Il est clair que la menace de voir le second round des négociations entre le Maroc et le Front Polisario autour du conflit sur le Sahara occidental aller vers une impasse est aujourd’hui très palpable.
La toute récente déclaration du roi prononcé avant-hier à Tanger à l’occasion du 8e anniversaire de son intronisation en est la preuve. Ce dernier, qui vient tout simplement de rejeter toute éventualité d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, s’entête à déclarer que «la seule solution et ultime solution pour régler ce conflit artificiel est le projet d’autonomie consensuel sous la souveraineté du Maroc et rien d’autre que ce projet d’autonomie».
Cette déclaration qui sonne comme une véritable provocation et qui traduit sans équivoque aucune un campement des plus rigides du Maroc sur sa position de colonisateur a suscité aussitôt une vive réaction du Front Polisario et du gouvernent de la RASD. Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a déclaré que le gouvernement marocain «menace d’anéantir les efforts méritoires déployés par le secrétaire général de l’ONU, son envoyé personnel et par de nombreuses bonnes volontés à travers le monde», a rapporté le service de presse sahraoui SPS en citant une déclaration écrite du président sahraoui. La proposition du roi marocain d’aller négocier «mais uniquement à propos de l’autonomie, toute l’autonomie et rien que l’autonomie» a été considérée par Mohamed Abdelaziz comme «un diktat que le peuple sahraoui ne saurait accepter ni aujourd’hui, ni demain et visant à pervertir un processus de décolonisation, à imposer une parodie de solution négociée et à transformer les Nations unies en une simple chambre d’enregistrement». Le SG du Front Polisario a déclaré à ce propos qu’il «s’agit là d’une position rédhibitoire, négative et de mauvais augure pour le prochain round de négociations, car de la sorte, le Maroc entend imposer, au préalable, sa vision annexionniste, et donc non négocier la solution qui doit être, comme le demande l’ONU, mutuellement acceptable et garantissant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental».
Revenant à la volonté de Mohamed VI d’ imposer son projet d’autonomie, Mohamed Abdelaziz a déclaré que «l’autonomie ne peut être au plus qu’une option comme celle de l’indépendance, lesquelles doivent être soumises au choix démocratique et souverain du peuple sahraoui à travers un référendum d’autodétermination libre et transparent, organisé et supervisé par l’ONU». Trouvant alors que le roi du Maroc fait «fi des résolutions des Nations unies et notamment la 1754 qui a appelé pour des négociations sans préalables entre les parties en vue de parvenir à une solution politique, mutuellement acceptable garantissant le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental», le président de la RASD l’a accusé de vouloir «s’arroger le droit de fixer unilatéralement les règles du jeu en imposant le cadre et la finalité des négociations», avant d’ajouter que «cette tentative de travestir la réalité, de dévoyer le processus de décolonisation du Sahara occidental en recourant à la manipulation et à l’interprétation fallacieuse du droit révèle au grand jour une volonté de perpétrer le fait accompli colonial et saper les efforts de paix de la communauté internationale».
Il est à signaler que les manœuvres marocaines de pousser les négociations dans l’impasse étaient déjà prévisibles lors du premier round des négociations en juin, avec la provocation de la délégation marocaine et son stratagème d’ imposer le plan d’autonomie, et les représentants du Corcas. Reste quand même à rappeler que le roi Mohamed VI a déclaré que «son pays ira au deuxième round des négociations avec le Front Polisario et aussi longues et laborieuses que puissent être les négociations, nous garderons notre main tendue en direction de toutes les vraies parties concernées par un règlement politique de ce différend artificiel, dans l’espoir de les convaincre de l’opportunité historique qu’offrent ces négociations».
Pour sa part, le président sahraoui a indiqué que le Front Polsario «toujours animé de la volonté sincère de faire avancer et aboutir le processus de paix sera au rendez-vous de Manhasset en vue de l’application, à la lettre et à l’esprit, de la résolution 1754 (2007) du Conseil de sécurité». une chose est sûre, c’est que ce second round s’annonce déjà assez rude et que le conflit risque encore une fois de se retrouver dans une véritable impasse.
La toute récente déclaration du roi prononcé avant-hier à Tanger à l’occasion du 8e anniversaire de son intronisation en est la preuve. Ce dernier, qui vient tout simplement de rejeter toute éventualité d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, s’entête à déclarer que «la seule solution et ultime solution pour régler ce conflit artificiel est le projet d’autonomie consensuel sous la souveraineté du Maroc et rien d’autre que ce projet d’autonomie».
Cette déclaration qui sonne comme une véritable provocation et qui traduit sans équivoque aucune un campement des plus rigides du Maroc sur sa position de colonisateur a suscité aussitôt une vive réaction du Front Polisario et du gouvernent de la RASD. Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a déclaré que le gouvernement marocain «menace d’anéantir les efforts méritoires déployés par le secrétaire général de l’ONU, son envoyé personnel et par de nombreuses bonnes volontés à travers le monde», a rapporté le service de presse sahraoui SPS en citant une déclaration écrite du président sahraoui. La proposition du roi marocain d’aller négocier «mais uniquement à propos de l’autonomie, toute l’autonomie et rien que l’autonomie» a été considérée par Mohamed Abdelaziz comme «un diktat que le peuple sahraoui ne saurait accepter ni aujourd’hui, ni demain et visant à pervertir un processus de décolonisation, à imposer une parodie de solution négociée et à transformer les Nations unies en une simple chambre d’enregistrement». Le SG du Front Polisario a déclaré à ce propos qu’il «s’agit là d’une position rédhibitoire, négative et de mauvais augure pour le prochain round de négociations, car de la sorte, le Maroc entend imposer, au préalable, sa vision annexionniste, et donc non négocier la solution qui doit être, comme le demande l’ONU, mutuellement acceptable et garantissant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental».
Revenant à la volonté de Mohamed VI d’ imposer son projet d’autonomie, Mohamed Abdelaziz a déclaré que «l’autonomie ne peut être au plus qu’une option comme celle de l’indépendance, lesquelles doivent être soumises au choix démocratique et souverain du peuple sahraoui à travers un référendum d’autodétermination libre et transparent, organisé et supervisé par l’ONU». Trouvant alors que le roi du Maroc fait «fi des résolutions des Nations unies et notamment la 1754 qui a appelé pour des négociations sans préalables entre les parties en vue de parvenir à une solution politique, mutuellement acceptable garantissant le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental», le président de la RASD l’a accusé de vouloir «s’arroger le droit de fixer unilatéralement les règles du jeu en imposant le cadre et la finalité des négociations», avant d’ajouter que «cette tentative de travestir la réalité, de dévoyer le processus de décolonisation du Sahara occidental en recourant à la manipulation et à l’interprétation fallacieuse du droit révèle au grand jour une volonté de perpétrer le fait accompli colonial et saper les efforts de paix de la communauté internationale».
Il est à signaler que les manœuvres marocaines de pousser les négociations dans l’impasse étaient déjà prévisibles lors du premier round des négociations en juin, avec la provocation de la délégation marocaine et son stratagème d’ imposer le plan d’autonomie, et les représentants du Corcas. Reste quand même à rappeler que le roi Mohamed VI a déclaré que «son pays ira au deuxième round des négociations avec le Front Polisario et aussi longues et laborieuses que puissent être les négociations, nous garderons notre main tendue en direction de toutes les vraies parties concernées par un règlement politique de ce différend artificiel, dans l’espoir de les convaincre de l’opportunité historique qu’offrent ces négociations».
Pour sa part, le président sahraoui a indiqué que le Front Polsario «toujours animé de la volonté sincère de faire avancer et aboutir le processus de paix sera au rendez-vous de Manhasset en vue de l’application, à la lettre et à l’esprit, de la résolution 1754 (2007) du Conseil de sécurité». une chose est sûre, c’est que ce second round s’annonce déjà assez rude et que le conflit risque encore une fois de se retrouver dans une véritable impasse.
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