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L’Iran refuse toute hausse de la production de l’OPEP

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  • L’Iran refuse toute hausse de la production de l’OPEP

    L’Iran a fait part hier de son opposition à toute hausse de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui avait récemment fait allusion à un possible recours à l’augmentation de sa production pour faire face à la flambée des prix du brut. Dans une déclaration à la presse officielle, le ministre du Pétrole iranien, M. Kazem Hamaneh, a déclaré que la hausse actuelle des prix du pétrole était due à des considérations politiques et à la pénurie habituelle de brut aux Etats-Unis pendant la période estivale, et non aux quotas de l’OPEP. «La récente fluctuation sur les marchés du pétrole est liée à des raisons politiques et géopolitiques», a-t-il affirmé.

    «Dans les circonstances actuelles, une augmentation de la production n’aurait pas d’effet sur les prix du pétrole. C’est pourquoi il n’y a rien qui motive une augmentation de la production de l’OPEP», a-t-il ajouté. Cette déclaration intervient une semaine après que le président de l’OPEP, Mohammed Al Hameli, le ministre émirati du Pétrole, s’est dit «préoccupé» par les prix élevés du pétrole, entraînant des spéculations sur une possible hausse de la production. La prochaine réunion de l’OPEP devrait se tenir au siège de l’organisation à Vienne en septembre. Lors de sa dernière réunion, en mars, l’OPEP avait décidé de maintenir sa production à 25,8 millions de barils par jour. «Si, lors de la prochaine réunion de l’OPEP, la tendance actuelle [...] est la même, la République islamique d’Iran s’opposera à une hausse de la production de l’OPEP», a conclu M. Hamaneh. L’Iran est le deuxième plus gros producteur de pétrole, membre de l’OPEP, derrière l’Arabie saoudite. Par ailleurs, les prix du pétrole ont de nouveau bondi hier achevant, au-dessus de 77 dollars le baril, une semaine en dents de scie, après la publication d’un rebond de la croissance américaine.

    Il est à noter que la demande mondiale reste élevée, tirée par les Etats-Unis, où la saison de haute demande en essence bat son plein, mais aussi par la Chine.

    Les cours du pétrole sont aussi soutenus par l’insécurité au Nigeria, premier producteur de brut africain, où troubles et enlèvements amputent la production, par le contentieux sur le dossier nucléaire iranien entre Téhéran et l’Ouest, et par la menace que fait peser la saison des ouragans, entre juin et novembre, sur les installations pétrolières du golfe du Mexique.

    Par AP
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