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Rude bataille autour des nouvelles solutions de Telephonie Mobile

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  • Rude bataille autour des nouvelles solutions de Telephonie Mobile

    Le marché de la téléphonie mobile a explosé en Algérie sur le GSM. Il a enregistré en quelques années plus de 21 millions de clients partagés entre Algérie Télécom (AT), Wataniya Telecom Algérie (WTA) et Orascom Telecom Algérie (OTA). Le marché national qui a été ouvert à la concurrence en 2001 avec l’entrée OTA qui commercialisera la marque Djezzy, à coté de l’opérateur historique A T qui exploite Mobilis.
    L’investisseur égyptien rafle la mise en quelques mois et s’impose dans le marché. La demande dépasse les prévisions. L’OTA qui voit son affaire prendre de l’essor consent d’autres investissements plus importants en matière notamment de couverture et d’installation de BTS, selon, M. Hassan Kabbani, DG de Djezzy, qui met le paquet sur le volet communication. «Business is business», dit-on dans le milieu des affaires. Mais le marché exige d’autres investissements pour faire respecter les règles de la concurrence. Et c’est que WTA, investisseur koweïtien qui s’installe en Algérie. Il se positionne dans le marché des multimédias. Entre-temps, chacun affûte «ses armes» sur le terrain de la qualité des offres. Les offres se suivent mais ne se ressemblent pas dans le fonds, selon un responsable de l’ARPT (Autorité de régulation de la poste et des télécommunications) qui insiste néanmoins sur le respect des règles de la concurrence. «La bataille se fait rude. Mais elle est de bonne guerre» dit-il. L’ARPT est là, poursuit-il, pour faire respecter les règles de jeu en matière de droits et d’obligations. A peine annoncée durant le salon international des télécommunications 2006 par M. Boudjemaa Haichour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC), la licence de troisième génération (3 G) a déjà eu des échos positifs auprès de l’opérateur historique et Wataniya Telecom Algérie qui exploite la marque Nedjma.
    Ces deux opérateurs se sont, en effet, déjà portés à l’avance comme soumissionnaires. Djezzy n’y voit pas par contre l’opportunité de développer une telle technologie dans le marché algérien qui ne recèle pas encore, selon M. Hassan Kabbani, des consommateurs disposés à mettre le prix. M. André Halley, DG de WTA, qui a lui une autre vision du marché de la téléphonie mobile, a déclaré publiquement l’intention de Nedjma d’être soumissionnaire au moment du lancement de la licence «3 G». Mais en attendant l’arrivée de cette technologie de l’image et TV sur portable, les trois opérateurs se livrent une guerre sans merci sur portables. Chacun selon sa stratégie choisie pour courtiser les clients et les convaincre sur les offres proposées. Les produits innovants portent essentiellement sur la réduction des tarifs et des périodes de promotion lors des fêtes religieuses ou nationales.
    C’est que Djezzy propose la gratuité après la 5e minute, alors que Mobilis la propose après la 3e minute. Quant Nedjma, il offre un appel gratuit de 5 minutes tous les jours entre clients de l’Etoile. Mobilis et Djezzy semblent détenir le meilleur taux de couverture du territoire national. Quant au troisième opérateur sur le marché, il s’est imposé dans le domaine des multimédias et l’accès à l’Internet sur mobile. Le marché algérien est, dit un responsable de Watanya, en pleine expansion à la fin 2006. L’OTA accapare le marché de plus de 11 millions de clients. Il est talonné par AT avec près de 7 millions alors que WTA vient en troisième position avec 4 millions de clients environ.

    TARIFICATION A LA BAISSE

    L’opérateur égyptien qui ne se contente pas de réduction introduit en Algérie de nouvelles solutions avec notamment la plate-forme Black Berry qui est une première au Maghreb. Il s’agit d’un système de téléphonie mobile par satellite qui permet de briser l’isolement et l’éloignement. C’est une solution qui s’adresse essentiellement aux professionnels de transport en mer ou dans le Grand Sud. Il est utile dans les zones reculées non couvertes par le GSM. Mobilis, filiale d’Algérie Télécom s’est adapté aux exigences de la concurrence. Le premier opérateur de la téléphonie mobile a annoncé par le biais de son PDG, El Hachemi Belhamdi son intention de lancer le roaming prépayé, la fameuse carte de recharge électronique. Il a confirmé, récemment, un programme d’ investissement de 350 millions d’euros en vue d’agrandir son réseau et d’introduire de nouvelles solutions en Algérie. Cet opérateur qui couvre 96, 70 % du territoire national, vient d’introduire en Algérie un nouveau système de liaison radio. Il est ainsi l’unique utilisateur du système GOTA (Global Open Trunking Architecture).
    Il s’agit d’une technologie professionnelle de partage de canaux et basée sur la technologie CDMA utilisée dans le monde. Ce système résout avec succès deux principaux problèmes techniques des Push To Talk traditionnels qui sont liés au partage de la liaison radio et à la connexion rapide. Plus que la rapidité, le GOTA est entièrement comptable, selon les experts en mobile, aux normes CDMA existantes. Il répond aussi aux paramètres de sécurité tout en ayant une grande capacité et une large efficacité d’utilisation de fréquence. Il est idéal, dit-on auprès de l’AT, pour les entreprises de sécurité, de sûreté et autres entreprises de distribution et de transport.
    Le GOTA permet en effet divers modes d’appels du groupe en matière notamment de surveillance en temps réel du statut de chaque utilisateur. WTA qui maîtrise le marché de multimédia et l’accès à l’Internet crée de nouvelles applications sur le mobile telles que PROMAIL, connexion via GPRS et EDGE avec comme mobile Sony Erickson. Cette application permet de recevoir ses mails sur son mobile en temps réel, de consulter son agenda ou utiliser des pièces jointes de grandes tailles. Cet opérateur a introduit le Push To Talk, un service basé sur le système de « talkie-walkie ». Il s’agit donc d’une technologie qui permet le transport de la voix en utilisant le réseau GPRS et EDGE. Sur le même terrain d’utilisation du portable en tant que mode de paiement des factures de téléphonie, d’électricité ou de l’eau, les trois «bons rivaux» se sont lancés dans cette bataille auprès du fournisseur de connexion interbancaire, la SATIM.

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