L'UNEF( L’Union des étudiants de France ) remettra à la prochaine rentrée universitaire une plate-forme de revendications aux pouvoirs publics français dans laquelle elle leur demandera de rectifier certaines injustices dans le traitement des dossiers des étudiants algériens voulant rejoindre les universités fran-çaises.
C’est ce qu’a indiqué le vice-président de l’UNEF, M. Benjamin Vételé, lors d’une conférence de presse qu’il a animée hier à Alger. Les représentants de cette union sont en voyage d’étude en Algérie depuis mercredi dernier, après avoir effectué la même mission au Maroc.
A l’occasion de ce voyage, l’UNEF, dont la visite s’est achevée hier, s’est intéressée à la politique de coopération universitaire et aux démarches entreprises par nos étudiants afin d’être admis dans les universités françaises dans le cadre du dispositif du CEF (Centre des études en France).
Un dispositif critiqué par l’UNEF dans la mesure où l’étudiant dépense des sommes importantes sans être sûr d’être accepté. Il doit obligatoirement payer 4 500 DA pour passer le test de la langue, 1 500 DA pour l’ouverture d’un espace sur le net pour inscription, 2 500 DA pour les frais d’entretien et plus de 5 000 DA pour les frais de visa.
Après toutes ces dépenses, l’étudiant peut voir sa demande refusée. En plus, la suite négative donnée n’est nullement justifiée, ce que M. Benjamin Vételé déplore. Pour remédier à tout cela, il est question d’interpeller le gouvernement français.
Baisse du nombre des demandes de visa d’études De l’avis du conférencier, ces procédures sont tellement lourdes que les demandes de visa d’étudiants algériens ont baissé depuis 2004. Elles sont passées de 13 000 à 8 600 en 2005 et seulement 3 400 ont été satisfaites.
Pour le vice-président de l’union, cette baisse s’explique également par la nouvelle politique dite de l’immigration choisie. L’UNEF va se battre pour que les étudiants connaissent les motifs de refus de leur demande. Il faut, selon lui, expliquer aux étudiants souhaitant soumettre leur dossier les critères d’admission.
Le seul critère connu pour le moment est que les étudiants en plein milieu de leur cursus universitaire ne seront pas admis. Les conditions d’accueil des 24 000 étudiants algériens qui se trouvent actuellement en France laissent également à désirer : pas de droit de bourse ni d’hébergement.
Certains droits viennent juste d’être arrachés, à l’exemple des heures de travail, qui vont passer de 17 heures par semaine à 21 heures, selon le même responsable, qui a ajouté que le gouvernement français sera interpellé.
Par Le Jeune Indépendant
C’est ce qu’a indiqué le vice-président de l’UNEF, M. Benjamin Vételé, lors d’une conférence de presse qu’il a animée hier à Alger. Les représentants de cette union sont en voyage d’étude en Algérie depuis mercredi dernier, après avoir effectué la même mission au Maroc.
A l’occasion de ce voyage, l’UNEF, dont la visite s’est achevée hier, s’est intéressée à la politique de coopération universitaire et aux démarches entreprises par nos étudiants afin d’être admis dans les universités françaises dans le cadre du dispositif du CEF (Centre des études en France).
Un dispositif critiqué par l’UNEF dans la mesure où l’étudiant dépense des sommes importantes sans être sûr d’être accepté. Il doit obligatoirement payer 4 500 DA pour passer le test de la langue, 1 500 DA pour l’ouverture d’un espace sur le net pour inscription, 2 500 DA pour les frais d’entretien et plus de 5 000 DA pour les frais de visa.
Après toutes ces dépenses, l’étudiant peut voir sa demande refusée. En plus, la suite négative donnée n’est nullement justifiée, ce que M. Benjamin Vételé déplore. Pour remédier à tout cela, il est question d’interpeller le gouvernement français.
Baisse du nombre des demandes de visa d’études De l’avis du conférencier, ces procédures sont tellement lourdes que les demandes de visa d’étudiants algériens ont baissé depuis 2004. Elles sont passées de 13 000 à 8 600 en 2005 et seulement 3 400 ont été satisfaites.
Pour le vice-président de l’union, cette baisse s’explique également par la nouvelle politique dite de l’immigration choisie. L’UNEF va se battre pour que les étudiants connaissent les motifs de refus de leur demande. Il faut, selon lui, expliquer aux étudiants souhaitant soumettre leur dossier les critères d’admission.
Le seul critère connu pour le moment est que les étudiants en plein milieu de leur cursus universitaire ne seront pas admis. Les conditions d’accueil des 24 000 étudiants algériens qui se trouvent actuellement en France laissent également à désirer : pas de droit de bourse ni d’hébergement.
Certains droits viennent juste d’être arrachés, à l’exemple des heures de travail, qui vont passer de 17 heures par semaine à 21 heures, selon le même responsable, qui a ajouté que le gouvernement français sera interpellé.
Par Le Jeune Indépendant
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