voila une plume et un coeur, je cherche de l'encre et une feuille, j'ouvre mon tiroire, rien ne s'y trouve rien n'y est rangé, je regarde le fond de ce maudit tiroires, je croit bien que j'y est jetté mes années passées, j'y enfoure ma main et gratte de toutes mes force peut-être que ses taches noirs s'effaceront; effacer oui et oublier, si je pouvais ne garder que le coté blanc, le blanc de mes amours passés, le blanc de ma ville adoré, le blanc de ses sourires échangés. Est-ce que le passé revient? on me dit que la vie est tel une roue, j'ai entendu qu'après la pluie vient le beau temps, j'attend, oui je patiente peut-être qu'en grattant assez fort je pourrais faire revenir le beau temps, il me manque. Je gratte avec insistance, je sens tout mon être dans ces mains, est-ce du sang? on m'a dit que le rouge c'est les passions, on m'a dit que le rouge est l'amour, et je sais que c'est la couleur de la colère. N'étais-je pas à la recherche d'une feuille et d'encre?
Maudit tiroire, si je te casse je n'aurai plus de ces taches noirs, mais le blanc aussi, et si je te brises tu seras de mon passé.
Maudit tiroire, je recollerai tes morceaux, ces bouts de bois, bouts de moi, sal tirroire tu m'as apporté le chagrin passé et enfoui mon bonheur, t'as gaché mon inspiration.
Ni de feuille ni d'encre.
Maudit tiroire, si je te casse je n'aurai plus de ces taches noirs, mais le blanc aussi, et si je te brises tu seras de mon passé.
Maudit tiroire, je recollerai tes morceaux, ces bouts de bois, bouts de moi, sal tirroire tu m'as apporté le chagrin passé et enfoui mon bonheur, t'as gaché mon inspiration.
Ni de feuille ni d'encre.
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