Au moment où leur pays doit accueillir le second round des négociations entre le Maroc et le Front Polisario le 10 août prochain, des congressmen américains ont exprimé, jeudi soir à Washington, leur «pleine adhésion à la lutte d'indépendance du peuple sahraoui et appelé la communauté internationale et le gouvernement américain à soutenir et défendre le principe d'autodétermination comme seule voie pouvant garantir le libre choix du peuple sahraoui et le libérer de l'occupation marocaine qui dure depuis maintenant plus de trois décennies».
A l'occasion d'une réception organisée en l'honneur de la visite d'une délégation de citoyens américains, militant pour la cause sahraouie, et d'enfants sahraouis en visite aux Etats-Unis, précise l'APS, des congressmen, ainsi que des responsables d'association de défense des droits de l'Homme et d'organisation d'amitié avec le peuple sahraoui, ont mis l'accent sur «la justesse des revendications d'indépendance, de liberté, de démocratie et d'émancipation du peuple sahraoui».
Dans leurs interventions, ces derniers ont exprimé leurs «préoccupations et leurs inquiétudes» quant aux tergiversations des forces d'occupation marocaines au Sahara occidental et à leurs obstructions et violations répétées de la légalité internationale en refusant de respecter la volonté de l'ONU et de nombre de pays ayant appelé au respect du droit des Sahraouis à décider de leur avenir à travers un processus d'autodétermination. «C'est une lutte d'indépendance au sens plein et noble du terme, comme nous le connaissons bien en Amérique. C'est une question de décolonisation et la dernière colonie en Afrique. Le peuple et le gouvernement américains ont le devoir de se tenir aux côtés du combat des justes que sont les Sahraouis», dira le congressman Payne.
Rendant un vibrant hommage au soutien constant apporté par l'Algérie aux causes de libération de par le monde et à la question sahraouie de façon particulière, les congressmen, ajoute l'APS, diront que tant que la question sahraouie n'aura pas trouvé une solution politique qui satisfasse les deux parties en conflit, que sont le Front Polisario et le Maroc, la stabilité dans la région sera toujours remise en cause.
Evoquant l'ouverture des négociations de paix entre les deux parties en conflit, et principalement le second round prévu pour les 10 et 11 août prochain, les parlementaires américains, qui ont déjà adressé plusieurs lettres au président Bush, dont la dernière en avril dernier, lui demandant d'appuyer le processus de paix enclenché par les Nations unies, ont exprimé l'espoir que ces pourparlers se poursuivront «de bonne foi». Des enfants sahraouis, en visite aux Etats-Unis, ont donné leurs témoignages des souffrances et des dénis des droits de l'Homme auxquels sont soumis les Sahraouis dans les territoires occupés.
Jeudi également, des citoyens américains, venus de plusieurs Etats, ont tenu à exprimer leur soutien à la cause sahraouie en se rassemblant devant le siège de la Maison-Blanche, à Washington, pour dénoncer le déni de ce droit par le Maroc et interpeller le gouvernement américain en vue de se prononcer en faveur de la légalité internationale.
Dans le même registre, il y a lieu de noter la position, une nouvelle fois réitérée, de l'Union européenne (UE), pour une solution qui permettra l'autodétermination du peuple sahraoui, selon la déclaration faite, jeudi, par le ministre sahraoui délégué chargé de l'Europe, Mohamed Sidati, à l'agence sahraouie (SPS).
La Tribune (Algiers)
A l'occasion d'une réception organisée en l'honneur de la visite d'une délégation de citoyens américains, militant pour la cause sahraouie, et d'enfants sahraouis en visite aux Etats-Unis, précise l'APS, des congressmen, ainsi que des responsables d'association de défense des droits de l'Homme et d'organisation d'amitié avec le peuple sahraoui, ont mis l'accent sur «la justesse des revendications d'indépendance, de liberté, de démocratie et d'émancipation du peuple sahraoui».
Dans leurs interventions, ces derniers ont exprimé leurs «préoccupations et leurs inquiétudes» quant aux tergiversations des forces d'occupation marocaines au Sahara occidental et à leurs obstructions et violations répétées de la légalité internationale en refusant de respecter la volonté de l'ONU et de nombre de pays ayant appelé au respect du droit des Sahraouis à décider de leur avenir à travers un processus d'autodétermination. «C'est une lutte d'indépendance au sens plein et noble du terme, comme nous le connaissons bien en Amérique. C'est une question de décolonisation et la dernière colonie en Afrique. Le peuple et le gouvernement américains ont le devoir de se tenir aux côtés du combat des justes que sont les Sahraouis», dira le congressman Payne.
Rendant un vibrant hommage au soutien constant apporté par l'Algérie aux causes de libération de par le monde et à la question sahraouie de façon particulière, les congressmen, ajoute l'APS, diront que tant que la question sahraouie n'aura pas trouvé une solution politique qui satisfasse les deux parties en conflit, que sont le Front Polisario et le Maroc, la stabilité dans la région sera toujours remise en cause.
Evoquant l'ouverture des négociations de paix entre les deux parties en conflit, et principalement le second round prévu pour les 10 et 11 août prochain, les parlementaires américains, qui ont déjà adressé plusieurs lettres au président Bush, dont la dernière en avril dernier, lui demandant d'appuyer le processus de paix enclenché par les Nations unies, ont exprimé l'espoir que ces pourparlers se poursuivront «de bonne foi». Des enfants sahraouis, en visite aux Etats-Unis, ont donné leurs témoignages des souffrances et des dénis des droits de l'Homme auxquels sont soumis les Sahraouis dans les territoires occupés.
Jeudi également, des citoyens américains, venus de plusieurs Etats, ont tenu à exprimer leur soutien à la cause sahraouie en se rassemblant devant le siège de la Maison-Blanche, à Washington, pour dénoncer le déni de ce droit par le Maroc et interpeller le gouvernement américain en vue de se prononcer en faveur de la légalité internationale.
Dans le même registre, il y a lieu de noter la position, une nouvelle fois réitérée, de l'Union européenne (UE), pour une solution qui permettra l'autodétermination du peuple sahraoui, selon la déclaration faite, jeudi, par le ministre sahraoui délégué chargé de l'Europe, Mohamed Sidati, à l'agence sahraouie (SPS).
La Tribune (Algiers)
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