Mohand Zouggar, président-directeur général de l’entreprise MVL Cuir, a tiré hier la sonnette d’alarme sur la situation actuelle du marché national du cuir, lors d’une conférence animée au siège de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) sur l’industrie du cuir en Algérie. «Malgré les restructurations et les fermetures d’une dizaine d’entreprises, le secteur habillement cuir n’en finit pas de perdre des parts de marché face à la pression des importations et à la concurrence déloyale du marché informel», a-t-il souligné. Pour bien traiter cette problématique, explique-t-il, «une seule riposte efficace, le positionnement sur des segments à valeur ajoutée pour valoriser un savoir-faire qui n’est plus à démontrer».
Filiale du groupe Leather Industry (ex-EMAC), MVL Cuir est une SPA au capital de 200 000 DA spécialisée dans la maroquinerie et la fabrication des vêtements en cuir.Elle a réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 200 millions de dinars et elle occupe, selon son P-DG, une position prépondérante sur son marché, comme elle jouit d’une renommée grâce à la confiance renouvelée d’une clientèle exigeante, à l’image de tous les corps constitués de l’Etat, des ministères et administrations centrales et des entreprises de premier plan, telles que Sonatrach, Sonalgaz, etc.
«En 2002, nous avons réussi à développer de petites séries à l’exportation vers la France et l’Espagne. Mais, nous continuons à affronter un contexte de plus en plus défavorable qui nous menace chaque jour, à l’instar de l’ensemble du secteur qui s’inscrit désormais dans une logique de survie», a indiqué M. Zouggar. Même si l’orientation des consommateurs vers des produits de qualité en matière de mode, de qualité et de confort donne du travail aux producteurs, le marché reste très difficile, a-t-il poursuivi. Les ventes de chaussures ont reculé face aux importations, notamment de la Chine.
«La défaillance du réseau de distribution de la filiale Districh a été aggravée par le refus des commerçants privés nationaux de s’approvisionner chez elle à cause de la facturation. Ces commerçants préfèrent travailler dans l’informel», a en outre révélé le P-DG de MVL Cuir.
Le circuit d’nformel dans la commercialisation des produits en cuir gagne de plus en plus du terrain, surtout avec la prolifération d’ateliers clandestins aux pratiques de concurrence déloyales et illicites (ventes sans factures, contrefaçon, travail au noir) et le soutien à la politique d’importations massives, légales ou frauduleuses, de produits bas de gamme. A cela s’ajoute le fait que ces produits sont écoulés à travers des circuits échappant à tout contrôle, a conclu le conférencier.
Par le Jeune independant
Filiale du groupe Leather Industry (ex-EMAC), MVL Cuir est une SPA au capital de 200 000 DA spécialisée dans la maroquinerie et la fabrication des vêtements en cuir.Elle a réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 200 millions de dinars et elle occupe, selon son P-DG, une position prépondérante sur son marché, comme elle jouit d’une renommée grâce à la confiance renouvelée d’une clientèle exigeante, à l’image de tous les corps constitués de l’Etat, des ministères et administrations centrales et des entreprises de premier plan, telles que Sonatrach, Sonalgaz, etc.
«En 2002, nous avons réussi à développer de petites séries à l’exportation vers la France et l’Espagne. Mais, nous continuons à affronter un contexte de plus en plus défavorable qui nous menace chaque jour, à l’instar de l’ensemble du secteur qui s’inscrit désormais dans une logique de survie», a indiqué M. Zouggar. Même si l’orientation des consommateurs vers des produits de qualité en matière de mode, de qualité et de confort donne du travail aux producteurs, le marché reste très difficile, a-t-il poursuivi. Les ventes de chaussures ont reculé face aux importations, notamment de la Chine.
«La défaillance du réseau de distribution de la filiale Districh a été aggravée par le refus des commerçants privés nationaux de s’approvisionner chez elle à cause de la facturation. Ces commerçants préfèrent travailler dans l’informel», a en outre révélé le P-DG de MVL Cuir.
Le circuit d’nformel dans la commercialisation des produits en cuir gagne de plus en plus du terrain, surtout avec la prolifération d’ateliers clandestins aux pratiques de concurrence déloyales et illicites (ventes sans factures, contrefaçon, travail au noir) et le soutien à la politique d’importations massives, légales ou frauduleuses, de produits bas de gamme. A cela s’ajoute le fait que ces produits sont écoulés à travers des circuits échappant à tout contrôle, a conclu le conférencier.
Par le Jeune independant
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