Bonjour
Les derniers attentats seraient, selon lui, des «règlements de comptes internes au pouvoir»
Le président historique du FFS a préféré user cette fois «d’humour et de dérision» pour jeter un véritable pavé dans la mare déjà trouble de la situation sécuritaire du pays. «J’ai pensé plus sympa de vous faire une surprise en vous posant quelques questions qui, certes, se moquent de la langue de bois, mais ne sont ni surprenantes dans la forme ni légères dans le fond», a-t-il écrit dans son message envoyé aux membres du conseil national de son parti, réunis jeudi et vendredi derniers en session ordinaire à Alger.
Le message a été lu par le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabbou, lors de la conférence de presse qu’il a animée hier au siège national. Des questions que le «zaïm» a souhaité «sous la marque FFS de l’humour et de la dérision», tout en tenant à préciser qu’«il s’agit d’un exercice sérieux de réflexion», dont les conclusions, a-t-il ajouté, «pourraient être éventuellement soumises au congrès» du Front, dont la tenue est prévue pour le début du mois de septembre.
Sa première question : «Que pensez-vous des attentats kamikaze perpétrés contre les bâtiments du chef du gouvernement et celui du ministère de l’Intérieur ?» La réponse de l’homme, duquel le moins que l’on puisse dire qu’il est «bien informé», est troublante, voire inquiétante.
Selon lui, «la rumeur court sous le burnous, dans les allées du pouvoir, et aussi à Paris, que ces attaques sophistiquées sont tombées à point pour soutenir l’un des candidats à l’Elysée, dont le problème sécuritaire était le cheval de bataille».
Une allusion claire à Nicolas Sarkozy. Cette version «ne semble pas invraisemblable» pour Aït-Ahmed qui se réfère aux «campagnes médiatiques unanimes et simultanées qui ont actualisé le cri de guerre […] Le GSPC à leur porte !» Le chef du FFS en veut aussi pour preuve les propos du ministre de l’Intérieur, M. Zerhouni, qui s’était, selon lui, «empressé de démentir techniquement le caractère kamikaze de l’attentat», laissant clairement entendre, ajoute Aït-Ahmed, «qu’il s’agissait d’un règlement de comptes interne au pouvoir».
Le Jeune Independant
Les derniers attentats seraient, selon lui, des «règlements de comptes internes au pouvoir»
Le président historique du FFS a préféré user cette fois «d’humour et de dérision» pour jeter un véritable pavé dans la mare déjà trouble de la situation sécuritaire du pays. «J’ai pensé plus sympa de vous faire une surprise en vous posant quelques questions qui, certes, se moquent de la langue de bois, mais ne sont ni surprenantes dans la forme ni légères dans le fond», a-t-il écrit dans son message envoyé aux membres du conseil national de son parti, réunis jeudi et vendredi derniers en session ordinaire à Alger.
Le message a été lu par le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabbou, lors de la conférence de presse qu’il a animée hier au siège national. Des questions que le «zaïm» a souhaité «sous la marque FFS de l’humour et de la dérision», tout en tenant à préciser qu’«il s’agit d’un exercice sérieux de réflexion», dont les conclusions, a-t-il ajouté, «pourraient être éventuellement soumises au congrès» du Front, dont la tenue est prévue pour le début du mois de septembre.
Sa première question : «Que pensez-vous des attentats kamikaze perpétrés contre les bâtiments du chef du gouvernement et celui du ministère de l’Intérieur ?» La réponse de l’homme, duquel le moins que l’on puisse dire qu’il est «bien informé», est troublante, voire inquiétante.
Selon lui, «la rumeur court sous le burnous, dans les allées du pouvoir, et aussi à Paris, que ces attaques sophistiquées sont tombées à point pour soutenir l’un des candidats à l’Elysée, dont le problème sécuritaire était le cheval de bataille».
Une allusion claire à Nicolas Sarkozy. Cette version «ne semble pas invraisemblable» pour Aït-Ahmed qui se réfère aux «campagnes médiatiques unanimes et simultanées qui ont actualisé le cri de guerre […] Le GSPC à leur porte !» Le chef du FFS en veut aussi pour preuve les propos du ministre de l’Intérieur, M. Zerhouni, qui s’était, selon lui, «empressé de démentir techniquement le caractère kamikaze de l’attentat», laissant clairement entendre, ajoute Aït-Ahmed, «qu’il s’agissait d’un règlement de comptes interne au pouvoir».
Le Jeune Independant
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