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Moumen Khalifa sera fixé sur son sort le 29 août prochain

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    Moumen Khalifa sera fixé sur son sort le 29 août prochain
    Par AFP le 02/08/2007 à 17:27



    La justice britannique décidera du sort de l'ex-magnat algérien Rafik Khalifa le 29 août en statuant sur la demande d'extradition de la France, à laquelle ses avocats s'opposent arguant qu'il n'y est pas formellement poursuivi.

    A l'issue de l'audience devant le tribunal de Westminster à Londres, le juge Anthony Evans a annoncé la mise en délibéré de sa décision sur l'extradition au 29 août et le maintien en détention du golden boy déchu, déjà condamné par contumace à la réclusion à perpétuité en Algérie.

    Présent dans le box des accusés, Rafik Khalifa, fine moustache et petit bouc, est apparu avec le teint blafard et les joues creusées. Il est resté silencieux tout au long de l'audience qui a duré près d'une heure trente.

    M. Khalifa, 40 ans, a été arrêté le 27 mars en Grande-Bretagne où il s'était réfugié, dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen délivré par le tribunal de grande instance de Nanterre (région parisienne). La justice française enquête sur des malversations présumées survenues au sein du groupe Khalifa, dans les ex-sociétés Khalifa Airways, Antinéa Airlines, (transport aérien), et Khalifa Rent-a-Car (KRC, location de voitures), toutes enregistrées en France. Le parquet de Nanterre a ouvert fin 2003 une information judiciaire pour "abus de confiance, banqueroute par détournement d'actifs, banqueroute par dissimulation de comptabilité, blanchiment en bande organisée".

    Mais selon Richard Job, un de ses avocats, Rafik Khalifa ne peut être extradé comme le demande la France car il n'y est pas personnellement mis en cause. "Le tribunal doit protéger ses droits. Une personne ne peut être extradée que si elle est poursuivie, pas pour être interrogée", a-t-il affirmé, soulignant que "M. Khalifa n'est pas accusé en France". L'argument a été balayé par le représentant de la justice française, Mark Summers, selon qui l'établissement d'un mandat d'arrêt par la France signifiait que la justice française entendait le poursuivre.

    Aucun juge français n'a entendu Rafik Khalifa en vue d'une éventuelle mise en examen car il ne se trouve pas sur le territoire français. Selon Mark Summers, M. Khalifa est soupçonné d'avoir détourné de l'argent, des titres et des actifs appartenant aux compagnies du groupe Khalifa, causant ainsi leur liquidation et le licenciement de plus de cent salariés et laissant une dette de plus de 90 millions d'euros. Trois personnes ont été mises en examen fin mai en France dans cette affaire, dont la femme de Rafik Khalifa.

    Rafik Khalifa avait édifié un empire diversifié dans la banque, le transport aérien, le bâtiment, l'immobilier, la télévision et la location de voitures de luxe avant d'être inquiété par la justice algérienne à partir de 2002. En Algérie, il a été reconnu coupable le 22 mars d'"association de malfaiteurs, vol qualifié, détournement de fonds, faux et usage de faux".

    L'Algérie cherche elle aussi à obtenir son extradition mais la justice britannique n'a pas reçu de demande d'extradition, ont souligné jeudi les avocats de M. Khalifa.

    tout sur l'Algerie.

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