, Poutine voyant très certainement d'un mauvais oeil que la France obtienne les faveurs de Sonatrach, chose qu'elle essaie d'obtenir depuis fort longtemps, mais – quasiment en vain pour le moment, l'amendement de la loi algérienne sur les hydrocarbures ayant mis un frein à son appétit grandissant.

    Les Etats-Unis quant à eux ne devraient pas être totalement insatisfaits du refus catégorique adressé par Alger à Paris... alors que là encore la presse algérienne laisse sous entendre une possible implication des USA dans les récents attentats qui ont meurtri leur pays ... en vue peut-être notamment d'obtenir la suprématie sur son pétrole et son gaz ... et en guise de pression face au refus algérien d'implanter des bases militaires américaines et de l'Otan sur son territoire.

    Sources : AFP, Le Monde, Algeria-Watch, LDH Toulon

  • #2
    Les Etats-Unis quant à eux ne devraient pas être totalement insatisfaits du refus catégorique adressé par Alger à Paris... alors que là encore la presse algérienne laisse sous entendre une possible implication des USA dans les récents attentats qui ont meurtri leur pays ... en vue peut-être notamment d'obtenir la suprématie sur son pétrole et son gaz ... et en guise de pression face au refus algérien d'implanter des bases militaires américaines et de l'Otan sur son territoire.
    Ce sont la de graves propos, que veut insinuer l'auteur de cette article ? Que les USA via des agences comme la CIA ont favorisé la planification d'attentat sur le sol Algérien afin d'obtenir que le commandement de l'Africom soit établit en Algérie....

    Grave Accusation, il y a t'il des preuves pour étayer ces faits ou est juste des supputations de journalistes ?
    Dernière modification par absent 8, 27 juillet 2007, 14h07.

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    • #3
      massi2006
      Grave Accusation, il y a t'il des preuves pour étayer ces faits ou est juste des supputations de journalistes ?
      mohoo, cet article se trouve-t'il dans les sites du Monde et de l'AFP ? C'est grave de porter de telles accusations. Ont'ils des preuves ?
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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      • #4
        il se trouve sur blog finance

        mais je suis convaincu que l islamisme de ces vingt denieres annees est entretenu par les ricains pour s accaparer les regions petrolieres
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Bonjour

          j'ai rien trouvé dans le monde d'aujourd'hui
          Voici le lien
          http://www.leblogfinance.com/2007/07...e-et-sona.html

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