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Le succès de l'iPhone, à la fois téléphone mobile et baladeur iPod, est à la hauteur de l'engouement suscité par cette nouvelle création d'Apple, dont l'innovation majeure réside dans son écran tactile multipoints qui répond en l'effleurant avec un ou deux doigts. La preuve ? L'action Apple a touché hier son cours record, propulsant sa capitalisation boursière à 127,6 milliards de dollars. Il faut dire que les premières ventes sont très prometteuses. L'iPhone, souhaité par Steve Jobs, le cofondateur du groupe, « va se vendre à un million d'unités en un trimestre, alors qu'il nous avait fallu sept fois plus de temps pour arriver au même résultat avec l'iPod », souligne Pascal Cagni, directeur général d'Apple en Europe. Quelque 270 000 unités avaient déjà été écoulées moins de deux jours après sa commercialisation.
Pourtant, mardi dernier, AT & T avait semé le trouble. Le seul opérateur à le distribuer avait indiqué que « seulement » 146 000 exemplaires avaient été connectés au réseau dans les deux premiers jours. « Des problèmes pour l'activation de l'appareil ont été réglés. Et tous les acheteurs n'ont pas pris immédiatement un abonnement chez AT & T », justifie Pascal Cagni. De plus, après de longues heures d'attente devant les magasins d'Apple, une grande partie des premiers acquéreurs ont acheté, comme ils en avaient le droit, deux iPhone, pour en mettre un aux enchères sur le site eBay, ce qui a retardé une partie des mises en service.
« Nous pensons que le lancement de l'iPhone a généré les plus importants revenus de l'histoire de l'électronique grand public », affirme Carl Howe, de la société de conseils Blackfriars, qui comptait sur 0,5 million d'unités au lancement. Néanmoins, Apple campe sur ses prudentes prévisions : 3 millions d'iPhone vendus avant fin 2007 et 10 millions avant fin 2008.
La firme à la pomme peut donc compter sur trois moteurs de croissance : l'iPhone, la famille de micro-ordinateurs iBook et MacBook - qui ont atteint des volumes records - et la musique. Les iPod s'arrachent toujours comme des petits pains. Le baladeur musical frise à présent les 110 millions de ventes cumulées depuis le premier modèle lancé en octobre 2001. Pour cette activité, la croissance du chiffre d'affaires se tasse toutefois à cause d'une baisse des prix et de l'iPod Shuffle proposé à 79 euros.
Au final, Apple se porte bien, avec un chiffre d'affaires trimestriel de 5,4 milliards de dollars en hausse de 23,8 % et un bénéfice net de 818 millions (+ 73,3 %). Mais la firme reste muette pour le lancement de l'iPhone en Europe.
source : le figaro
Pourtant, mardi dernier, AT & T avait semé le trouble. Le seul opérateur à le distribuer avait indiqué que « seulement » 146 000 exemplaires avaient été connectés au réseau dans les deux premiers jours. « Des problèmes pour l'activation de l'appareil ont été réglés. Et tous les acheteurs n'ont pas pris immédiatement un abonnement chez AT & T », justifie Pascal Cagni. De plus, après de longues heures d'attente devant les magasins d'Apple, une grande partie des premiers acquéreurs ont acheté, comme ils en avaient le droit, deux iPhone, pour en mettre un aux enchères sur le site eBay, ce qui a retardé une partie des mises en service.
« Nous pensons que le lancement de l'iPhone a généré les plus importants revenus de l'histoire de l'électronique grand public », affirme Carl Howe, de la société de conseils Blackfriars, qui comptait sur 0,5 million d'unités au lancement. Néanmoins, Apple campe sur ses prudentes prévisions : 3 millions d'iPhone vendus avant fin 2007 et 10 millions avant fin 2008.
La firme à la pomme peut donc compter sur trois moteurs de croissance : l'iPhone, la famille de micro-ordinateurs iBook et MacBook - qui ont atteint des volumes records - et la musique. Les iPod s'arrachent toujours comme des petits pains. Le baladeur musical frise à présent les 110 millions de ventes cumulées depuis le premier modèle lancé en octobre 2001. Pour cette activité, la croissance du chiffre d'affaires se tasse toutefois à cause d'une baisse des prix et de l'iPod Shuffle proposé à 79 euros.
Au final, Apple se porte bien, avec un chiffre d'affaires trimestriel de 5,4 milliards de dollars en hausse de 23,8 % et un bénéfice net de 818 millions (+ 73,3 %). Mais la firme reste muette pour le lancement de l'iPhone en Europe.
source : le figaro