Par said kaced le 28/07/2007 à 07:14
Ce que révèle notre ministre de l’Energie à «Pétrole et gaz arabes» a de quoi inquiéter sur les mœurs nouvelles du pouvoir en place à Paris en matière de partenariat avec l’Algérie. Brandissant la carotte du nucléaire civil, Sarkozy espérait emporter l’adhésion de Bouteflika qui lui aurait offert sur un plateau – en contrepartie du «cadeau» - le plus beau fleuron de notre économie.
Le «rapprochement» entre Sonatrach et les groupes français, prônée par le président français, n’aura pas lieu. Heureusement, devrait-on dire, puisque la société pétrolière algérienne n’aurait été qu’un pâle faire-valoir dans un montage hybride qui ferait la part belle à Gaz de France, Total ou Suez.
Au Portugal ou en Norvège, Sonatrach est considéré comme un partenaire à part entière et détient des parts importantes dans le capital des sociétés mixtes nées d’un partenariat «mutuellement profitable». Chose que les grands groupes français proposent peu ou prou aux Algériens.
Sur deux dossiers importants – la coopération énergétique et l’émigration «choisie», Nicolas Sarkozy opère – en territoire conquis ?- sans une consultation sérieuse de la partie algérienne comme s’il lui suffisait d’en évoquer la faisabilité pour que son homologue applaudisse chaudement à cette autre manifestation de la «science infuse».
Devrait-on, en outre, assister sans réaction aux tentatives de dépeçage de nos richesses naturelles : nos ressources éphémères en hydrocarbures et nos quelques élites rescapées de la grande transhumance vers le Nord ?
La position courageuse de Sonatrach doit être saluée et appréciée à sa juste valeur. L’Algérie n’est plus à vendre et, plus que jamais, elle devrait réaffirmer son attachement à un ordre nouveau dans l’échange Nord-Sud qui exclurait le chantage technologique dans toute transaction commerciale.
On remarquera aussi qu’à l’épreuve du terrain, les belles professions de foi des politiques cèdent allègrement le pas au «pragmatisme» des négociants…
Ce que révèle notre ministre de l’Energie à «Pétrole et gaz arabes» a de quoi inquiéter sur les mœurs nouvelles du pouvoir en place à Paris en matière de partenariat avec l’Algérie. Brandissant la carotte du nucléaire civil, Sarkozy espérait emporter l’adhésion de Bouteflika qui lui aurait offert sur un plateau – en contrepartie du «cadeau» - le plus beau fleuron de notre économie.
Le «rapprochement» entre Sonatrach et les groupes français, prônée par le président français, n’aura pas lieu. Heureusement, devrait-on dire, puisque la société pétrolière algérienne n’aurait été qu’un pâle faire-valoir dans un montage hybride qui ferait la part belle à Gaz de France, Total ou Suez.
Au Portugal ou en Norvège, Sonatrach est considéré comme un partenaire à part entière et détient des parts importantes dans le capital des sociétés mixtes nées d’un partenariat «mutuellement profitable». Chose que les grands groupes français proposent peu ou prou aux Algériens.
Sur deux dossiers importants – la coopération énergétique et l’émigration «choisie», Nicolas Sarkozy opère – en territoire conquis ?- sans une consultation sérieuse de la partie algérienne comme s’il lui suffisait d’en évoquer la faisabilité pour que son homologue applaudisse chaudement à cette autre manifestation de la «science infuse».
Devrait-on, en outre, assister sans réaction aux tentatives de dépeçage de nos richesses naturelles : nos ressources éphémères en hydrocarbures et nos quelques élites rescapées de la grande transhumance vers le Nord ?
La position courageuse de Sonatrach doit être saluée et appréciée à sa juste valeur. L’Algérie n’est plus à vendre et, plus que jamais, elle devrait réaffirmer son attachement à un ordre nouveau dans l’échange Nord-Sud qui exclurait le chantage technologique dans toute transaction commerciale.
On remarquera aussi qu’à l’épreuve du terrain, les belles professions de foi des politiques cèdent allègrement le pas au «pragmatisme» des négociants…
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