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Défaite cinglante pour Shinzo Abe au Japon

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  • Défaite cinglante pour Shinzo Abe au Japon

    Un désaveu cinglant pour Shinzo Abe. La coalition au pouvoir au Japon a subi une défaite historique aux élections sénatoriales de dimanche. Elle perd sa majorité à la Chambre haute, mais cela n'empêche pas le premier ministre conservateur impopulaire de s'accrocher à son poste.

    Premier scrutin majeur depuis l'arrivée au pouvoir de Abe il y a dix mois, ces élections avaient valeur de test national même si les Japonais n'élisaient que la moitié des 242 sénateurs.Selon les projections, le Parti libéral-démocrate (PLD) de Abe et son allié, le petit parti bouddhiste Nouveau Komeito, ont perdu le contrôle du Sénat. Le PLD et le Komeito devaient conserver au moins 64 sièges pour garder la majorité au Sénat.

    Démission catégoriquement exclue


    Le PLD à lui seul pourrait obtenir moins de 40 sièges, soit un des plus mauvais scores de son demi-siècle d'histoire. C'est la première fois depuis 1998 qu'il perd la majorité dans l'une des deux chambres. En revanche, les centristes du Parti démocrate du Japon (PDJ), la principale force d'opposition, réalisent une percée spectaculaire: le PDJ est crédité d'une soixantaine de sièges (contre 32 actuellement).

    Abe, 52 ans, le plus jeune premier ministre de l'après-guerre, a catégoriquement exclu de démissionner. "Quand je suis devenu premier ministre, je me suis engagé à poursuivre les réformes afin de construire une nouvelle nation. Il est donc de mon devoir de respecter cet engagement", a-t-il affirmé en assumant "la responsabilité de cette importante défaite".

    Remaniement ministériel d'ici septembre

    Le premier ministre a écarté toute dissolution de la Chambre des députés et des élections législatives anticipées. Mais Abe a cependant promis de procéder "en temps voulu" - d'ici début septembre - à un remaniement du cabinet, éclaboussé par une série interminable de bévues et de scandales depuis son entrée en fonction il y a dix mois. "Il est de mon devoir de nommer les membres du gouvernement. Les électeurs ont réclamé un remaniement", a-t-il reconnu, en assurant de "faire en sorte que les postes appropriés aillent à des titulaires qualifiés".

    En théorie, Abe peut en effet continuer à gouverner puisque le PLD jouit - depuis 2005 et jusqu'en 2009 - d'une majorité écrasante à la Chambre des députés, qui élit le premier ministre et a le dernier mot dans le domaine législatif.

    Par le Figaro
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