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Chaleur caniculaire et feux de forêts en Algérie

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  • Chaleur caniculaire et feux de forêts en Algérie

    Il pleut de la chaleur. La fin de semaine a été «brûlante» pour les Algériens sur tous les plans. En plus de l’augmentation du prix du lait, annoncée par le chef du gouvernement, ces derniers subissent une chaleur infernale depuis le début du mois.

    Cette canicule est engendrée par plusieurs feux de forêts. Des centaines de foyers d’incendies sont recensés à travers le pays. Des milliers d’hectares de forêts sont ravagés par les feux. Rien que pour la période allant du 21 au 27 juillet, la Direction générale des forêts a fait part de plus de 2000 ha de forêts détruits par le feu.

    Les régions du nord et de l’intérieur ont été les plus touchées par ce sinistre. Véritable catastrophe écologique. Une moyenne de 40°C sur le littoral. Entre 48 et 50°C à In Salah, lieu réputé comme étant l’un des plus chauds d’Algérie. Adrar et Tindouf n’ont pas été épargnées. Elles ont plié sous un soleil de plomb.

    La montée d’air chaud du Sud et le taux d’humidité excessivement élevé (70%) ont fait que plusieurs personnes ont dû être évacuées d’urgence vers les hôpitaux. Selon les services de la météorologie nationale, il était prévu même des vents de sable dans la journée d’hier.

    Cette vague de chaleur complique la santé des personnes souffrant de troubles respiratoires. Les personnes âgées ne sont pas épargnées. Elle est, toutefois, considérée comme «normale». Les statistiques montrent que le mercure avait déjà réalisé de telles performances, ces dernières années.
    La région nord du pays, qui a souffert de cette hausse inattendue de la température en réalisant plus de 40°C, a, cependant, connu une baisse significative, hier. 36°C à Alger et Béjaïa, 32°C à Oran et Tlemcen, Constantine et Guelma avec 40°C et 43°C respectivement, continuent à «rôtir» sous le soleil. Certaines régions du Sud connaîtront, elles aussi, des températures plus clémentes et relativement de saison. 42°C à Béchar, 45°C à Ghardaïa et 46°C à Tindouf. Tamanrasset se distingue avec ses 36° C, égalant la température qui règne au niveau de la capitale.

    La chaleur caniculaire, qui sévit depuis quelques jours déjà, a été, sans conteste, attisée par les feux de forêts. C’est sur toutes les lèvres. Ils se sont déclarés un peu partout. Rien que pour la wilaya de Blida, pour la période s’étalant du 28 au 31 juillet, 20 foyers d’incendies de forêts ont été dénombrés. Localiséé à El Affroun, Oued Djer et Aïn Romana, une dizaine a été maîtrisée. On pensait Blida épargnée. Aucun incident n’ayant été signalé, depuis le début de la campagne de lutte et de prévention contre les incendies. Mais 40°C à l’ombre, ça vous fait plier les genoux.

    A Aïn Defla, 337 ha de forêts ont été ravagés, du 22 au 28 juillet, par les feux de forêts, a indiqué la Conservation des forêts. De leur côté, les Algérois ne se sont pas précipités, ce jeudi, dans les grandes artères de la capitale. La chaleur caniculaire qui y régnait, était pour quelque chose. Les rues d’Alger n’étaient pas aussi fréquentées qu’à l’accoutumée. Bien qu’habitués à des températures plus ou moins élevées, on fait comme on peut pour s’acclimater. Le va-et-vient a pris un sacré coup de «fouet».

    Brasseries, cafés, tavernes et autres lieux «rafraîchissants» sont pris d’assaut par les citoyens. Le moment est aux boissons fraîches. On ne se bousculait pas aux vitrines. Le lèche-vitrine? Faudra repasser. Il ne fallait surtout pas s’arrêter. Le soleil ne rate pas sa cible. Chez les bouquinistes, le client se faisait rare...Comme chaque année, le citoyen est pris entre le marteau et l’enclume. Feux de forêts et remontée d’air chaud. Un cocktail infernal. Il doit prendre son mal en patience et attendre la fin de l’été. Une saison qui fait aussi le bonheur de certains. Quoi qu’il en soit, parmi les effets et les lourdes conséquences engendrées par cette vague de chaleur qui «calcine» depuis trois jours, de nombreuses régions du pays dont la capitale, apparaît la disparité, souvent «injuste», entre les modes de vie, celui aisé des riches et celui misérable des pauvres.

    Par L'Expression
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