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Jesus dans Le coran

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  • Jesus dans Le coran

    Au nom de Dieu Le Clément, Le Miséricordieux

    Louange à Dieu, Créateur de tout l'Univers.
    Nous Lui demandons d'élever toujours et davantage le grade
    de notre Prophète Mouhammad sallallâhou ^alayhi wa sallam et de préserver sa communauté
    de ce qu'il craint pour elle.


    Jésus fils de Marie fait partie de ces hommes dont la seule évocation du nom suffit parfois à soulever des passions. Tant il est vrai que nombreux sont ceux qui s'en réclament et qui s'identifient à lui. Et pourtant, malgré cet engouement, cette ferveur populaire, Jésus demeure méconnu. En effet, pour plus d'un milliard de musulmans à travers le monde, il est tout simplement aberrant que l'on puisse attribuer la divinité à une créature. Ainsi, pour paraphraser un célèbre chef d'Etat africain aujourd'hui disparu, nous dirons: "Jésus, ce connu-inconnu." Quel paradoxe! Face à une telle situation, il est opportun de faire retentir, non pas un autre son de cloche, auquel certains sont familiers, mais, dirons-nous, la voix du muezzin, qu'on voudrait étouffer dans certains pays. Sans jamais y parvenir car, selon le mot de Dalembert, la raison finira par avoir raison.
    Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, vous nous permettrez de faire un préambule. Car on ne peut pas comprendre la place qu'occupe Jésus dans le Qour'àn sans parler du Qour'àn.


    Introduction
    Le Qour'àn est une Révélation de Dieu. C'est un Livre sensé, destiné à être médité, dont les versets sont exposés avec sagesse, et que Dieu a voulu en langue arabe. Il est un rappel pour les Croyants, et un moyen par lequel le Prophète Mouhammad sallallâhou ^alayhi wa sallam ¸ annonce la bonne nouvelle et avertit d'un châtiment terrible.
    Quand on dit que le Qour'àn, la Thora ou l'Evangile (et non les évangiles) sont la Parole de Dieu, cela a deux significations:
    Soit c'est la Parole de Dieu qui est Son Attribut auquel cas cette Parole n'est ni en arabe, ni en une autre langue, ne s'exprime pas par des lettres ou une voix, ne ressemble pas à la nôtre, n'a pas de commencement, et n'est pas quantifiable.
    Soit il s'agit des expressions de cette Parole que l'on peut trouver dans les Livres Saints. C'est à travers ces expressions qu'on comprend ce que Dieu a dit par Sa Parole, qui n'est pas composée de lettres, et qui n'est ni une voix ni un langage. Ainsi, si nous écrivons au tableau les mots Allah, Dieu ou God, cela ne signifie pas que Dieu s'incarne dans le tableau, ou qu'il y a trois Dieux. Au contraire, il s'agit de trois expressions indiquant que nous parlons du Créateur qui n'est pas ces lettres écrites. C'est dans ce sens que nous disons que les versets qu'on trouve dans le Qour'àn expriment la Parole de Dieu.

    Le sujet sera traité en 6 chapitres:

    1. La Naissance et la Consécration de Marie, mère de Jésus
    2. L'Annonciation et la Naissance de Jésus
    3. L'Expatriation de Marie et de son fils Jésus
    4. La Mission prophétique de Jésus
    5. L'Ascension de Jésus
    6. La Descente de Jésus et le triomphe de la vérité

  • #2
    La Naissance et la Consécration de Marie, mère de Jésus


    Le récit sur Jésus (^Iça), fils de Marie est relaté dans le Qour'àn à partir de son grand-père ^Imràn fils de Màthàn. La famille de Màthàn, qui était composée de hauts dignitaire et de savants, jouissait d'une grande considération chez les fils d'Israèl.
    Or la femme de ^Imràn (Joachim), Hanah (Anne) fille de Fàqoùr, avait pris de l'âge sans avoir eu d'enfant. Un jour, alors qu'elle se trouvait sous l'ombre d'un arbre, elle fut saisie d'une grande envie de maternité en voyant un oiseau nourrir son petit. Elle invoqua Dieu de lui donner un fils et fit voeu de le consacrer au service de la Mosquée si elle était exaucée.
    En effet, les enfants d'Israèl pratiquaient une coutume qui consistait en ce que celui qui voulait faire un sacrifice à Dieu, quand sa femme était enceinte dise: "Seigneur, s'il me naît un fils, je Te le consacrerai". Et la mère en faisait autant.
    Dès sa naissance, le garçon était placé sous la tutelle d'un des savants de la Mosquée, qui en prenait soin. Une fois pubère, il avait le choix entre rester ou s'en aller.
    ^Imràn mourut pendant que sa femme était enceinte de Marie. Et Dieu nous relate cet événement dans le Qour'àn en disant, dans le sens:

    "Quand la femme de ^Imràn dit: - Dieu! J'ai fait le voeu de Te consacrer l'enfant que je porte. Agrée-le. Tu es, en vérité, Celui qui entend et qui sait."
    (Qour'àn 3/35)


    Elle pensait mettre au monde un garçon, mais voilà que ce fut une fille. C'est en quelque sorte affligée, déconcertée par cet empêchement de son voeu qu'elle se lamenta en ces termes rapportés par la Parole de Dieu, dans le sens:

    "Dieu! j'ai accouché d'une fille. Mais Dieu savait ce qu'elle avait enfanté: un garçon n'est pas semblable à une fille - je l'appelle Marie, et je Te demande de la protéger, elle et sa descendance, contre tout mal du diable maudit."
    (Qour'àn 3/36)


    Lorsqu'elle l'amena à la Mosquée, les serviteurs furent fort étonnés et demandèrent au Prophète Zacharie: "Quelle nouvelle coutume vient d'introduire la femme d'^Imràn, en consacrant sa fille?" En effet, les filles n'étaient jamais consacrées parce qu'elles sont sujettes aux menstrues et qu'une femme se trouvant dans cet état ne peut pas rester dans la Mosquée, ni toucher un Livre Saint, ni faire la prière. Zacharie dit: "C'est l'ordre de Dieu". Ils furent tranquillisés par cette réponse et chacun d'eux voulut avoir le privilège de prendre soin d'une descendante d'un des chefs des fils d'Israèl.
    Mais Zacharie dit avoir plus de droits sur elle car sa femme était la tante de Marie. "Soit! Mais nous allons quand même trancher par une épreuve (jeter le sort)" dirent-ils.
    Ils consentirent à jeter leurs plumes (avec lesquelles ils écrivaient la Thora) dans le fleuve. Et la plume de Zacharie remonta le courant tandis que les autres coulaient. A la 3ème reprise, ils surent que Zacharie avait plus de droits sur elle. Il construisit dans la Mosquée une cellule pour Marie, à laquelle on ne pouvait accéder qu'en utilisant une échelle. Et Zacharie était le seul à la voir; ainsi à chaque reprise, entrant là où Marie s'isolait pour adorer Dieu, il trouvait auprès d'elle des fruits d'été en hiver, et des fruits d'hiver en été. Ce qui lui fit dire, selon ce qui est rapporté par la Parole de Dieu, dans le sens:

    "Marie! comment t'es-tu procuré cela?" "C'est de la part de Dieu", répondit-elle, "oui, Dieu fait attribution de Ses dons à qui Il veut sans réserve."
    (Qour'àn 3/37)


    Car Il est le véritable Possesseur de toutes choses, tandis que nous autres créatures n'en sommes que les dépositaires.

    Cela montre que ce qui s'est passé avec Marie témoigne de son grade chez Dieu. Elle est une Sainte. En effet, le Saint est un pieux qui, par crainte et amour de Dieu, se conforme strictement aux préceptes de la loi. Il s'acquitte des obligations de la Religion et s'abstient de faire les péchés. Il accomplit beaucoup d'actes surérogatoires, tels que jeûne, prière, aumône, etc. Il persévère ainsi dans cette voie de droiture jusqu'à la certitude, c'est-à-dire jusqu'à la mort. Dieu honore le Saint avec des prodiges (Karàmah), qui sont autant de miracles du Prophète qu'il suit correctement. D'autre part, Dieu préserve le Saint contre la mécréance. Et s'il lui arrive de tomber dans un grand péché, il s'en repent sans y persister. Le Saint chemine droit sur la voie du Prophète en observant toutes les prescriptions de Dieu. Il ne profitera donc pas des prodiges qui se réalisent à travers lui pour prétendre faussement la Prophétie.

    Zacharie, ayant compris que l'endroit où se tenait Marie était plein de grâce et de bénédiction, invoqua Dieu en ce lieu, en disant ce qui est rapporté par la Parole de Dieu, dans le sens:

    "Mes os sont affaiblis et ma tête resplendit de blancheur; je n'ai jamais été déçu dans les prières que je T'ai adressées. Je crains mes proches qui viendraient après moi."
    (Qour'àn 19/4)


    En fait, il craignait qu'après lui, quand il n'y aurait pas de prophète de sa descendance, sa religion ne fût négligée. Il dit: "Seigneur donne-moi une descendance bénie. Tu es Celui qui exauce les invocations. (...)"
    C'est alors que les Anges, sur ordre de Dieu, l'appelèrent pendant qu'il priait dans le sanctuaire pour lui dire ce qui est rapporté par la Parole de Dieu, dans le sens:

    "Dieu t'annonce la bonne nouvelle de la naissance d'un fils; son nom sera Yahyà (Jean)."
    (Qour'àn 19/7)


    Notons que personne avant lui n'avait porté ce prénom. On dit qu'il était ainsi appelé parce qu'il avait pour père et mère deux vieillards, comme s'il avait reçu la vie de deux morts.
    Dieu dit qu'il viendra en précurseur confirmer l'avènement du Messie. Il sera chef, chaste et un des illustres prophètes. La paix sera sur lui le jour de sa naissance, le jour de sa mort et le jour de sa résurrection. En effet, ce sont là 3 périodes fondamentales pour l'être humain.
    Jean-Baptiste est né 3 ans avant le Messie, et d'autres ont dit 6 mois. Toujours est-il qu'il avait un bel aspect, une belle voix, et était très obéissant à Dieu. Et ce depuis tout petit.
    Il n'a pas attendu d'être grand pour comprendre son rôle sur la terre. Ainsi à des enfants de son âge qui lui disaient un jour: "Allez, viens jouer!" il répondit: "Ce n'est point pour le jeu que j'ai été créé."
    Dieu témoigne de sa bonté envers ses parents et du fait qu'il n'était ni un oppresseur ni un désobéissant.
    Son courage et son obéissance à Dieu feraient pâlir plus d'un prédicateur de nos jours. Voyons plutôt.
    Il y avait un roi du nom d'Hérode qui le tenait en estime et ne faisait rien sans le consulter. Or, voilà que ce dernier s'était épris d'une fille appelée Salomé, qui était sa nièce ou sa belle-fille (la fille de sa femme), selon les avis. Il voulut l'épouser et demanda l'avis de Jean, qui lui dit qu'un tel mariage était absolument interdit par Dieu. La mère, Hérodias, eut du ressentiment pour Jean. Sachant que sa fille avait reçu du roi la liberté de lui demander chaque jour une grâce qu'il lui accorderait, elle lui dit: "Quand le roi te demandera de lui présenter une requête, dis-lui que tu veux la tête de Jean, fils de Zacharie". C'est ce qu'elle fit quand l'occasion se présenta. Mais le roi rétorqua en disant: "Demande autre chose, car Jean est un Prophète de Dieu que l'on ne doit pas tuer". Devant l'insistance de la fille, toujours influencée par sa mère, le roi finit par céder et envoya exécuter Jean. Le sang de Jean, à l'endroit où il avait coulé, ne cessa de bouillonner jusqu'à ce qu'un roi perse envahisse la ville et tue 70'000 personnes. Il détruisit également la Mosquée de Jérusalem.
    Vous remarquerez que Yahyà a payé de sa vie plutôt que de falsifier la loi de Dieu pour faire plaisir à une créature, fût-ce un roi.
    Après cet événement, Zacharie apprit qu'on en voulait aussi à sa vie. Il sortit de la ville vers un jardin très boisé. Et comme il passait devant un arbre, celui-ci, par la Volonté de Dieu, l'appela pour lui dire: "Viens vers moi, ô Prophète de Dieu!". Il s'ouvrit, Zacharie y entra, et il se referma. Mais voilà que Satan, l'ennemi juré des hommes, retint dehors un pan de sa tunique. Le roi envoya des soldats à ses trousses. Arrivés sur les lieux, ils trouvèrent Satan qui leur dit: "Il a ensorcelé cet arbre, qui s'est alors fendu pour le laisser entrer". Ils scièrent donc l'arbre et Zacharie en deux.
    Alors Dieu, pour les châtier, leur envoya les plus sanguinaires des hommes.

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    • #3
      L'Annonciation et la Naissance de Jésus

      A ce propos, Dieu dit dans le Qour'àn, dansle sens:

      "Et cite dans le livre Marie qui se retira de sa famille en un lieu du côté de l'Est."
      (Qour'àn 19/16)

      Elle avait à ce moment l'âge de 15 ans selon certains.

      Ce qui signifie :
      "Elle se mit derrière un voile..."
      (Qour'àn 19/17)

      C'est-à-dire un obstacle qui empêche de voir.

      Ce qui signifie :
      "...Nous (Dieu) lui envoyâmes l'âme honorée (C'est-à-dire l'Ange Gabriel), qui lui apparut sous l'aspect d'un homme parfait."
      (Qour'àn 19/17)
      Les Anges sont ailés dans leur véritable aspect, mais ils apparaissent à certains êtres humains agréés par Dieu, comme les prophètes et les Saints, généralement sous les traits d'un jeune homme, sans les organes génitaux. Ils ne prennent jamais l'aspect d'une femme. En tous les cas, ils n'ont pas de sexe.

      L'Ange apparut à Sainte Marie et lui dit, dans le sens: "Marie, Dieu m'a envoyé à toi pour te donner un fils saint." Pensant qu'il s'agissait d'un homme qui lui voulait du mal, elle dit ce qui est rapporté par la Parole de Dieu, dans le sens:

      "J'implore la protection de Dieu le Miséricordieux contre toi si toutefois tu es pieux"
      (Qour'àn 19/18)
      C'est-à-dire: "Si tu crains Dieu, tu ne me feras point de mal".

      Voyant qu'elle le craignait, Gabriel lui dit ce qui est rapporté par la Parole de Dieu, dans le sens:

      "Je suis en fait un Messager de Dieu ton Seigneur pour te donner un fils saint."
      (Qour'àn 19/19)

      Et quand Marie comprit que ce n'était pas un homme, elle se tranquillisa et lui répondit en disant, dans le sens:

      "Comment pourrai-je avoir un fils alors qu'aucun homme ne m'a touchée et que je ne suis pas une prostituée?"
      (Qour'àn 19/20)

      Gabriel répondit à son étonnement, en disant ce qui est rapporté par la Parole de Dieu, dans le sens:

      "C'est ainsi: Ton Seigneur a dit: "Cela m'est facile (...)"
      (Qour'àn 19/21)
      Il lui dit ce qui est rapporté par la Parole de Dieu, dans le sens:

      "(...) Pour faire de lui un signe pour les gens."
      (Qour'àn 19/21)

      C'est-à-dire une preuve de la Puissance de Dieu. En effet, Dieu a créé Adam sans père ni mère, et Eve à partir d'une côte de Adam sans l'intermédiaire d'une femme. Il a Créé Jésus à partir de sa mère sans l'intermédiaire d'un père. Et Il a créé le reste des humains à partir d'un père et d'une mère.
      Dieu a fait surgir ce monde du néant et ne lui ressemble pas; Il n'a pas besoin de place, Il ne s'incarne pas et ne se fatigue pas, Il ne ressemble ni aux hommes ni aux Anges. Ce n'est pas une matière, Il n'a donc ni forme ni limites. Il est différent de toute Sa créature. Son Existence n'a pas de commencement.

      Par conséquent quand on dit que l'Univers est de DIEU, c'est par création, et non par engendrement ni par émanation. En effet, DIEU n'est pas pour le monde ce que la terre est pour l'arbre, ou l'arbre pour le bois ou le bois pour la table. Parce que la table vient du bois, le bois de l'arbre, l'arbre de la terre par un cycle de transformations successives voulu par DIEU. Par conséquent, l'Univers qui forme l'ensemble des choses créées, est tout autre que DIEU, Le CREATEUR, auquel rien ne ressemble:

      Ni dans SON ENTITE [Dhàt]

      IL n'est ni une lumière (contraire de l'obscurité); ni un esprit; ni un corps dense, épais, translucide ou fin; ni une matière; ni une particule; ni un homme; ni une étoile; ni aucune autre chose de l'Univers.
      DIEUQ est différent de tout ce que l'on peut imaginer, car notre imagination est une de Ses Créatures.

      Ni dans Son Acte (Fi^l)

      L'Acte de Dieu n'a pas de commencement, tandis que tout autre acte est une créature. Et Il fait surgir toute chose du néant pour lui donner existence sans que cela soit par le toucher, le mouvement, la proximité ou l'éloignement. Comme dit Fénelon, François de Salignac de la Mothe, prélat français du dix-huitième siècle: "Dieu n'est ni dedans, ni dehors le monde."

      Ni dans Ses Attributs (Sifàt)

      En effet, Dieu S'est fait connaître par Ses Attributs pour que Ses créatures affirment Son Existence et proclament Son Unicité, excluant ainsi Sa connaissance par analogie. Car les Attributs de Dieu sont sans aucune comparaison ni ressemblance. On ne peut donc pas se représenter ni imaginer Dieu. Il est impossible de Lui attribuer:

      le fait de s'asseoir
      l'immobilité ou la mobilité
      les sentiments (émotion, envie, etc.)
      le changement
      le sommeil
      la fatigue (comme l'ont prétendu certains égarés).

      A ce propos, DIEU, dans le sens:

      «Certes, NOUS (DIEU) avons créé les cieux et la terre et ce qui est entre eux en 6 jours, sans que nulle fatigue NOUS ait touché.»
      (Qour'àn 50/38)

      Remarque
      DIEU a créé l'Univers sans modèle préexistant, et sans nul besoin, ni rien qui L'y oblige.
      Dès lors, l'une des sagesses de la création en six jours est de nous enseigner la patience. Sinon, DIEU LE TOUT PUISSANT aurait pu tout créer en un seul instant, s'IL l'avait voulu. Car notre création et notre résurrection sont pour LUI comme celles d'un seul être.

      Revenons à Gabriel, qui poursuivit en disant à Marie ce qui est rapporté par cette Parole de Dieu, dans le sens:

      "Et une Miséricorde de Dieu."
      (Qour'àn 19/31)

      C'est-à-dire que Dieu lui fait don de grâce pour ceux qui le suivront et croiront en lui car il les invite à n'adorer que Dieu.

      Ce qui signifie :
      "(...) C'est une chose qui est prédestinée."
      (Qour'àn 19/31)

      C'est-à-dire que Dieu par sa Volonté et sa Prédestination qui ne changent pas et qui sont de toute éternité a prédestiné cela. Lorsque Marie eut entendu ce portrait de Jésus, elle comprit que Gabriel était l'Envoyé de Dieu qui voulait l'élever, l'honorer et non un homme qui voulait la séduire. Quand Gabriel eut réconforté le coeur de Marie il lui insuffla, par ordre de Dieu, l'âme honorée de Jésus à travers l'encolure de sa tunique.
      Dieu dit dans le Qour'àn, dans le sens:

      "Elle devint enceinte de Jésus et se retira en un lieu éloigné."
      (Qour'àn 19/22)

      C'est-à-dire qu'elle fit un long trajet. Les juifs prétendent que Gabriel n'est pas intervenu dans cet événement, mais que c'est Joseph le charpentier qui a eu commerce avec Marie, et que Jésus était donc un enfant adultérin. Cependant Dieu purifia Marie de ce soupçon, la loua et rendit témoignage de son innocence dans le Qour'àn en disant, dans le sens:

      "Et Marie, fille de ^Imràn, qui a gardé sa virginité (...)"
      (Qour'àn 21/91)

      Marie était donc innocente de cette accusation.

      Lorsque les signes de la grossesse apparurent, ce fut Joseph le charpentier, un de ceux qui étaient aussi consacrés à la Mosquée, et qui était un proche de Marie, qui les remarqua le premier. Il fut très étonné car il la savait pure, pieuse et chaste. Un jour il lui fit des insinuations en disant: "Marie! est-il possible de récolter du blé sans avoir semé auparavant?". "Oui! Et qui créa les premiers épis de blé?" répondit-elle. Il dit encore: "Peut-il y avoir un arbre sans eau ni pluie?" "Oui! Et qui créa les premiers arbres?" répliqua-t-elle.
      Puis il demanda: "Peut-il y avoir un enfant sans l'intermédiaire d'un homme?" Elle dit: "Oui, Dieu créa Adam sans l'intermédiaire d'un homme ni d'une femme".
      Sur ce, Joseph comprit que ce qu'elle avait était de Dieu.

      Quand l'époque de son accouchement fut proche, Marie eut honte d'être vue de Zacharie et des autres serviteurs; elle sortit donc seule de la ville. Ayant marché un peu, elle fut prise de douleurs. Elle aperçut un arbre. C'était un palmier desséché dont les feuilles étaient tombées et les branches cassées. Elle se dirigea vers cet arbre. Quand elle eut accouché et donné le jour à Jésus, les douleurs et la honte lui firent prononcer ces paroles:

      suite ...

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      • #4
        Ce qui signifie :
        "Plût à DieuQ que je fusse morte avant ceci, et que je fusse oubliée complètement."
        (Qour'àn 19/23)

        L'Ange Gabriel, du bas de la montagne, l'appela et la consola en ces termes rapportés par cette parole de Dieu, dans le sens:

        "Ne t'afflige pas, Dieu a créé au-dessous de toi une source."
        (Qour'àn 19/24)

        En effet, de cet endroit où il n'y avait ni eau, ni ruisseau, Dieu fit jaillir une source et l'eau coula sur le sol afin que Marie pût se laver, elle et Jésus. On dit que les douleurs de l'accouchement furent telles qu'elle se cramponna au tronc pour y prendre appui. C'est à ce moment que le tronc devint vert et rempli de fruits. Alors l'Ange lui dit ce qui est rapporté par la Parole de Dieu, dansle sens:

        "Secoue le tronc du palmier, il en tombera des dattes juteuses. Mange, bois et sois témoin de ce que tu vois (...)"
        (Qour'àn 19/25-26)

        Il est évident que Dieu a la Puissance de la nourrir sans qu'elle ait besoin de faire tomber les dattes du palmier, mais ces versets montrent que nous devons recourir aux liens de causalité pour obtenir les bienfaits. Il faut également noter que ces fruits étaient à un stade d'évolution de la datte dans lequel elle est très nourrissante, et le mieux adapté pour une femme qui vient d'accoucher. Dans certains pays, on en fait même des gâteaux pour les femmes qui ont les lochies.
        Après cela l'Ange lui dit de la part de Dieu, dans le sens:

        "Et si tu rencontres quelqu'un, dis-lui: <J'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux, alors je ne parle à personne aujourd'hui.>"
        (Qour'àn 19/26)

        Dans la Charte de Moïse le jeûne consistait à s'abstenir de s'alimenter et de parler.

        Quand Marie eut mangé et bu, et qu'elle eut recouvré ses forces, elle s'en retourna auprès des siens portant l'enfant. En la voyant ainsi, ils lui dirent: "Marie, tu as fait une chose étrange. soeur d'Aaron, ton père n'était pas un pervers, ni ta mère une prostituée." Ils ont rapproché Marie de Aaron, le frère de Moïse, de par sa piété. Certains ont dit que cet Aaron était un autre homme parmi les pieux de son époque. D'autres versions ont été citées, mais le but est de montrer que Marie la sainte est pieuse, chaste, et qu'ils l'ont faussement accusée d'avoir commis un grand péché. Elle ne répondit pas à leurs assertions, mais quand la pression fut forte, elle leur montra l'enfant du doigt en leur faisant comprendre de s'adresser à lui, et qu'il leur répondrait. "Comment parlerons-nous à un enfant au berceau?" s'indignèrent-ils. C'est-à-dire: "Tu nous renvoies à un nourrisson en évitant de nous répondre!" Ils pensèrent que Marie se moquait d'eux et les considérait avec dédain. Au même moment, Dieu fit parler Jésus, qui innocenta sa mère, Zacharie et Joseph le charpentier de l'accusation qui pesait sur eux, en disant ce qui est rapporté par la Parole de Dieu, dans le sens:

        "Je suis le serviteur de Dieu, Il m'a donné le Livre et a fait de moi un Prophète; Il m'a béni où que je sois. Il m'a ordonné d'accomplir la prière et de donner la Zakàt (l'aumône rituelle obligatoire) - tant que je vivrai- et d'être bon envers ma mère. Il n'a fait de moi ni un oppresseur, ni un malheureux. Que la paix soit sur moi le jour de ma naissance, le jour de ma mort et le jour où je serai ressuscité."
        (Qour'àn 19/30-34)

        Comme on peut le remarquer, Jésus commença d'abord par établir, de façon catégorique, sa qualité de sujet de Dieu. Ce qui est un cinglant démenti à ceux qui lui attribuent la divinité.

        Voyons l'explication de ces versets:
        "(...) Il m'a donné le Livre et a fait de moi un Prophète (...)": c'est pour dire que Dieu ne donne pas la Prophétie à quelqu'un qui est comme ils prétendaient.
        "(...) Il m'a béni où que je sois (...)": cela veut dire que Jésus est utile et bienfaisant où qu'il soit, en apprenant aux gens le bien et en les invitant à adorer Dieu sans rien Lui associer, Lui qui est exempt de toute imperfection.
        "(...) Il m'a ordonné de faire la prière et de donner la Zakàt tant que je vivrai (...)": ce sont les devoirs de tout sujet et serviteur de Dieu.
        "Il m'a ordonné d'être bon envers ma mère.": Jésus n'a pas dit: "...d'être bon envers mes parents". De ce fait, ils ont su qu'il était né d'une mère sans le concours d'un père.
        "Il n'a fait de moi ni un oppresseur ni un malheureux": c'est-à-dire qu'il n'était ni orgueilleux ni désobéissant.
        Enfin: "La paix est sur moi le jour de ma naissance, le jour de ma mort et le jour où je serai ressuscité." Ces trois moments constituent ce qu'il y a de plus angoissant pour l'être humain. Mais Jésus n'a rien à craindre, car il est du nombre de ceux qui sont agréés par Dieu.

        Et Dieu dit, dans le sens:

        "Tel est Jésus, fils de Marie, d'après la vérité sur laquelle ils doutent."
        (Qour'àn 19/34)

        Cela veut dire qu'en vérité Jésus est le fils de Marie, et non pas celui de Dieu, comme certains le prétendent.

        On raconte qu'au moment de la naissance de Jésus, toutes les idoles de la terre furent renversées. Les démons se réunirent autour de Satan et lui dirent: "Il s'est passé un événement et nous ne savons pas ce que c'est."
        Iblîs (Satan) entreprit un voyage de 3 jours et 3 nuits jusqu'à ce qu'il arrive auprès de Jésus, qui venait de naître. Il comprit que c'était là l'événement en question et voulut exercer son pouvoir sur lui. Mais les Anges le repoussèrent, car la mère de Marie avait placé celle-ci et sa postérité sous la protection de Dieu contre le Démon. Le Prophète Mouhammad sallallâhou ^alayhi wa sallam a dit, dans le sens:
        "Aucun enfant ne voit le jour sans que Satan ne le pince, excepté Jésus fils de Marie."

        De retour, Satan réunit les siens et leur dit: "L'événement est qu'un enfant est né d'une femme sans le concours d'un père. Cet enfant sera Prophète de Dieu et illustre. Si aujourd'hui toutes les idoles sont tombées, sachez que plus tard nous tirerons profit de lui." Ils dirent: "Comment cela?". "Beaucoup d'hommes deviendront mécréants à cause de lui et iront en Enfer", répondit-il.

        suite ..

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        • #5
          Dieu dit, dans le sens:

          "Il ne convient pas à Dieu d'avoir un fils, Lui qui est loin de toute imperfection."
          (Qour'àn 19/35)


          C'est-à-dire qu'il est impossible selon la raison qu'Il ait un fils, parce que cela indique un besoin.
          Dieu est le Tout-Puissant, et par Sa Puissance qui n'a ni commencement ni fin, Il crée et anéantit les choses, suivant Sa Science et Sa Volonté. Il n'a besoin de rien, car le besoin contredit la divinité, parce qu'il implique une dépendance, c'est-à-dire une imperfection. Donc si Dieu avait eu besoin de Sa créature, Il n'aurait pu la créer. Mais Dieu, Le Glorieux, n'a pas besoin de Sa créature, ni avant, ni après sa création.
          C'est pourquoi nous disons que le Non-commencement de Dieu n'a aucun rapport avec le temps, car encore une fois, Le Créateur de toute chose existe avant le temps.

          Remarque importante:
          Le jugement, du point de vue rationnel, est de trois sortes:
          1) Le nécessaire:
          C'est ce dont la raison ne peut imaginer l'inexistence ou l'anéantissement: il s'agit de Dieu et de Ses Attributs.
          2) Le possible rationnel (ou le contingent):
          C'est ce dont la raison peut imaginer l'existence ou la non-existence, comme le monde et tout son contenu. Ainsi, la raison accepte notre existence ici-bas à un moment donné et notre inexistence à un autre moment.
          3) L'impossible rationnel:
          Se rapporte à ce dont la raison ne peut accepter l'existence, comme un associé à Dieu, ou comme le fait que quelqu'un puisse être mort et vivant en même temps.

          Cela posé, la Puissance de Dieu est l'Attribut qui confère l'existence ou l'anéantissement. De ce fait, elle ne concerne que le possible rationnel.
          S'agissant de l'impossible rationnel ou du nécessaire, il n'est pas permis de dire que Dieu est capable ou incapable de créer ce à quoi ces notions se rapportent. En effet, pour rapprocher les idées, on ne pourrait dire d'un homme qu'il souffre d'une faiblesse dans l'ouïe parce qu'il ne voit pas avec ses oreilles; car la vue ne concerne pas l'appareil auditif. De même, ce n'est pas parce que l'on ne peut attribuer la science à un caillou qu'il est ignorant; car l'ignorance ou la science ne concernent pas les corps inertes.
          A ceux qui disent que Dieu Le Suprême est capable d'avoir un enfant, car le contraire indiquerait une impuissance de Sa part, nous répondons que cette question est un non-sens parce que cela relève de l'impossible rationnel qui n'est pas concerné par la Puissance de Dieu.
          Il est aussi des athées qui demandent si Dieu est capable de créer son pareil. Là encore, il s'agit d'un impossible rationnel dont l'existence est rejetée par la raison. La preuve en est que Dieu n'a pas de commencement, et s'il y avait un pareil à Lui, cela impliquerait que celui-là n'aurait pas non plus de commencement. Or celui qui n'a pas de commencement n'est pas créé.
          Ainsi, ce n'est donc pas parce qu'il est impossible que Dieu ait un enfant ou qu'Il Se soit créé que cela est une preuve d'impuissance, car encore une fois, Sa Puissance ne concerne pas l'impossible rationnel ni le nécessaire.
          Dieu dit, dans le sens:

          "(...Lorsque Allah, Exalté soit Il, a voulu une chose, Sa Volonté sera réalisée inévitablement) ."
          (Qour'àn 19/35)


          Sans que nulle fatigue ne L'atteigne. Il n'est pas en contact, par le toucher, avec les choses. Tout est facile pour Dieu, parce qu'Il est Le Tout-Puissant.

          Jésus, de guerre lasse, leur dit ce qui est rapporté par la Parole de Dieu, dans le sens:

          "Certes, Dieu est mon Seigneur et Le vôtre. Adorez-Le donc. Voilà le droit chemin."
          (Qour'àn 19/36)


          Par conséquent, Jésus montre là qu'il est une créature, et non le fils de Dieu.

          Puis Dieu dit, dans le sens:

          "Ils divergèrent entre eux. (...)"
          (Qour'àn 19/37)


          Ils furent divisés en 72 groupes. Certains dirent: "Jésus est une incarnation de Dieu", d'autres dirent: "C'est un des trois (le fils, le père et le saint-esprit)".
          Dieu dit, dans le sens:

          "Alors, malheur à ceux qui ont mécru le Jour du Jugement."
          (Qour'àn 19/37)


          Seuls les musulmans restèrent dans la droiture et dirent: "C'est un Prophète de Dieu qui a été élevé au ciel."

          Commentaire


          • #6
            L'Expatriation de Marie avec son fils Jésus

            Le Messager de Dieu sallallâhou ^alayhi wa sallam a dit, dans le sens: "Celui à qui Dieu veut du bien, Il l'éprouve." Et encore, dans le sens: "Certes, les récompenses sont proportionnelles aux épreuves." Ainsi, les Prophètes sont les plus éprouvés, puis viennent les Saints, et ainsi de suite.

            De même que Dieu a ordonné à certains de Ses Prophètes d'émigrer de leur patrie, comme Abraham, comme Moïse qui partit pour Madian auprès de Jethro, et comme Mouhammad sallallâhou ^alayhi wa sallam qui dut partir à Médine, de même Jésus dut partir. En effet, la menace des juifs se faisant pressante, Marie prit peur pour son fils, et Dieu lui fit savoir de l'emmener loin en Egypte, en disant, dans le sens:

            "Nous (Dieu) avons fait du fils de Marie et de sa mère un signe et leur avons donné asile sur une terre élevée, sûre et pleine de sources."
            (Qour'àn 23/50)

            Marie fit ainsi l'éducation de Jésus jusqu'à ce qu'il eût atteint l'âge de 13 ans, puis ils retournèrent en Palestine. Dieu dit, dans le sens:

            "Nous lui avons appris l'écriture, la sagesse, la Thora et l'Evangile (...)"
            (Qour'àn 3/48)

            C'est-à-dire qu'il a appris à lire et à écrire, et connaissait par coeur la Thora et l'Evangile.

            Et quand Jésus reçut la Prophétie, il dit aux fils d'Israèl: "Je suis un Messager venant à vous avec un signe et des preuves de Dieu."

            Il faut savoir qu'on ne devient pas Prophète sur demande. En effet, la Prophétie n'est ni le résultat d'un effort personnel, ni une prétention basée sur le simple fait d'imiter, extérieurement ou d'une autre façon, les Prophètes. Au contraire, il s'agit d'un choix par lequel Dieu, qui crée ce qu'Il veut, honore Ses Elus. C'est par Clémence et Grâce, et non par obligation, que Dieu nous a envoyé les Prophètes. Car la raison à elle seule ne permet pas de connaître tout ce qui sauve dans l'Au-delà.

            Les Prophètes ont pour fonction principale d'appeler les gens à suivre l'Islam, en dehors de quoi il n'y a point de salut. Car Dieu a dit, dans le sens:

            "Certes, la religion agréée chez Dieu est l'Islam."
            (Qour'àn 3/19)

            Et les Prophètes, les meilleures des créatures, sont des musulmans. Ils ont tous la même croyance, mais avec des règles d'application différentes en fonction de l'époque. Ainsi, au temps du Prophète Adam, le frère pouvait, sous certaines conditions, épouser sa soeur. En effet, Dieu a voulu qu'Eve (Hawwà') ait plusieurs grossesses (vingt et une exactement) dont vingt ont donné des "faux" jumeaux (garçon et fille) et la dernière un garçon, qui fut le Prophète Chîth (Seth). Etait interdit le mariage entre frère et soeur de la même grossesse; et aucun des fils d'Adam n'a commis ce péché. En revanche, le frère pouvait épouser sa soeur des grossesses d'avant ou d'après. Cela comportait une sagesse pour les besoins de reproduction de l'époque. Par la suite, cette loi a été abolie parce qu'elle n'était plus nécessaire. Au temps de Jacob, connu aussi sous le nom d'Israèl, on pouvait épouser deux soeurs en même temps.

            Dans la Charte de Moïse, on devait, si une impureté se déposait sur son habit, couper la partie souillée du tissu; laver l'endroit n'était donc pas suffisant.

            Parmi les spécificités de la Charte de Mouhammad sallallâhou ^alayhi wa sallam , il y a que la prière peut être acquittée où que ce soit, tandis qu'il était spécifié dans les autres Chartes qu'elle ne pouvait être accomplie que dans les lieux réservés à cet effet. Remarquons qu'une partie des interdits de la Charte de Mouhammad sallallâhou ^alayhi wa sallam étaient également illicites dans toutes les autres Chartes. Parmi ceux-ci mentionnons la fornication, la consommation de la viande de la Maytah (viande d'une bête qui n'a pas été abattue conformément aux règles de la loi islamique), le sang et la viande de porc.

            Tous les Prophètes sont immunisés contre la mécréance, avant et après avoir reçu la Prophétie. C'est par des miracles convaincants, des preuves irréfutables et des signes évidents que Dieu appuie et confirme la Prophétie de Ses Envoyés.

            Qu'est-ce donc que le miracle? Le miracle est un fait présentant quatre caractéristiques:
            1. Il est hors du commun. Ainsi, se poser sur la lune, quoiqu'extraordinaire, car étant le résultat d'une connaissance et d'une avancée technologique jamais atteintes, n'est pas un fait hors du commun.
            2. Il constitue toujours un défi pour les mécréants. En effet, ils ne pourront jamais en faire autant.
            3. Il vient confirmer, appuyer et soutenir la véracité de celui qui se proclame Prophète.
            4. Il est impossible à imiter, à contrarier, à stopper ou à annihiler.


            Le miracle est de deux sortes:

            1. Celui qui survient au Prophète sans que les gens lui en fassent la demande
            2. Celui qui intervient sur demande

            Dans tous les cas, il est un fait qui se manifeste par la Puissance de Dieu, pour confirmer celui qui prétend (véridiquement) la Prophétie.

            Citons quelques exemples de miracles:

            Moïse jeta son bâton, qui devint un véritable serpent; puis celui-ci avala les cordes dont s'étaient servi les magiciens pour subjuguer l'assistance. Après quoi le serpent se transforma à nouveau en bâton. Il fit aussi se fendre la mer pour laisser passer son peuple. Le tout avec la Volonté et la Puissance de Dieu.

            Abraham fut jeté dans un immense brasier, qui devint froid et bienfaisant pour lui. Seuls ses liens furent brûlés, au contraire de lui-même et de ses habits.

            Mouhammad sallallâhou ^alayhi wa sallam fit jaillir de l'eau (comme des sources) d'entre les doigts de sa noble main, qu'il avait plongée dans un petit bol; ce qui suffit aux besoins de 1'500 de ses compagnons, alors qu'ils se trouvaient dans le désert à court d'eau. Il remit en place l'oeil arraché de son compagnon Qatàdah, fils de Nou^màn, qui affirma par la suite ne plus savoir lequel avait été atteint.
            Il y a bien sûr le Qour'àn qui demeure, pour tous les temps, le plus grand des miracles. C'est un miracle continuel que nous avons encore entre nos mains, et que chacun peut constater aujourd'hui. Il nous est parvenu intact, et constitue un grand défi pour les mécréants qui ne pourront jamais écrire quoi que ce soit de semblable à la plus courte de ses sourates (chapitres).

            Commentaire


            • #7
              La Mission prophétique de Jésus

              Revenons à Jésus, quand il dit qu'il venait à eux avec un signe. "Quel est ce signe?" répondirent-ils. Il dit, selon ce qui est rapporté par la Parole de Dieu, dans le sens:

              "Je vous ferai, avec de la boue, un corps en forme d'oiseau, puis je soufflerai dessus et, par la Puissance de Dieu, il deviendra un véritable oiseau."
              (Qour'àn 3/49)


              Alors Jésus leur fit une chauve-souris, qui est le plus étrange de tous les animaux volants. En effet, bien que tous aient des ailes, la chauve-souris vole sans aucune plume sur le corps. Ce fut le premier miracle de Jésus. Le peuple lui en demanda d'autres. Dieu nous apprend qu'il dit, dans le sens:

              "Je guéris l'aveugle de naissance et le lépreux"
              (Qour'àn 3/49)


              En fait, s'il n'avait guéri que la cécité ordinaire, il aurait fait l'oeuvre d'un simple médecin. Après cela, le peuple en demanda encore. Jésus leur dit ce qui est rapporté par la Parole de Dieu, dans le sens:

              "Je ressuscite les morts par l'ordre de Dieu."
              (Qour'àn 3/49)


              D'une tradition nous comprenons qu'il fit revivre 4 morts dont Lazare, son compagnon, et Sem , le fils de Noé (qui est l'ancêtre éponyme des peuples sémitiques). Il leur dit aussi: "Je vous dirai ce vous avez mangé et ce que vous conservez comme provisions chez vous." Ainsi, il fit savoir à chacun ce qu'il avait mangé la veille et ce qu'il lui en restait. Et il ajouta ce qui est rapporté par cette parole de Dieu, dans le sens:

              "(...) Dans cela, il y a un signe pour vous si vous êtes croyants."
              (Qour'àn 3/49)


              Ce qui signifie :
              "(...) Je viens confirmer la Thora. C'est-à-dire témoigner de la véracité du Message de Moïse."
              (Qour'àn 3/50)


              Ce qui signifie :
              "(...) Et pour abroger certaines choses qui vous étaient interdites."
              (Qour'àn 3/50)


              Parmi ces choses interdites dans la Thora et que Jésus permit se trouvait la graisse de mouton, celle qui entoure l'estomac.

              Malgré tous ces miracles, ils demeurèrent mécréants. Alors Dieu nous informe que Jésus leur dit:
              fils d'Israèl! Je viens à vous avec des signes de Dieu. C'est-à-dire que ces miracles témoignent de ma véracité". "Craignez Dieu et obéissez-moi (...)",

              C'est-à-dire qu'obéir au Prophète est la preuve de la crainte de Dieu.

              Ce qui signifie :
              "(...) Dieu est mon Seigneur et le vôtre, alors adorez-Le."
              (Qour'àn 19/36)


              C'est-à-dire: "Nous sommes, vous et moi, les sujets et serviteurs de Dieu."

              Jésus voyageait beaucoup, il ne restait jamais longtemps au même endroit. Personne ne lui connut de maison, il dormait là où la nuit le trouvait. Il disait: "Les mosquées sont ma maison, l'eau mon parfum, la faim ma compagne et la lune ma lanterne (dans la nuit)."

              Il ne se nourrissait jamais de viande, mais de plantes, telles que les dents-de-lion, et ne faisait pas de provisions.

              Il s'habillait de vêtements en laine non travaillée. Il était modeste et aimait la compagnie des pauvres. Il disait: "Le blé ne pousse pas dans le roc, mais dans une terre (arable). Il en est de même de la sagesse, qui grandit dans le coeur de celui qui est modeste, et non pas dans le coeur de l'orgueilleux. Ne voyez-vous donc pas que celui qui lève toujours la tête au plafond s'y cogne, tandis que pour celui qui la baisse, il devient un parasol (au-dessus de sa tête)."
              Il n'était pas attaché aux délices de ce bas monde et disait: "La vie terrestre est éphémère, soyez comme un passager et ne vous y attachez pas."
              Un jour un pauvre lui demanda de le laisser l'accompagner. Ce qu'il accepta.

              Ou encore: "Je m'étonne du cas de trois personnes:
              - celle qui court après les délices de cette vie, alors que la mort lui court après,
              - celle qui construit des châteaux, alors que la tombe sera sa demeure,
              - celle qui rit aux éclats, alors que l'Enfer la guette."


              Aux apôtres, il donnait des conseils en disant: "Mangez du pain d'orge, buvez de l'eau claire, et sortez de ce monde sans péril. En vérité, les délices de la vie ont des conséquences amères pour l'Au-delà. Mais l'amertume de la vie conduit à la félicité dans l'autre monde. Donc les serviteurs de Dieu ne s'adonnent point aux délices de la vie."

              Il pratiquait l'ascétisme au plus haut niveau, et ne disait pas de futilités. A ceux qui répandaient le mal, il disait: "Vous vous êtes assis en mettant ce monde sur vos têtes, et l'Au-delà sous vos pieds. Vos paroles envoûtent, et vos actes sont mauvais. Vous êtes comme l'if: il est plaisant pour l'oeil, mais mortel pour celui qui y goûte."

              Il était assidu dans l'adoration de Dieu, car il a besoin de son Créateur, Qui le lui a ordonné, comme à tous les autres Prophètes. Or s'il était Dieu, comment s'adorerait-il lui-même? L'adoration consiste à se faire humble volontairement, de façon absolue, devant Dieu, et devant Dieu Seul. Aussi voit-on les Musulmans se prosterner dans leurs prières rituelles. Par ce geste, ils s'humilient véritablement en posant sur le sol leur front qui est la partie la plus noble de leur corps. En se rappelant que la prière est une lourde charge, sauf pour les humbles qui, par obéissance à Dieu, se recueillent en toute humilité. Et Dieu honore celui qui s'humilie pour Lui, tandis que les orgueilleux, qui refuseront de L'adorer, entreront tête baissée en Enfer.
              C'est dans le même sens que la repentance d'un péché ne se fait qu'à Dieu Seul, et non à un mortel comme nous, parfois capable de la pire des abominations.

              Un tel homme, entièrement dévoué au bien, et qui appelait ses semblables à travailler pour être gagnants dans l'Au-delà, ne devrait en principe susciter ni calomnie, ni haine. Pourtant, on ne lui épargna rien de tout cela.

              Quand il ressentit l'hostilité de son peuple, malgré les miracles qu'ils avaient vus, et qu'ils voulaient le tuer, Dieu dit qu'il demanda, dans le sens:

              "Qui sont mes alliés dans la voie que Dieu a agréée?" Les apôtres répondirent: "Nous sommes ceux qui soutiennent la religion de Dieu, nous croyons en Dieu, et sois témoin (Jésus) que nous sommes musulmans. Seigneur! nous croyons au Message (L'Evangile) et avons suivi ton Messager (Jésus), alors inscris-nous parmi les croyants".
              (Qour'àn 3/52-53)


              Ce n'est que pour confirmer leur croyance qu'ils lui demandèrent son témoignage, car le Jour du Jugement, les Prophètes témoignent soit en faveur des gens de leur communauté, soit en leur défaveur. Leur parole renferme aussi la preuve que la croyance et l'Islam sont indissociables.

              Si déjà ceux qui suivirent Jésus, fils de Marie, étaient des musulmans, il faut alors admettre, à plus forte raison, que lui-même était musulman. En effet, c'est lui qui leur a appris l'Islam et la croyance et qui les a appelés à l'adoration de Dieu, l'Unique.

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              • #8
                L'Ascension de Jésus au ciel

                Quand Dieu châtie Sa créature, c'est par Sa justice, parce qu'elle le mérite; mais quand les hommes complotent, il s'agit d'un acte malhonnête, hypocrite et traître; et Dieu est exempt de tels attributs.

                Jésus resta 3 ans au milieu du peuple, en les invitant à n'adorer que Dieu Seul, sans rien Lui associer. Les juifs résolurent de le tuer et complotèrent contre lui en l'accusant d'être un magicien qui séduisait le peuple.

                Ils décidèrent de passer à l'acte, et encerclèrent Jésus pendant qu'il se trouvait dans une maison avec 12 hommes, parmi lesquels certains de ses apôtres. Et d'une tradition nous comprenons qu'il dit: "Il y en aura parmi vous qui deviendront mécréants après avoir été croyants. Qui acceptera de prendre mon apparence, de mourir à ma place, et sera mon compagnon au Paradis?" Le plus jeune se leva et dit: "Moi!" Jésus le fit asseoir, et posa la même question. Il se désigna encore. A la troisième reprise, il se proposa toujours et Jésus finit par dire: "Alors, c'est toi!"
                Dieu dit, dans le sens:

                "Jésus, je vais t'élever au ciel; te faire mourir quand ton heure viendra et te débarrasser des mécréants."
                (Qour'àn 3/55)


                Les assaillants pénétrèrent dans la maison et se saisirent du plus jeune, à qui Dieu avait donné l'apparence de Jésus, et qui fut donc crucifié en ses lieu et place, après que celui-ci fut élevé au ciel par une lucarne de la maison. Ainsi, Dieu préserva Jésus contre leur mal.
                A ceux qui prétendaient l'avoir tué, Dieu dit, dans le sens:

                "Et à cause de leur parole: <Nous avons vraiment tué le Messie, Jésus fils de Marie, le Messager de Dieu ...> Or, ils ne l'ont ni tué, ni crucifié, mais ce n'était qu'un faux-semblant. Ceux qui sont en désaccord à son sujet sont vraiment dans l'incertitude; ils n'en ont aucune connaissance certaine; ils ne suivent qu'une conjecture, et ils ne l'ont certainement pas tué, mais Dieu l'a élevé vers Lui (dans une place au ciel agréée par Dieu). Et Dieu est Puissant et Sage."
                (Qour'àn 4/157-158)


                Après cela, ils se disputèrent et se divisèrent en 73 groupes, tous égarés, à l'exception d'un seul. Certains dirent que le crucifié était un juif qui faisait partie des assaillants, et que c'est celui-là qu'ils tuèrent en le prenant pour Jésus. D'autres dirent que le fils de Dieu était avec eux, mais qu'ensuite Dieu l'avait élevé vers Lui. Pour nous montrer la gravité de ce propos, Dieu nous apprend ceci, dans le sens:

                "Ils ont dit: <Le Miséricordieux s'est donné un fils!>
                Vous avancez-là une chose abominable!
                Peu s'en faut que les cieux ne se fendent à cause de cette parole; que la terre ne s'entrouvre et que les montagnes ne s'écroulent!
                Du fait qu'ils ont attribué un fils au Miséricordieux!
                Alors qu'il ne convient nullement au Tout-Miséricordieux d'avoir un fils!
                Tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre se présentent au Miséricordieux comme de simples serviteurs."
                (Qour'àn 19/88-93)


                D'autres encore dirent que Jésus était l'incarnation de Dieu. Mais, toujours s'agissant d'eux, Dieu dit encore, dans le sens:

                "Dis (Mouhammad) sallallâhou ^alayhi wa sallam :<Ceux qui forgent un mensonge contre Dieu ne seront pas heureux.
                Ils jouiront momentanément de ce monde; puis ils retourneront vers Nous (Dieu) et Nous leur ferons alors goûter un dur châtiment à titre de sanction pour leur mécréance.>"
                (Qour'àn 10/69-70)


                Enfin, le groupe des sauvés, c'est-à-dire les musulmans, dit: "Le Prophète et Serviteur de Dieu était avec nous, mais Dieu l'a élevé au ciel."

                Dieu dit, dans le sens:

                "O vous qui avez cru, soyez les alliés de ceux qui prirent le chemin que Dieu a agréé, comme au temps où Jésus, fils de Marie, dit aux apôtres:<Qui seront mes auxiliaires dans la voie de Dieu?> Les Apôtres dirent: <Nous sommes les auxiliaires dans la voie de Dieu.> Un groupe des fils d'Israèl crut, un autre groupe fut mécréant. (...)"
                (Qour'àn 61/14)


                Et Dieu fortifia les croyants avec les preuves témoignant de leur véracité, puis leur donna la victoire sur les mécréants; et ceci après que Jésus fut élevé au ciel.

                A ceux qui attribuèrent à Jésus la divinité, Dieu dit, dans le sens:

                "L'exemple de Jésus pour Dieu est pareil à celui d'Adam, qu'Il créa de terre. Puis Il lui dit: - Sois, et il fut."
                (Qour'àn 3/59)


                C'est-à-dire que si Dieu créa Jésus sans père, Il créa aussi Adam sans père ni mère. En outre, Dieu dit, dans le sens:
                "(...) Ils mangeaient tous deux (Marie et son fils) de la nourriture ."
                (Qour'àn 5/75)


                Cela prouve qu'ils éprouvaient de la faim. Par ailleurs, si Dieu le voulait, Il anéantirait Jésus, sa mère, et le monde entier, sans que personne ne L'en empêche. C'est ce qui ressort du Qour'àn où Dieu dit, dans le sens:

                "Qui a la complète souveraineté, sinon Dieu? S'Il voulait, Il anéantirait le Messie, Marie sa mère et le monde entier."
                (Qour'àn 3/59)


                En effet, ce que Dieu veut sera, et ce qu'Il ne veut pas ne sera pas. C'est ce que Henri IV, roi de France du 17e siècle, reconnaissait dans sa devise: "Ce qui doit arriver ne peut pas manquer."

                Notre Maître Jésus est un esclave et serviteur de Dieu, soumis à Sa Puissance et à Sa Volonté. Il est une créature qui a un début et une fin, ce qui est le cas de toutes les autres créatures. Or, la créature n'est jamais le Créateur, qui n'a ni commencement ni fin.

                Il faut savoir que Jésus n'est pour rien dans la croyance de ceux qui prétendent le suivre aujourd'hui. En effet, Dieu dit, dans le sens:

                "A ceux qui te contredisent après que tu as reçu la Révélation à propos de Jésus, tu n'as qu'à dire: <Venez, rassemblons nos enfants et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres, et implorons Dieu en appelant Sa malédiction sur les menteurs."
                (Qour'àn 3/61)


                Et quand le Prophète les invita à cela, ils refusèrent, évidemment.
                Enfin, Dieu dit, dans le sens:

                "O gens du Livre, revenez à la Parole juste et authentique et n'adorez que Dieu, sans rien Lui associer, et ne vous prenez pas les uns les autres pour seigneurs en dehors de Dieu. Et s'ils se détournent, dites-leur: <Soyez témoins que nous sommes les vrais monothéistes soumis à Dieu.>"
                (Qour'àn 3/64)


                Dieu dit, dans le sens:

                "Certes ont commis de la mécréance ceux qui ont prétendu que Dieu est le Messie fils de Marie. Et le Messie dit: <O fils d'Israèl, adorez Dieu, mon Seigneur et le votre car celui qui fait de l'association, Dieu lui a interdit le Paradis, et sa demeure sera l'Enfer. Et les injustes n'auront pas de soutiens (alliés)>."
                (Qour'àn 5/72-73-75 et 5/17)


                Il faut rappeler que deux siècles après la montée de Jésus au ciel, sa Religion de droiture fut falsifiée. Pour ce faire, on commença par déformer le sens de l'Evangile, ensuite on s'attaqua au contenu même en y enlevant la majorité des termes. Dès lors, la situation devint tellement aberrante que quelqu'un se présentait avec un évangile de sa propre composition en prétendant que c'était la version originale. Face à une telle prolifération d'évangiles, le roi Constantin Ier, dit Constantin le Grand, dut convoquer à Nicée (dans l'actuelle Turquie), en l'an 325, tous les auteurs pour leur demander d'y mettre de l'ordre. Ils se mirent donc d'accord sur quatre et brûlèrent le reste. Cependant, cela n'a pas empêché les chrétiens de demeurer divisés en plusieurs groupes opposés les uns aux autres.

                Jésus, comme tous les Prophètes, a appelé les gens de sa communauté à croire en Mouhammad sallallâhou ^alayhi wa sallam s'il leur arrivait de vivre jusqu'à son avènement. Mais ils tournèrent le dos à cet ordre. Et c'est ce qui est rapporté par cette Parole de Dieu, dans le sens:

                "Et quand Jésus, fils de Marie, dit: <O fils d'Israèl! Je suis, en vérité, le Prophète-Messager de Dieu envoyé vers vous pour confirmer ce qui, de la Thora, existait avant moi et pour vous annoncer la bonne nouvelle d'un Prophète qui viendra après moi et dont le nom sera: Ahmad (un des noms du Prophète Mouhammad sallallâhou ^alayhi wa sallam )>. Mais lorsque celui-ci vint à eux avec des preuves incontestables, ils dirent: <Voilà une sorcellerie évidente!>"
                (Qour'àn 61/6)

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                • #9
                  La Descente de Jésus et le triomphe de la vérité


                  Le Prophète sallallâhou ^alayhi wa sallam a dit, dans le sens: "Il viendra le moment où Jésus descendra parmi vous entre deux Anges, appuyé sur une aile de chacun d'entre eux, près d'un minaret blanc à l'Est de Damas. Il cassera la croix et tuera le cochon. Il prendra la direction du Rawhah pour aller accomplir le grand ou le petit Pèlerinage. Il passera devant ma tombe et me présentera le salam."

                  Il rentrera à Jérusalem à un moment où les musulmans seront encerclés par le faux-Messie et ses acolytes. Ils le verront juste après l'invitation à la prière. Il déclinera leur offre de diriger la prière en disant que l'Imam est parmi eux. Cela pour honorer cette communauté, c'est-à-dire celle du Prophète Mouhammad sallallâhou ^alayhi wa sallam . Après la prière il se saisira de sa lance et pourchassera le faux-Messie. En le voyant, celui-ci s'enfuira aussi rapidement que le sel se dissout dans l'eau. Jésus l'attrapera à l'entrée du village de Loud, et le tuera. A ce moment, tous les adeptes du faux-Messie seront saisis d'une terreur panique, et ils se cacheront derrière les rochers et les arbres, qui les dénonceront aux musulmans, à l'exception de l'arbre appelé "kharkad", qui ne dira rien.
                  Jésus est de taille moyenne, ni trop grand ni trop petit, avec les cheveux noirs et lisses. Il est beau et basané de peau. Dieu a fait que le souffle de Jésus arrive à la limite de son regard.
                  Il se mariera et restera quarante ans; après quoi il mourra, parce qu'en effet, Dieu dit, dans le sens:

                  "(...) Toute âme goûtera la mort (...)"
                  (Qour'àn 3/185)


                  Les musulmans feront la prière mortuaire sur lui et l'enterreront à Médine auprès du Prophète Mouhammad sallallâhou ^alayhi wa sallam .

                  Toutes les religions, à l'exception de l'Islam, seront anéanties. Il n'y aura personne, parmi les gens du Livre, qui n'aura pas cru en lui avant sa mort. Et au jour de la résurrection, il témoignera. En effet, Dieu dit, dans le sens:

                  "Et quand Dieu demandera: - O Jésus, fils de Marie! Est-ce toi qui as dit aux gens: <Prenez-moi et ma mère comme deux divinités autres que Dieu>? Il dira: <Sois exalté, ô Dieu. Il ne m'appartient pas de dire ce que je n'ai pas le droit de dire, et si je l'avais dit, Tu le saurais. Tu sais ce qui est au plus profond de moi et je ne sais pas les choses que Tu caches. Tu es Celui qui Connaît toutes les choses cachées. Je ne leur ai dit que ce que Tu m'as ordonné de dire. J'adore Dieu, mon Seigneur et le leur, et quand j'étais parmi eux j'étais témoin de ce qu'ils faisaient; et quand Tu m'as élevé, Tu sais ce qu'ils ont fait.>"
                  (Qour'àn 5/116-117)


                  Remarque:
                  Dieu sait toute chose de toute éternité. Ce qui apparaît donc dans ces versets comme une question est en réalité un reproche adressé à ceux qui ont attribué la divinité à Jésus. Dieu l'a immunisé contre la mécréance, comme d'ailleurs tous les autres Prophètes. Il est donc impossible qu'il ait pu en faire ou en dire.

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                  • #10
                    Envoyé par kairouan

                    "Et quand Dieu demandera: - O Jésus, fils de Marie! Est-ce toi qui as dit aux gens: <Prenez-moi et ma mère comme deux divinités autres que Dieu>? Il dira: <Sois exalté, ô Dieu. Il ne m'appartient pas de dire ce que je n'ai pas le droit de dire, et si je l'avais dit, Tu le saurais. Tu sais ce qui est au plus profond de moi et je ne sais pas les choses que Tu caches. Tu es Celui qui Connaît toutes les choses cachées. Je ne leur ai dit que ce que Tu m'as ordonné de dire. J'adore Dieu, mon Seigneur et le leur, et quand j'étais parmi eux j'étais témoin de ce qu'ils faisaient; et quand Tu m'as élevé, Tu sais ce qu'ils ont fait.>"
                    (Qour'àn 5/116-117)

                    Remarque:
                    Dieu sait toute chose de toute éternité. Ce qui apparaît donc dans ces versets comme une question est en réalité un reproche adressé à ceux qui ont attribué la divinité à Jésus. Dieu l'a immunisé contre la mécréance, comme d'ailleurs tous les autres Prophètes. Il est donc impossible qu'il ait pu en faire ou en dire.
                    Salam, ami du Maroc ( ceci à cause de ton pseudo...)

                    Ton exposé est bien long. Il vient d'où ?

                    Pour commencer, je vais le prendre par la fin !!! lol !!! et te dire que, selon ma lecture de ce verset, DIEU ne condamne pas les chrétiens d'aujourd'hui, qui, d'aucune façon , ne disent que la mère de Jésus est une déesse.

                    Donc DIEU s'adressait sans nul doute, selon moi, à des sectes pseudo-chrétiennes de l'époque de Mouhammad, et qui avaient effectivement divinisé Marie .

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                    • #11
                      Plus que les gens font des copiés-collés longs et moins ils ont de choses à dire par eux-mêmes.

                      Je pense que cela va se vérifier dans la suite de la discussion.
                      Dernière modification par levas, 28 juillet 2007, 14h23.

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                      • #12
                        J'ai tout lut merci a toi kairouan.

                        J'invite ceux qui dise que jésus et le fils de dieu a lire et a médité.
                        -Le plus malheureux des gouverneurs est celui qui fait le malheur de ses administrés.
                        Omar Ibn Khattab qu’Allah soit satisfait de lui

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                        • #13
                          Stormguard

                          Sur les forums on ne discute pas avec des sites mais avec des gens.
                          Si tu veux une discussion tu présentes un point à discuter.

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                          • #14
                            Sur les forums on ne discute pas avec des sites mais avec des gens.

                            C'est quoi le rapport avec mon message?

                            J'ai dit j'invite les gent a lire une invitation peu t'être refusé
                            -Le plus malheureux des gouverneurs est celui qui fait le malheur de ses administrés.
                            Omar Ibn Khattab qu’Allah soit satisfait de lui

                            Commentaire


                            • #15
                              Envoyé par Stormguard
                              J'ai tout lut merci a toi kairouan.

                              J'invite ceux qui dise que jésus et le fils de dieu a lire et a médité.

                              J'ai tout lu ; j'ai tout médité.


                              Et j'ai déjà fait une remarque : "Pour commencer, je vais le prendre par la fin !!! lol !!! et te dire (je parlais à Kairouan) que, selon ma lecture de ce verset, DIEU ne condamne pas les chrétiens d'aujourd'hui, qui, d'aucune façon , ne disent que la mère de Jésus est une déesse.

                              Donc DIEU s'adressait sans nul doute, selon moi, à des sectes pseudo-chrétiennes de l'époque de Mouhammad, et qui avaient effectivement divinisé Marie .



                              Et j'attends toujours la réaction de Kairouan !!!

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