Témoignage d’un citoyen sahraoui
7 April 2007
Nom complet: Mohamed Salem BOUSSOULA
Date de naissance: 1989 à El-Ayoune
Niveau d’étude : première année préparatoire (expulsé d’étude)
Date d’agression : 28 mars 2007, Avenue DADACH, quartier Maatallah, El-Ayoune, à 20 :30 GMT
J’ai été arrêté par une voiture de police transportant des agents de police en civil, le 28 mars 2007, vers 20 :30 GMT au quartier Maatalla, Avenue Sidi Mohamed DADACH, à El-Ayoune. Les agents de police m’ont obliger à monter dans leur voiture et se sont mis à me frapper et m’insulter. Ils m’ont ensuite bandé mes yeux. La voiture s’est dirigée vers une destination que je ne connais pas et s’est arrêté dans un lieu que je ne connais pas pour faire descende des personnes que je n’ai pas pu reconnaître car nous avions tous les yeux bandées. La voiture s’est alors dirigée vers une autre destination.
Une demi heure environs, plus tard, la voiture s’est arrêtée et les agents de police m’ont fait descendre et m’ont enlevé mes vêtements. Ils m’ont fait tombé par terre et l’un d’eux a pissé sur moi alors que le dénommé Mustapha a commencé à me frapper avec une grosse matraque sur ma poitrine ce qui m’a fait perdre conscience. Les policiers ont alors versé de l’eau sur ma tête et l’un d’eux s’est mis à me frapper à l’aide d’un câble électrique sur ma tête. Parmi ces policiers, il y avait les dénommés RABII, officier des Renseignement Général, et Hamid ELBAHRI, Adjoint du Wali deSûreté. Ils m’ont interrogé sur les activistes de l’Intifada et sur qui nous donne les drapeaux du Polisario. Ils m’ont aussi menacer d’être inculpé pour commerce des drogues et immigration clandestine.
http://asvdh.net/?p=214
7 April 2007
Nom complet: Mohamed Salem BOUSSOULA
Date de naissance: 1989 à El-Ayoune
Niveau d’étude : première année préparatoire (expulsé d’étude)
Date d’agression : 28 mars 2007, Avenue DADACH, quartier Maatallah, El-Ayoune, à 20 :30 GMT
J’ai été arrêté par une voiture de police transportant des agents de police en civil, le 28 mars 2007, vers 20 :30 GMT au quartier Maatalla, Avenue Sidi Mohamed DADACH, à El-Ayoune. Les agents de police m’ont obliger à monter dans leur voiture et se sont mis à me frapper et m’insulter. Ils m’ont ensuite bandé mes yeux. La voiture s’est dirigée vers une destination que je ne connais pas et s’est arrêté dans un lieu que je ne connais pas pour faire descende des personnes que je n’ai pas pu reconnaître car nous avions tous les yeux bandées. La voiture s’est alors dirigée vers une autre destination.
Une demi heure environs, plus tard, la voiture s’est arrêtée et les agents de police m’ont fait descendre et m’ont enlevé mes vêtements. Ils m’ont fait tombé par terre et l’un d’eux a pissé sur moi alors que le dénommé Mustapha a commencé à me frapper avec une grosse matraque sur ma poitrine ce qui m’a fait perdre conscience. Les policiers ont alors versé de l’eau sur ma tête et l’un d’eux s’est mis à me frapper à l’aide d’un câble électrique sur ma tête. Parmi ces policiers, il y avait les dénommés RABII, officier des Renseignement Général, et Hamid ELBAHRI, Adjoint du Wali deSûreté. Ils m’ont interrogé sur les activistes de l’Intifada et sur qui nous donne les drapeaux du Polisario. Ils m’ont aussi menacer d’être inculpé pour commerce des drogues et immigration clandestine.
Ensuite, ils m’ont remonté dans la voiture qui s’est dirigée vers la ville d’El-Ayoune. En arrivant près d’un point de control situé à l’entrée nord de la ville, ils m’ont poussé de la voiture et je suis tombé par terre et ont jeté sur moi mes vêtements. Ils m’ont laissé dans ce lieu où je suis resté un moment pour reprendre mon souffle et j’ai essayé de marcher lentement vers la ville. Je ne suis arrivé chez moi que tard dans la nuit.
En ce moment je porte des blessures sur tout mon corps et je souffre de douleurs aigues au niveau de ma tête.http://asvdh.net/?p=214
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