Ma vie
Fleur a peine éclose et déjà éclatante,
Chaque année un pétale s'ajoute à tes couleurs
Et je suis tout heureux de le voir apparaitre.
Mon désert est fécond par ta douce présence.
Ne me demande pas comment j'ai vécu
Enfant, je révais d'être adulte d'être fort;
adulte je comprends ma faiblesse et mon tort
car si l'enfant est fort c'est qu'il est innocent
et je suis loin de l'être, je deviens hypocryte.
des réminiscences de mon profond passé défilent
et remontent le cours sinueux de mes obscures pensées.
Je me revois enfant, jouant avec l'argile,
façonnant des êtres étranges auquels je parlais
La lumière aveuglante que je voyais à cet age
au fond d'un dédale qu'il me fallait franchir
s'éloigne de plus en plus je ne puis la saisir
elle s'assombrit chaque jour davantage
Je me revois il y a donc si longtemps
auprès de mon père, j'avais alors quatre ans
et m'apprétais à conquérir le monde.
mais le monde pour moi était mon horizon
J'étais donc assis et je vis une lumière
aveuglante, effrayante s'étaler sur la terre
je levai les yeux au ciel fixant l'infini
et je vis les tènèbre déchirées par une main
c'était le destin qui voulait me saisir
Pourquoi vis tu si ce n'est pour souffrir
me cria une voix du tréfond des espaces
Je fus saisi de peur, je criai, je courus
et sur les genoux de mon père je pris place.
Il me calma et dit, il t'appartient mon fils
de plier le destin d'en faire ton esclave
et m'expliqua alors que tout est volonté,
d'adapter toute chose, de ne pas s'adapter.
mais c'était trop ardu, je n'etais qu'un gamin
maintenant je sais mais hélas ne suis plus
je ne suis qu'une momie, sarcophage ambulant
qui ne sait ou il va qui suit un labyrinthe
entouré de néant et de vide glacial..
Fleur a peine éclose et déjà éclatante,
Chaque année un pétale s'ajoute à tes couleurs
Et je suis tout heureux de le voir apparaitre.
Mon désert est fécond par ta douce présence.
Ne me demande pas comment j'ai vécu
Enfant, je révais d'être adulte d'être fort;
adulte je comprends ma faiblesse et mon tort
car si l'enfant est fort c'est qu'il est innocent
et je suis loin de l'être, je deviens hypocryte.
des réminiscences de mon profond passé défilent
et remontent le cours sinueux de mes obscures pensées.
Je me revois enfant, jouant avec l'argile,
façonnant des êtres étranges auquels je parlais
La lumière aveuglante que je voyais à cet age
au fond d'un dédale qu'il me fallait franchir
s'éloigne de plus en plus je ne puis la saisir
elle s'assombrit chaque jour davantage
Je me revois il y a donc si longtemps
auprès de mon père, j'avais alors quatre ans
et m'apprétais à conquérir le monde.
mais le monde pour moi était mon horizon
J'étais donc assis et je vis une lumière
aveuglante, effrayante s'étaler sur la terre
je levai les yeux au ciel fixant l'infini
et je vis les tènèbre déchirées par une main
c'était le destin qui voulait me saisir
Pourquoi vis tu si ce n'est pour souffrir
me cria une voix du tréfond des espaces
Je fus saisi de peur, je criai, je courus
et sur les genoux de mon père je pris place.
Il me calma et dit, il t'appartient mon fils
de plier le destin d'en faire ton esclave
et m'expliqua alors que tout est volonté,
d'adapter toute chose, de ne pas s'adapter.
mais c'était trop ardu, je n'etais qu'un gamin
maintenant je sais mais hélas ne suis plus
je ne suis qu'une momie, sarcophage ambulant
qui ne sait ou il va qui suit un labyrinthe
entouré de néant et de vide glacial..
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