Le coup de gueule de Bouteflika

[SAM.1800]

Attribution des terrains à Oran Le coup de gueule de Bouteflika

par Hamid Guemache

Le président Abdelaziz Bouteflika a achevé hier sa visite de trois jours à Oran. Après deux jours plutôt calmes, le chef de l'Etat a sévèrement critiqué le mode d'attribution par adjudication des terrains aménagés par l'Agence foncière d'Oran pour accueillir des investisseurs du côté de l'aéroport international. «L'adjudication est une action spéculative, je ne suis pas d'accord avec ce mode. Ces terrains appartiennent à l'Etat, même s'ils sont proches de la Sebkha. D'ailleurs, tout appartient à l'Etat, même la commune est la propriété de l'Etat», a dit le Président qui a suggéré d'opter pour la concession dans l'attribution des terrains aux investisseurs. L'Agence foncière d'Oran met en vente par adjudication des terrains de 5.000 m² à 50.000 m² à Oran, sur un terrain situé près de l'autoroute qui mène vers l'aéroport. Après les critiques du Président, l'Agence foncière ne devra pas tarder à revoir le mode d'attribution en optant pour la concession, formule qui permet en effet de choisir des investissements au lieu du gain facile que représente la vente des terrains, dans un contexte de pénurie du foncier industriel. Les investisseurs étrangers et nationaux se plaignent souvent du manque de terrains pour lancer leurs projets. L'initiative de l'Agence foncière, dans sa tentative de revenir à son métier de base qui est l'aménagement des terrains, ne cadre pas avec la politique foncière du Président basée sur la priorité aux investissements créateurs d'emplois et de richesses dans l'attribution des terrains.

Sur le site de la Grande Mosquée d'Oran, le chef de l'Etat a demandé des explications au ministre des Affaires religieuses sur le retard dans l'inscription de ce projet qui traîne depuis des années. Le Président a donné des instructions pour faire de cette mosquée un véritable chef-d'oeuvre architectural. «Les artisans sont disponibles à Nedroma. Il faut faire appel à eux. Ils sont prêts à travailler. J'insiste sur les sculptures à l'intérieur de la mosquée, elles doivent être conformes à la culture arabo-islamique», a dit le Président qui a demandé l'inscription de ce projet pour l'achever rapidement. Lancée en 1994, la Grande Mosquée d'Oran (capacité de 16.900 places) n'est pas encore achevée, faute de financements. Il reste encore 3,5 milliards de dinars pour achever les travaux. L'association Ibn Badis a collecté près de 170 millions de dinars auprès de la population à travers le pays. La mosquée Ibn Badis se trouve au rond-point de Cité Djamel, sur le troisième périphérique, près de la future direction régionale de Sonatrach. Le Président a ensuite posé la première pierre pour la réalisation de la trémie de Cité Djamel et s'est rendu sur le site de l'entreprise Ionis à la zone industrielle d'Es-Sénia. Cette entreprise exporte ses produits partout dans le monde: Italie, France, Chine, USA, Argentine, Belgique, etc. Le chef de l'Etat a visité le chantier du nouveau marché de gros à El-Kerma dont l'achèvement des travaux est prévu en 2008. «Cette visite a donné des réponses sur les attentes des citoyens concernant les problèmes d'eau, de transport urbain et l'éradication des bidonvilles», se félicite le maire d'Oran, Nouredine Boukhatem. «Cette visite va relancer l'activité économique à Oran. C'était nécessaire que le Président vienne ici», a dit Kada Benatia, député du RND.

ZERHOUNI : «ENQUETE EN COURS
SUR LE RELOGEMENT DES PLANTEURS»

En marge de la visite, le ministre de l'Intérieur Zerhouni a déclaré au sujet des récentes émeutes qui ont suivi les opérations de relogement de Haï Snaouber (ex-Planteurs): «Ceux qui ont saccagé les locaux de l'OPGI ne sont pas des Planteurs. Il y a une enquête sur l'attribution des logements et nous avons reçu 287 recours. Les dossiers seront traités, mais je tiens à rendre hommage aux gens qui ont travaillé sur ce projet. Le chef de daïra d'Oran a fait du bon travail. Il y a eu des propos racistes contre lui. Le relogement de toutes les familles des Planteurs sera achevé dans deux ans. Aucun responsable ne s'est attaqué à ce bidonville depuis 1962».



Q.D'ORAN

[Avucic]

Vente de terrains appartenant à l'État comme le souligne le chef d'État.

S'il est vraiment concerné, qu'il est honnete dans sa boutade je lui suggérerai qu'il opte à la Location Bail de ces terrains!

Ainsi, la personne (ou compagnie) qui construit sur ces terrains, peuvent prendre disons un bail de 25, 50 ou 99 ans.
Un loyer est fixé, avec des augmentations disons tous les 5 ans... au taux d'inflation.

Si le locataire veut vendre, qu'il vende ses biens immobiliers... et le nouveau venu assume le loyer (bail).

Ça sera de loin plus avantageux pour le pays.

Il suffit d'y penser et surtout d'agir!

[Gharib38]

Trés bonne idée Avucic, c´est exactement le meme procedé comme á l´ex RDA.

[TouKo]

Si les coups de gueule du président sont tout à fait justifiés je ne comprend pas son manque de fermeté.
L'algérien lambda a remarqué depuis longtemps l'incompétence de beaucoup de ministres et la moindre des choses aurait été de les virer sur le champ, de faire l'enquête en cas d'enrichissement injustifié et de les punir séverement en cas de trahison de la confiance du peuple.
Moi perso et les miens nous avons voté pour boutef.Pour qu'il fasse le ménage et dératise l'éxécutif.Nous n'avons pas voté pour ces incapables mafiosis, pour ce ramassis de nuisibles et saigneurs locaux de pacotille.
Où est le ministre du travail, celui de l'éducation, celui de la recherche, celui des algériens de l'étranger, celui de la culture, celui du social etc....Enfin bref ça fout un coup au moral.

Voici un bon article de liberté dénonçant ces incapables dont certains ne veulent pas déclarer leurs patrimoine et pourtant ...

La visite d’Oran a démontré les limites de la gestion de certains ministres
Bouteflika, les coups de gueule et le statu quo


Par : Zahir Benmostepha
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Le président de la République aura cassé pas mal de tabous depuis son investiture, particulièrement avec des actions audacieuses et des coups d’éclat que l’on n’aurait jamais prêtés dans pareille conjoncture à une personnalité, fût-elle un chef d’État. Abdelaziz Bouteflika a ébranlé des certitudes, bousculé des situations qu’on croyait jusque-là acquises pour longtemps.

Personne n’échappait, et personne n’échappe toujours pas à ses coups de gueule et ses coups de colère. Avec son accession à la magistrature suprême, l’Algérie venait d’hériter d’une autre manière de faire de la politique. Une manière de faire qui amenait l’opinion publique à décrypter les propos et gestes présidentiels, du reste fortement médiatisés, sous le prisme d’une remise en cause tellement convaincante qu’elle fait à chaque fois exploser l’applaudimètre. Et pour cause, cette manière de faire de la politique tranche superbement avec cette autre politique “mode d’emploi” éculée, dont l’obsolescence n’a eu que cette servitude à entretenir les replis frileux qui contrarient une Algérie qui veut avancer. Le décor des premiers pas de sa mandature, où tout paraît si simple, reste toujours planté, et la dernière visite d’Abdelaziz Bouteflika à l’ouest du pays en donne l’illustration. Bains de foule, poignées de main, discussions avec les citoyens… mais aussi coups de gueule, de colère, dépit… qui montrent bien qu’il reste toujours dans la trajectoire. On aurait dit que le président de la République était en campagne. L’enthousiasme qu’il suscite au sein de la population à travers son périple d’Est en Ouest, à Constantine, Annaba, Sétif, Mostaganem, Oran, montre bien que sa cote de popularité est restée intacte. Surtout quand le premier magistrat fustigeait, par exemple, un membre du gouvernement sur telle défaillance, tel autre sur un manquement et tançait un haut responsable sur son manque de sens du jugement. Quand il exigeait une enquête sur telle attribution de logements contestée par les citoyens, ordonnait la suppression des logements F2 par exemple… On ne saurait applaudir assez, sauf à rappeler que le président de la République avait déjà parlé, il y a deux ou trois années, de ces problèmes, avait fait les mêmes remarques, avait donné les mêmes orientations, les mêmes directives… Bouteflika disait la semaine passée : “On ne détruit pas des bidonvilles pour en construire d’autres.” Et exigeait : “Dès qu’on détruit, il faut qu’il y ait un projet de prévu. Il faut une fermeté implacable de la part des autorités.” On sera tenté de dire que le président de la République prêche dans un désert si l’on se rappelle qu’il a formulé la même sentence à Constantine, il y a de cela deux années, et fait la même exigence. Quel aveu voulait signifier alors Abdelaziz Bouteflika lors de son passage à Oran quand il s’étonna qu’on réalise encore des F2 ? Il ne sera pas inutile de rappeler à ce propos que le premier magistrat du pays insistait, deux années plus tôt, à l’est du pays, lourdement sur la réalisation des F3 parce que ces derniers s’adaptaient mieux à notre pays qui compte une moyenne de sept membres par famille. Quel aveu voulait encore signifier le président de la République quand il s’étonna qu’on construise encore, alors que la réalisation du million de logements a atteint sa vitesse de croisière, des cités qui ressemblent à des prisons ? Ou encore quand il déclara qu’il ne voulait plus inaugurer des infrastructures qu’il a déjà inaugurées ? Le soupçonnera-t-on de démagogie et de populisme ou relèverait-on, au contraire, que le président de la République est en train d’évoluer dans une sphère autre que celle où évolue son Exécutif ? Il est vrai que dans un cas comme dans l’autre, ce serait faire injure à la capacité de Abdelaziz Bouteflika à rebondir et à retourner les pires situations. Mais saurons-nous expliquer cette récurrence de coups de gueule présidentiels qui tendent à ressembler à un coup d’épée dans l’eau ? On se souvient de ce coup de colère du président de la République, apostrophant publiquement des membres du gouvernement : “Vous m’avez menti en Conseil des ministres !” Le bon usage politique aurait dicté aux ministres mis en cause publiquement de présenter leur démission, à défaut d’être limogés sur-le-champ par le président de la République.Comme devraient l’être tous ceux qui sont convaincus de défaillance dans l’application des lois et règlements ou tous ceux qui prennent des libertés avec les engagements publics du chef de l’État sur des questions qui mettent en jeu son crédit auprès des citoyens. De démissions ou de limogeages, il n’en sera rien, à croire que le premier magistrat du pays ne dispose pas de solution de rechange, donc obligé de composer avec ce qu’il “a sous la main”.

Zahir Benmostepha

[racdavid]

Touko

Touko,... tu dis que tu as voté pour boutef pour faire le menage et que tu n'as pas voté pour des mafiosis.....a mon avie le parrain de la mafia est incarné en Boutef,....

Je pense que vous serrez vite decu de Boutef, car tt ses engagement non pas ete tenu, de la concorde civileet l'insecurité qui continu a tuer le peuple, et les chantiers mal realisés, hors-normes car distribuer entre pot et amis de facon a gagner le max d'argent de la cagnote de 100 Milliards $.....moi je te dis, Boutef est la MAFIA a voir son blocage de liberte d'expression et le journalisme, et son opposition a l'ouverture du champs mediatique, chose ou mm les arabes ont pu surmonter il y a 10 ans, et l'algerie traine comme un boulet,...

[Magharibi]

Ce n'est pas Boutef qu'il faut en vouloir mes ses employeurs qui gèrent tout des coulisses, les militaires..

[LYNX]

coup de gueule, gueule de loup!!!!!
boutef ne fait que s'enerver, l'algerie ne fait que regresser et le peuple lui ne peut que regarder!!

[hben]

coup de gueule, gueule de loup!!!!!
boutef ne fait que s'enerver, l'algerie ne fait que regresser et le peuple lui ne peut que regarder!!

Tu as tout dit!!!!

[absent]

SVP arretez avec ce genre de topic, les coups de gueule de boutoz sont un non-evenement, c'est les peuple qui devraient s'enerver contre lui puisque c'est lui qui est aux reines du pouvoir depuis voila maintenant 8 ans.

[SAM.1800]

boutef a inauguré une nouvelle université a mostaganem avec internat

[hben]

Bravo bravo!!!!

Tes photos sont sensées prouver quoi????

Tu crois que cette université a été construite avec l'argent de boutef???

[SAM.1800]

inauguration de beaucoup de logements sociaux a mostaganem et a oran

[SAM.1800]

hbenamara tu es de quelle region au juste ?????

[l'imprevisible]

Bonjour

La magie de L'or noir!

Pour ce qui est du petit travail fait jusque là c'est Un droit pour les citoyens et un devoir pour les locataires d'El Mouradia !

Donc la compagne de publicité est très mal venue

ceci dit pas mal la nouvelle technique de projection d'image !

seulement il faut prendre le temps de les analysé !

quelques exemples de petites questions :

Est ce que les délais de livraisons des projets ont étaient respectés ?
Y a t'il eu des dépassements de budgets ?a combien est ce qu'ils s'enlèvent?
Les normes de constructions et d'urbanisations ont elles étaient respectés?
Quelles sont les conditions d'accès au logements ?
Qui est prioritaires sur les listes?
Quels sont les projets économiques, culturels qui accompagnes les nouvelles zones urbaines?....etc

Tellement de questions "essentielles" est "primordiales" pour parler d'avancement !!

Il ne suffit pas d'applaudir il faut savoir être citoyen!

[SAM.1800]

Il ne suffit pas d'applaudir il faut savoir être citoyen!

moi je constate aussi ce qui disent la majorité des algeriens qu'il ya beaucoup de changement mais bien sur qu'il ya aussi un grand chemin a faire mais que veux-tu que je te dise tous le monde se prend pour ql 1 de credible mais bien sur reste a savoir et a prouver


comme dit le proverbe Algerien (L'em amcha khir mél aamia)