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Le président iranien est attendu le 6 août pour une visite d’État

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  • Le président iranien est attendu le 6 août pour une visite d’État

    Le controversé Ahmadinejad annoncé à Alger


    Au-delà du renforcement de la coopération bilatérale, Téhéran souhaite qu’Alger
    s’implique à nouveau dans le règlement du différend nucléaire.

    Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad est attendu le 6 août en Algérie pour une visite officielle de deux jours au cours de laquelle il doit rencontrer son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika, afin de relancer la coopération bilatérale après l'annulation, en janvier dernier, d'un déplacement à Alger du chef d'État iranien.
    Une lettre récente du chef d’État iranien, envoyée à M. Bouteflika, a mis un terme à toutes les ambiguïtés à la suite de l'annulation de cette escale.
    M. Ahmadinejad devait effectuer une escale technique à Alger où il devait s'entretenir avec M. Bouteflika sur le très controversé dossier du nucléaire iranien. Mais, à la surprise générale, El-Mouradia avait annoncé l'annulation de cette escale.
    Un responsable de la Présidence avait, alors, indiqué qu'Alger avait été informé que M. Ahmadinejad ne ferait pas cette escale, sans autre précision. Le président iranien venait d’achever une tournée en Amérique latine qui l’a conduit en Équateur et au Venezuela d’Hugo Chavez, principal soutien étranger du programme nucléaire de l’Iran.
    Le mutisme observé par Alger et Téhéran sur les raisons de cette annulation avait donné lieu à de nombreux commentaires. Certains analystes n'ont pas hésité à faire le lien avec le dossier nucléaire iranien qui risquait de mettre l'Algérie dans l'embarras alors qu'elle venait d'accueillir, quelques jours auparavant, une conférence africaine sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire civile en partenariat avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aeia).
    Le patron de cette agence, l’Égyptien Mohamed El-Baradeï, ennemi juré des Iraniens, avait même été décoré, en marge de cette rencontre, par le président Bouteflika de la médaille El-Athir (l’Élu), la plus haute distinction de l’Ordre du mérite algérien.
    Pour sa part, l'ambassade d'Iran à Alger avait invoqué par la suite un malaise dont aurait été victime le chef d'État iranien qui venait d'achever alors une tournée de plusieurs jours en Amérique latine. Il faut savoir que le chef de l’État iranien se déplacera à Alger en compagnie d’une forte délégation dont des industriels et des hommes d’affaires sachant que Téhéran a déjà investi dans plusieurs secteurs d’activité dont l’industrie lourde en Algérie. Selon nos sources, les entretiens qu'auront les deux chefs d'État seront essentiellement consacrés au dossier du nucléaire iranien. Téhéran souhaiterait que l'Algérie, considérée jusque-là comme médiateur-clé dans le conflit qui oppose l'Iran aux grandes puissances occidentales, s’implique à nouveau dans la gestion de ce bras de fer interminable. L'Algérie aura donc une mission qui ne sera pas de tout repos d'autant plus que le chef d'État iranien ne semble pas prêt à faire machine arrière et continue à tenir tête aux puissances occidentales. Il y a quelques jours, Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que l'Iran ne se soumettrait jamais à la logique de la force et n'arrêterait pas ses activités nucléaires. Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté deux résolutions imposant des sanctions contre le programme nucléaire et balistique de l'Iran pour exiger la suspension des activités d'enrichissement d'uranium soupçonnées de masquer des ambitions militaires.
    Mais Téhéran, qui assure de poursuivre son programme civil, a refusé de se soumettre à ces deux résolutions. En tout cas, son déplacement à Alger permettra à coup sur de savoir un peu plus sur les ambitions de Téhéran sur le dossier nucléaire et son souhait quant au règlement de ce différend avec les institutions internationales.

    Liberté

  • #2
    Le président iranien est attendu pour une visite d’Etat

    Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad est attendu le 6 août en Algérie pour une visite officielle de deux jours au cours de laquelle il doit rencontrer son homologue le président Bouteflika, afin de relancer la coopération bilatérale après l’annulation, en janvier dernier, d’un déplacement, à Alger, du chef d’Etat iranien.


    Une lettre récente du chef d’Etat iranien, envoyée à M. Bouteflika a mis un terme à toutes les ambiguïtés à la suite de l’annulation de cette escale. M. Ahmadinejad devait effectuer une escale technique à Alger où il devait s’entretenir avec M. Bouteflika sur le très controversé dossier du nucléaire iranien. Mais à la surprise générale, El-Mouradia avait annoncé l’annulation de cette escale.
    Un responsable de la présidence avait, alors, indiqué qu’Alger avait été informé que M. Ahmadinejad ne ferait pas cette escale, sans autre précision. Le président iranien venait d’achever une tournée en Amérique latine qui l’a conduit en Équateur et au Venezuela d’Hugo Chavez, principal soutien étranger du programme nucléaire de l’Iran. Le mutisme observé par Alger et Téhéran sur les raisons de cette annulation avait donné lieu à de nombreux commentaires. Certains analystes n’ont pas hésité à faire le lien avec le dossier nucléaire iranien qui risquait de mettre l’Algérie dans l’embarras alors qu’elle venait d’accueillir quelques jours auparavant une conférence africaine sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire civile en partenariat avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA).
    Pour sa part, l’ambassade d’Iran à Alger avait invoqué, par la suite, un malaise dont aurait été victime le chef de l’Etat iranien qui venait d’achever alors une tournée de plusieurs jours en Amérique Latine. Il faut savoir que le président iranien se déplace à Alger en compagnie d’une forte délégation dont des industriels et des hommes d’affaires sachant que Téhéran a déjà investi dans plusieurs secteurs d’activité dont l’industrie lourde en Algérie. Mais il est, d’ores et déjà, certain que les discussions sur le nucléaire iranien prendra le pas sur les autre dossiers.
    Téhéran n’ayant certainement pas oublié le rôle joué par la diplomatie algérienne dans les années 80 lorsque Khomeini ayant destitué le Shah, s’est retrouvé empêtré dans la fameuse histoire des otages américains. Il a fallu toute une ingéniosité algérienne pour dégoupiller la crise entre l’Iran et les Etats-Unis. L’histoire, dit-on, est un éternel recommencement, l’Iran fera-t-elle appel à Alger pour une mission de médiation qui diminuera la pression exercée par l’Occident sur ce pays islamiste?
    Djamila M

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