ALGER - La corruption gangrène toujours tous les secteurs de l'économie algérienne "sans exception", selon un rapport de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC). Cette section locale de l'organisation Transparency International basée à Berlin y voit le signe de "l'absence de volonté politique à lutter contre la corruption".
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"L'actualité de ces derniers mois en Algérie est marquée par une explosion sans précédent de la corruption à tous les niveaux et dans tous les secteurs d'activité, sans aucune exception", peut-on lire dans le rapport rendu public dimanche soir.
L'explosion du phénomène est alimentée, selon l'AACC, par les budgets faramineux injectés par le gouvernement dans le programme de soutien à la relance économique (PSRE), doté de plus de 60 milliards de dollars (43,9 milliards d'euros).
Le groupe fustige "des budgets qui sont sans cesse revus à la hausse et élastiques à souhait par la seule volonté de l'exécutif au plus haut niveau de l'Etat".
L'opacité dans la gestion des deniers publics et le gré à gré, soulignent les rédacteurs du rapport, touchent tous les secteurs, tels que le tourisme, l'agriculture, les transports, la pêche, la santé, la justice, la culture, les postes et technologies de la communication et les finances.
"Le gouvernement veut faire du gré à gré la règle, ce qui conviendrait à geler de fait la réglementation actuelle sur les marchés publics, réglementation déjà lacunaire et très insuffisante et que les pouvoirs publics envisagent de libéraliser davantage au motif qu'elle devient un obstacle à la réalisation du programme du chef de l'Etat", avait déjà relevé l'AACC dans un communiqué daté du 12 mars. L'organisation y dénonçait le fait que les Jeux africains d'Alger (du 11 au 23 juillet) soient "livrés à la loi du gré à gré". AP
ham/st
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"L'actualité de ces derniers mois en Algérie est marquée par une explosion sans précédent de la corruption à tous les niveaux et dans tous les secteurs d'activité, sans aucune exception", peut-on lire dans le rapport rendu public dimanche soir.
L'explosion du phénomène est alimentée, selon l'AACC, par les budgets faramineux injectés par le gouvernement dans le programme de soutien à la relance économique (PSRE), doté de plus de 60 milliards de dollars (43,9 milliards d'euros).
Le groupe fustige "des budgets qui sont sans cesse revus à la hausse et élastiques à souhait par la seule volonté de l'exécutif au plus haut niveau de l'Etat".
L'opacité dans la gestion des deniers publics et le gré à gré, soulignent les rédacteurs du rapport, touchent tous les secteurs, tels que le tourisme, l'agriculture, les transports, la pêche, la santé, la justice, la culture, les postes et technologies de la communication et les finances.
"Le gouvernement veut faire du gré à gré la règle, ce qui conviendrait à geler de fait la réglementation actuelle sur les marchés publics, réglementation déjà lacunaire et très insuffisante et que les pouvoirs publics envisagent de libéraliser davantage au motif qu'elle devient un obstacle à la réalisation du programme du chef de l'Etat", avait déjà relevé l'AACC dans un communiqué daté du 12 mars. L'organisation y dénonçait le fait que les Jeux africains d'Alger (du 11 au 23 juillet) soient "livrés à la loi du gré à gré". AP
ham/st
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