Actuellement, le principal taux directeur de la BCE, qui détermine le coût du crédit dans la zone euro, est de 4%. Les économistes s'attendent à une hausse de 25 points de base en septembre
Une nouvelle hausse des taux d'intérêt par la Banque centrale européenne (BCE) sera "probablement nécessaire" pour stabiliser l'inflation sous les 2% dans la zone euro, estime le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié ce 31 juillet.
"La stabilisation de l'inflation sous la barre des 2% pourrait bien nécessiter un nouveau resserrement progressif de la politique monétaire", anticipe le FMI. Actuellement, le principal taux directeur de la BCE, qui détermine le coût du crédit dans la zone euro, est de 4%. Les économistes s'attendent à une hausse de 25 points de base en septembre.
"Les perspectives (économiques dans la zone euro) sont les meilleures depuis des années", souligne le Fonds, ajoutant que l'économie européenne "passe de la reprise à une embellie" qui devrait être "durable". Il réitère ses prévisions, revues en hausse la semaine dernière, d'une croissance de 2,6% pour la zone euro en 2007 et de 2,5% en 2008.
"La croissance tourne autour de 2,5%, les déficits sont sensiblement plus bas qu'il y a quelques années", la croissance des exportations est "solide" et la situation de l'emploi devrait continuer à s'améliorer, commente le FMI. En revanche, souligne-t--il, "les pressions inflationistes pourraient augmenter progressivement", en raison notamment des risques de hausse des salaires et des augmentations toujours plus fortes de la masse monétaire M3, indicateur avancé d'inflation en zone euro.
De ce fait, "de nouvelles mesures de politique monétaire seront probablement nécessaires", selon l'institution, qui table comme la BCE sur une inflation de 2% dans la zone euro en 2007 et en 2008. En juillet, ce taux s'est établi à 1,8%.
Par ailleurs, le FMI indique que l'intégration du secteur financier est essentielle "pour stimuler les perspectives de croissance de l'Europe". Si l'organisme reconnaît que "ce qui a été accompli à ce jour est majeur", il déplore qu'il y ait "encore des obstacles" à cette intégration.
L'intégration du marché de détail notamment "est à la traîne, particulièrement dans le secteur bancaire, par certains aspects le moins européanisé de l'économie", ajoute-t--il.
Selon le FMI, "cela prendra encore du temps avant que les initiatives européennes ne produisent tous leurs fruits". (Avec AFP)
la source: Les echos .
Une nouvelle hausse des taux d'intérêt par la Banque centrale européenne (BCE) sera "probablement nécessaire" pour stabiliser l'inflation sous les 2% dans la zone euro, estime le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié ce 31 juillet.
"La stabilisation de l'inflation sous la barre des 2% pourrait bien nécessiter un nouveau resserrement progressif de la politique monétaire", anticipe le FMI. Actuellement, le principal taux directeur de la BCE, qui détermine le coût du crédit dans la zone euro, est de 4%. Les économistes s'attendent à une hausse de 25 points de base en septembre.
"Les perspectives (économiques dans la zone euro) sont les meilleures depuis des années", souligne le Fonds, ajoutant que l'économie européenne "passe de la reprise à une embellie" qui devrait être "durable". Il réitère ses prévisions, revues en hausse la semaine dernière, d'une croissance de 2,6% pour la zone euro en 2007 et de 2,5% en 2008.
"La croissance tourne autour de 2,5%, les déficits sont sensiblement plus bas qu'il y a quelques années", la croissance des exportations est "solide" et la situation de l'emploi devrait continuer à s'améliorer, commente le FMI. En revanche, souligne-t--il, "les pressions inflationistes pourraient augmenter progressivement", en raison notamment des risques de hausse des salaires et des augmentations toujours plus fortes de la masse monétaire M3, indicateur avancé d'inflation en zone euro.
De ce fait, "de nouvelles mesures de politique monétaire seront probablement nécessaires", selon l'institution, qui table comme la BCE sur une inflation de 2% dans la zone euro en 2007 et en 2008. En juillet, ce taux s'est établi à 1,8%.
Par ailleurs, le FMI indique que l'intégration du secteur financier est essentielle "pour stimuler les perspectives de croissance de l'Europe". Si l'organisme reconnaît que "ce qui a été accompli à ce jour est majeur", il déplore qu'il y ait "encore des obstacles" à cette intégration.
L'intégration du marché de détail notamment "est à la traîne, particulièrement dans le secteur bancaire, par certains aspects le moins européanisé de l'économie", ajoute-t--il.
Selon le FMI, "cela prendra encore du temps avant que les initiatives européennes ne produisent tous leurs fruits". (Avec AFP)
la source: Les echos .
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