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Enfin ! un statut décent pour le chercheur algérien

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  • Enfin ! un statut décent pour le chercheur algérien

    Une nouvelle grille de salaires pour cette catégorie professionnelle

    Le projet de décret portant statut particulier des chercheurs permanents, élaboré par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en application de l’ordonnance n° 06-03 du 15 juillet 2006, est en effet avantageux pour nos universitaires sur la question des salaires, mais recèle quand même certaines zones d’ombre qui les laissent dans l’expectative.

    Ce nouveau statut qui s’applique, notons-le, aux chercheurs qui exercent une activité permanente de recherche au sein des établissements publics à caractère scientifique et technologique, des unités de recherche et des services de recherche, vise, selon ses concepteurs, “à préserver leur liberté d’analyse et d’interprétation scientifique”. En vertu de quoi, les corps des chercheurs, autrement dit, directeur de recherche, maître de recherche, chargé de recherche, attaché de recherche et assistant de recherche, verront leurs salaires mensuels pratiquement doubler. En effet, un directeur de recherche verra, selon la grille proposée, son salaire de base arrêté à 112 500 dinars et peut même espérer atteindre les 150 000 dinars s’il dispose d’un bon échelon indiciaire. Le maître de conférences et le maître de recherche habilités peuvent, eux, prétendre à un salaire de base de 100 000 dinars. Quant au maître-assistant, il percevra un salaire de base de 71 250 dinars, alors que l’attaché de recherche et l’assistant de recherche verront leurs salaires de base respectifs élevés à 60 000 dinars et 38 750 dinars. Ces corps de chercheurs bénéficient, en outre, d’un congé annuel calculé à raison de 3,75 jours par mois de travail sans que la durée légale n’excède 45 jours par année de travail. Selon le projet en question, les directeurs de recherche et les maîtres de recherche disposent, après cinq années d’exercice effectif, d’une période d’activité scientifique d’une année auprès d’institutions ou d’organismes étrangers de recherche et ce, pour contribuer à la promotion de nouvelles activités scientifiques pour la mise en place de nouvelles structures ou services scientifiques ou pour l’acquisition de nouvelles connaissances scientifiques et technologiques. L’État accorde, lit-on encore dans cet avant-projet, aux chercheurs qui en font la demande, au départ à la retraite, un prêt avec une bonification sur le taux d’intérêt courant, pour la réalisation de projets d’investissement, notamment les projets innovants qui valorisent les activités de la recherche scientifique et du développement technologique ou ceux qui nécessitent l’utilisation de nouvelles connaissances scientifiques et/ou technologiques dans les domaines de la technologie, de l’économie, de l’agriculture, des services, de l’éducation, de la culture et de l’art. Si les inventions, brevets, découvertes et autres produits de valorisation réalisés sous forme de prototype ou sur support écrit, audiovisuel, multimédia ou informatique, par les chercheurs, dans le cadre de leurs activités de recherche scientifique, restent la propriété des entités dans lesquelles ils travaillent, ils bénéficieront toutefois des droits d’auteur conformément à la législation en vigueur. Le texte prévoit également une prime d’encouragement et d’incitation à la production scientifique et technologique pour toutes invention, innovation, découverte et tout travail scientifique et technologique original, en rapport avec les activités des chercheurs, objet de brevet en exploitation ou bien de brevets déposés auprès d’organismes de propriété intellectuelle ou industrielle. Les modalités d’octroi de cette prime sont fixées en fonction de la nature de la valorisation des résultats de la recherche, de la cotation de la revue et de l’impact économique, social et culturel. Cependant, les chercheurs reconnus coupables ou complices de tout acte de plagiat, de falsification de résultats ou de fraude en relation avec les travaux scientifiques encourent une sanction disciplinaire du 4e degré sans préjudice des droits que pourraient faire valoir les victimes.
    Ce que ne dit pas par contre le texte, c’est par exemple si le chercheur peut prétendre à un salaire dans son activité d’enseignement qui vient ainsi s’ajouter à celui qui lui sera attribué dans le cadre de ses activités de recherche. Car il faudra savoir que l’enseignant universitaire percevait jusqu’ici des primes dans le cadre de la recherche. Enfin, l’autre question qui reste posée est celle relative à l’application effective de ce texte. Pour rappel, le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, en parlant de la nouvelle grille des salaires, déclarait le 1er août dernier à Boumerdès, où l’instance exécutive de la centrale syndicale tenait sa 6e assemblée ordinaire : “En juillet 2008, nous instaurerons ce nouveau système qui s’appuiera sur les statuts particuliers découlant du statut général de la Fonction publique.”

    Zahir Benmostepha (Liberté)

  • #2
    Hamdoullah, c'est une très bonne initiative et un premier pas pour rendre à l'enseignant-chercheur sa place dans la societé. Il était temps.

    Par contre j'espère qu'ils ne vont pas encore retarder l'application une année entière.

    Félicitations Jawzia

    et merci mendz pour l'info.

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    • #3
      Vivement la reorganisation du tissu socio-economique.
      Pour l'instant, le tolier et le mécanicien son mieux retribues
      que le prof universitaire.

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      • #4
        J'ai deux remarques:
        - Que fera-t-on des chercheurs qui ne trouveront rien et n'ajouteront aucune plus value a l'universite,
        - Tant qu'il n'y aura pas une politique agressive qui favorisera le partenariat recherche universitaire-industries basee sur des attitudes de gagnant-gagnant et de profit economique, tout cela ne restera que du blabla...

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        • #5
          Un chercheur qui rapportera rien a l'université, ne peu s'appeller chercheurs mais plutot enseignant alors, c'est un autre statut.... Lorsqu'on fait de la recherche, on arrive sans doute a avancer (en particulier ds le domaine H-tech), c'est le principe des projets avec des cahier de charges, et un chercheur qui ne respecte pas devrait se reconvertir dans l'enseignement car il n'est pas fait pour la recherche.

          Trop c'est trop, la planque ne doit pas etre la fac.

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          • #6
            Rac...5/5.

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            • #7
              Dans les pays développés, est partoculiérement au USA, la recherche avance grâce à l'implication du privé, ce qui fait que chez nous, pourqu'il y'ait réellement de la recherche nous devons d'abord avoir de solide entités privées qui pouraient injecter autant d'argent que necessitera un projet de recherche digne!

              C'est intimement lié et c'est incontournable!

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              • #8
                far_solitaire

                Je ne croirai le Harraoubia que losque je verrai ces augmentations sur la fiche de paie.

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                • #9
                  directeur de recherche, maître de recherche, chargé de recherche, attaché de recherche et assistant de recherche
                  5 titres dont je ne comprends pas trop la nuance que fait le système algérien...
                  Quelqu'un peut m'expliquer ?

                  Une autre question.

                  Un prof régulier d'université qui ne fait qu'enseigner est-il moins rémunéré que celui qui fait de la recherche?

                  Commentaire


                  • #10
                    Je ne croirai le Harraoubia que losque je verrai ces augmentations sur la fiche de paie.
                    Je suis bien d'accord avec toi l'ami lol.

                    @Bachi
                    je pose les mêmes questions que toi !

                    Commentaire


                    • #11
                      Lynx

                      Dans les pays développés, est partoculiérement au USA, la recherche avance grâce à l'implication du privé, ce qui fait que chez nous, pourqu'il y'ait réellement de la recherche nous devons d'abord avoir de solide entités privées qui pouraient injecter autant d'argent que necessitera un projet de recherche digne!

                      C'est intimement lié et c'est incontournable!
                      C'est exactement ce que je veux dire moi aussi. J'ajouterai que le prive devra etre convaincu de l'apport de la recherche pour l'aider a resoudre ses problemes techniques. Il faudrait aussi qu'au niveau de l'universite il y est des gens pour arracher des marches d'assistance, faire vendre la capacite de leur universite, convaincre les entreprises, ceci permettera a coup sur d'equilibrer le budget des laboratoires de recherche. A mon avis on est encore tres tres loin de cette culture!!

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                      • #12
                        bien, il faut arreter de demande des miracles, l'universite algerienne doit faire ca ou cela, tu as des idees appliques les stp. Par exemple, en France c'est ne pas le prive qui finance la recherche, c'est l 'etat je m'explique:

                        1- CNRS c'est le plus gros centres de recherches francais, est completement financee par l etat et les partenaire industrielle participe avec un systeme de deduction d impots. (si une entreprise X participe ds un projet par le subventionement, donc l etat lui accorderas une reduction d impots).

                        2- le privee participe de l'order de 15 % dans le financement du CNRS http://www.sg.cnrs.fr/dfi/chiffres/2007/

                        3- Quelle techonologie tu veux que l'universite le fasse, la techonologie utilisee par le privee est obselete (usine de boissons, d'assemblage d'appareil electronique... etc)

                        A mon avis c'est le devoir de l'etat de cree et deriger la recherche ( bien sure la recherche utile )

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                        • #13
                          Je ne sais pas pourquoi on ne reussis tjs pas a sortir du modele Francais. En ce qui me concerne, je parle d'un modele anglosaxonne (British plus precisement) qui fonctionne assez bien et que j'ai vecu. Je ne peux prendre le model Francais comme reference au vu de la fuite de leurs chercheurs vers les US...
                          Le prive en algerie commence a se doter d'usines assez modernes (utiisations de systemes de controles, PLC,etc), l'un des problemes avoue est la non maitrise de ces nouveux outils. Une participation de certains chercheurs-ingenieurs pourra ameliorer cet etat.

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                          • #14
                            Le monde est vaste, il y a des anglosxons, francaise, asiatiques donc il faut pas se restriendre juste a un des modeles. Et en plus, si Algerie devient comme la france une petite puissance economique je m'on plaint pas .

                            Revenant au systeme anglosaxone, moi je connais pas le systeme british mais par contre celui des US oui, la bas ils ont un organisme qui s'appel le NFS et cette organize c'est lui qui finance la recherche au US (financement des PhD, Reseach associate) et les prives ont on leur propres laboratoire (pour garder bien leur savoir faire, pb de concurrence) comme AT&T, Bell labo, IBM labo. Et par exemple le plus grand labo au US est Los Alamos est finance a 100 % par le gov us.

                            Mais cela n'empeche pas que le privee participe a la recherche, moi je suis a 100% pour que le prive participe, mais je vois que le prive n'est pas pret, pour les PLC c'est des boite noire, tu peux pas faire de la recherche dedans c'est des projet pour etudaint en Master c'est trops simple que tu fasse une recherche dedans et en plus tout le monde connait comment on construit un, le pb en algerie c'est avoir une volonte industrielle pour le faire !!! et ca mon chere ami c'est un autre sujet.

                            A mon avi la seule entreprise en Algerie qui a besion de la recherche c'est SONTRACH et elle a besion de toutes les dsciplines d'ingenieurs:

                            Geologue: pour explorer des nouveaux gisements

                            Electrical & Mechanical: pour la contrustion de nouveaux performant outils pour extraire l'or noire

                            Computer: Outils imformatique

                            Et ca on a besion maintenant pour vendre et extraire notre petrole

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                            • #15
                              Bien résumé Lynx

                              Montréal : capitale de la recherche universitaire au Canada
                              Montréal se classe au 1er rang canadien et au 9e rang en Amérique du Nord quant au nombre de centres de R-D universitaire.

                              Bien que le Québec compte pour 23 % de la population canadienne, il détient:

                              68 % des brevets canadiens pour des médicaments sous ordonnance;
                              42 % des investissements pharmaceutiques en R-D;
                              41 % des investissements de la biotechnologie en R-D;
                              32 % des subventions de recherche accordées par des pairs au Canada.


                              Et tout ça grâce àl'implication du secteur privé, du gouvernement et bien sûr
                              une politique qui empêche de mettre les bâtons dans les roues aux chercheurs, de la part des responsables nommés pour diriger des universités et des centres de recherche.
                              Il ne faut pas faire fuir un chercheur parce qu'il est très compétent et brillant, au contraire il faut mettre à sa disposition les outils et l'environnement nécéssaires pour aboutir à des résultats.

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