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avez vous quelque chose sur les IDE en ALgerie?

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  • avez vous quelque chose sur les IDE en ALgerie?

    slt tout le monde
    j'aimerai bien savoir si quelqu'un parmi vous peut m'aider et me donner quelque informations, ou me guider a une source d'informations sur l'investissement direct etranger en Algerie.

    merci

  • #2
    C’est ce qu’indique une étude portant sur l’évolution des filières industrielles et leur développement à l’horizon 2010, dont les résultats ont fait l’objet d’une communication présentée par le ministre de l’Industrie, El Hachemi Djaâboub, au Conseil de gouvernement de mercredi dernier. L’étude en question avait pour objectif de « fournir une base d’information actualisée sur l’état de l’industrie nationale, établir des diagnostics des filières, et recenser les filières porteuses de croissance ». L’analyse du cadre macroéconomique, de la politique industrielle ainsi que l’évaluation du potentiel de croissance et de compétitivité effectuée dans le cadre de cette étude, ont mis en exergue « les caractéristiques de l’industrie algérienne dominée par les hydrocarbures ». En guise de recommandations, le schéma de développement des filières établi par l’étude préconise pour les industries stratégiques « l’encouragement du partenariat avec les grands groupes industriels et de l’investissement direct étranger pour les industries à vocation régionale ainsi que l’apport en capitaux au profit de petites et moyennes industries et des services ». Elle préconise également des mesures visant à améliorer « l’environnement institutionnel, fiscal et bancaire et la mise en place de mécanismes d’aide au choix des technologies et de partenariat ».
    Bien qu’elle soit largement à la portée d’un pays comme l’Algérie qui recèle d’énormes potentialités d’investissement dans différents secteurs d’activité, la satisfaction des besoins en investissement (national et IDE) relevés par l’étude reste entièrement dépendante du parachèvement des dispositions législatives, réglementaires et institutionnelles destinées à attirer les investissements. L’Algérie, affirment des économistes, pourra même, dans le cas d’une amélioration significative du climat de l’investissement, attirer jusqu’à 5 à 6 milliards de dollars d’IDE par an. En matière d’attraction d’IDE, l’Algérie, faut-il le souligner, a été, durant les trois dernières années, l’un des pays africains les plus prisés. A tel point qu’elle a surclassé l’Egypte qui occupait jusqu’ici la deuxième place après l’Afrique du Sud. En chiffres, le Conseil national de l’investissement (CNI) a agréé en 2003 des projets d’investissement direct étranger (IDE) d’un montant global de 2,3 milliards de dollars.
    Parmi ces projets, figure notamment celui de la société Kahrama (société mixte constituée entre Algerian Energy Company (AEC) et l’américaine Black and Veatch Africa Limited) qui consiste à réaliser, à Arzew, une usine de dessalement d’eau de mer combinée à des moyens de conversion de gaz naturel en électricité. Le montant du projet est estimé à 450 millions de dollars. L’autre projet est l’octroi de la troisième licence de téléphonie mobile GSM à la société koweïtienne Wataniya pour un montant de 1,1 milliard de dollars, dont 421 millions pour l’achat de la licence et le reste pour l’investissement en équipements. La réalisation d’une cimenterie, à Relizane, par le leader mondial du ciment le suisse Olcim pour un montant de 180 millions de dollars, ainsi que la réalisation par le cimentier égyptien Orascom Cement Algeria de la deuxième ligne d’une capacité de 2 millions de tonnes /an pour un montant de près de 200 millions de dollars, sont parmi les autres projets. Outre les 2,3 milliards de dollars validés par le CNI, l’Agence nationale de développement des investissements (ANDI) a enregistré des intentions d’investissement étranger d’un montant d’environ 1 milliard de dollars (75 milliards de dinars) durant l’année 2003.
    L’investissement direct étranger (IDE) dans le secteur des hydrocarbures est passé de 671 millions de dollars en 1999 à 2,3 milliards USD en 2003, soit 10% des flux des IDE des pays africains hors Afrique du Sud, selon les données citées par la revue Energie et Mines éditée par le ministère de l’Energie et des Mines. Un montant cumulé d’investissements de 8,6 milliards d’USD a été investi, durant la période 1999/2003, par des sociétés étrangères en association avec Sonatrach et ses filiales dans les domaines de l’exploration et du développement des gisements existants, ajoute la revue dans son deuxième numéro paru récemment.

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    • #3
      Le directeur général des investissements au ministère de la Participation et de la Promotion des investissements, Ben Hamdine a par ailleurs démenti des informations selon lesquelles le groupe immobilier émirati Emaar aurait renoncé à investir en Algérie, pour protester contre les blocages bureaucratiques qu’il aurait rencontrés. « Officiellement, nous n’avons enregistré aucun retrait. Les choses s’établissent, leur société se crée. Nous travaillons pour la préparation de ce qui lui est nécessaire en terrains. Des sites ont été identifiés », a dit M. Ben Hamdine sans plus de précisions. Emaar a obtenu le feu vert d’Alger pour des investissements évalués à 28 milliards de dollars en Algérie sur plusieurs années, avait révélé le 3 février dernier « Le Quotidien d’Oran », citant des « sources bancaires à Paris ». Le projet du groupe Emaar en Algérie devra réaménager l’est d’Alger, avec des tours, des centres commerciaux, des hôtels de luxe. Pour réaliser ce projet gigantesque qui va changer complètement l’image de l’est d’Alger, Emaar va s’associer avec l’Etat algérien qui lui fournira le foncier nécessaire. Le président d’Emaar, Mohammed Ben Ali Al-Abbar, avait présenté en juillet 2006 au président Abdelaziz Bouteflika les maquettes de projets de restructuration urbaine d’Alger, portant notamment sur le réaménagement et l’agrandissement de la gare centrale pour accueillir 80.000 voyageurs par jour, la construction d’un hôtel, d’un centre commercial et de trois tours de bureaux.
      Un deuxième projet du groupe porte sur la construction de marinas, d’hôtels de luxe, de bureaux et d’appartements de haut standing, ainsi que d’une « cité de la santé », sur le front de mer, face à la baie d’Alger. Les projets d’Emaar en Algérie viendront compléter les investissements en cours entrepris par le groupe privé Rahim, propriétaire du Hilton et des supermarchés Carrefour. Ce groupe a déjà réalisé une tour de bureaux et lancé la construction d’un grand centre commercial avec le premier hypermarché Carrefour de la capitale. Ces projets entrent dans le cadre d’un vaste programme lancé par le président Abdelaziz Bouteflika pour réaménager, selon des normes internationales, les quartiers de l’est d’Alger. L’électrification en cours du réseau ferroviaire de la banlieue de la capitale, le tramway et le métro vont révolutionner le transport urbain dans cette partie d’Alger.

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