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L'allemand E.ON et le français GDF (dont le projet de fusion avec Suez doit bientôt être tranché par le gouvernement) se retrouvent dans le collimateur de Bruxelles.
Après les électriciens EDF et Electrabel, c'est au tour des deux groupes gaziers d'être épinglés par la Commission européenne.
L'institution a lancé une enquête suite à des inspections menées en 2006 en Allemagne et en France dans les deux entreprises. Elle les accuse d'avoir conclu un accord visant à ne pas entrer l'un et l'autre en concurrence.
Les soupçons portent en particulier sur le gaz naturel acheminé par le gazoduc Megal, qui est détenu en commun par E.ON et Gaz de France et relie le sud de l'Allemagne à la France. E.ON a assuré lundi que cet accord passé en 1975 avec le groupe français n'avait "jamais été significatif sur le plan pratique" et avait "pris fin en 2004".
Cette enquête s'inscrit dans le cadre du projet de la Commission européenne de pousser à une séparation entre activités de distribution et activité de transport dans l'énergie, ce que certains grands pays européens, dont la France, combattent.
Bruxelles enquête ainsi sur les grands producteurs et distributeurs européens d'électricité, procédure dans laquelle E.ON est également impliqué.
Par La Tribune
Après les électriciens EDF et Electrabel, c'est au tour des deux groupes gaziers d'être épinglés par la Commission européenne.
L'institution a lancé une enquête suite à des inspections menées en 2006 en Allemagne et en France dans les deux entreprises. Elle les accuse d'avoir conclu un accord visant à ne pas entrer l'un et l'autre en concurrence.
Les soupçons portent en particulier sur le gaz naturel acheminé par le gazoduc Megal, qui est détenu en commun par E.ON et Gaz de France et relie le sud de l'Allemagne à la France. E.ON a assuré lundi que cet accord passé en 1975 avec le groupe français n'avait "jamais été significatif sur le plan pratique" et avait "pris fin en 2004".
Cette enquête s'inscrit dans le cadre du projet de la Commission européenne de pousser à une séparation entre activités de distribution et activité de transport dans l'énergie, ce que certains grands pays européens, dont la France, combattent.
Bruxelles enquête ainsi sur les grands producteurs et distributeurs européens d'électricité, procédure dans laquelle E.ON est également impliqué.
Par La Tribune