La solution la plus viable
Publié le : 04.08.2007 | 11h52
L'Initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud "est la solution la plus viable" à même d'éviter la déstabilisation de toute l'Afrique du Nord, a affirmé l'Association sahraouie des droits de l'Homme (Sahara Human Rights), dans une lettre adressée récemment au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
"Nous déclarons, et à haute voix, que l'Initiative marocaine pour une large autonomie au profit des sahraouis est la solution la plus viable pour notre région, qui nous épargnera de sombrer dans une guerre tribale susceptible de déstabiliser toute l'Afrique du Nord", souligne la lettre signée par le président de la section scandinave de Sahara Human Rights, Errahel Ould Alamin.
L'association, constitués d'opposants aux dirigeants du "polisario", s'élève contre le déni de la liberté d'expression illustré par le énième report du "congrès" du "polisario" et le "dédain" qu'affiche ainsi "le groupe de Mohamed Abdelaziz" à l'égard de toute forme de démocratie.
"Encore une fois, nous nous trouvons face à un nouveau report" de la date de la tenue dudit congrès, prévu depuis dix mois et retardé à maintes reprises par le "polisario" pour de "fausses" raisons, poursuit la lettre, ajoutant que cette fois-ci "le groupe de Mohamed Abdelaziz" prétend que le report est dû aux discussions de Manhasset sur la question du Sahara. "N'est-il pas flagrant d'étouffer la voix des Sahraouis qui ont leur mot à dire à la veille de ces discussions", s'interroge l'association.
La seule raison valable de ce report, souligne Sahara Human Rights, "réside dans le refus de cette branche impopulaire du polisario de voir ce congrès se tenir sachant qu'il dévoilera le rejet de ce groupe par la majorité des Sahraouis déterminés à saisir cette manifestation pour mettre un terme au dérapage de ce groupe d'irresponsables".
L'association précise que "ce groupe ne représente que ses propres intérêts les plus bas et ceux d'une junte militaire algérienne prisonnière de la guerre froide et tirant profit d'une tension artificielle dans la région".
"Cette junte, qui prétend défendre le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination n'a pas eu froid aux yeux d'exprimer clairement ses desseins stratégiques régionaux dans un document officiel adressé aux Nations unies appelant à un partage du Sahara", ajoute la lettre. Cette demande de partage a été, naturellement, approuvée par le polisario", dénonce l'association.
L'association appelle enfin le secrétaire général des Nations, ainsi que les instances internationales compétentes et les forces éprises de liberté à exercer des pressions sur l'Algérie, pour permettre un recensement et une identification de la population des camps de Tindouf et lui permettre de bénéficier du droit de retour librement consenti. Elle attire aussi leur attention sur la situation précaire des populations sahraouies dans les camps de Tindouf, dont "les souffrances et les larmes sont monnayées par le polisario".
| MAP
Publié le : 04.08.2007 | 11h52
L'Initiative marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud "est la solution la plus viable" à même d'éviter la déstabilisation de toute l'Afrique du Nord, a affirmé l'Association sahraouie des droits de l'Homme (Sahara Human Rights), dans une lettre adressée récemment au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
"Nous déclarons, et à haute voix, que l'Initiative marocaine pour une large autonomie au profit des sahraouis est la solution la plus viable pour notre région, qui nous épargnera de sombrer dans une guerre tribale susceptible de déstabiliser toute l'Afrique du Nord", souligne la lettre signée par le président de la section scandinave de Sahara Human Rights, Errahel Ould Alamin.
L'association, constitués d'opposants aux dirigeants du "polisario", s'élève contre le déni de la liberté d'expression illustré par le énième report du "congrès" du "polisario" et le "dédain" qu'affiche ainsi "le groupe de Mohamed Abdelaziz" à l'égard de toute forme de démocratie.
"Encore une fois, nous nous trouvons face à un nouveau report" de la date de la tenue dudit congrès, prévu depuis dix mois et retardé à maintes reprises par le "polisario" pour de "fausses" raisons, poursuit la lettre, ajoutant que cette fois-ci "le groupe de Mohamed Abdelaziz" prétend que le report est dû aux discussions de Manhasset sur la question du Sahara. "N'est-il pas flagrant d'étouffer la voix des Sahraouis qui ont leur mot à dire à la veille de ces discussions", s'interroge l'association.
La seule raison valable de ce report, souligne Sahara Human Rights, "réside dans le refus de cette branche impopulaire du polisario de voir ce congrès se tenir sachant qu'il dévoilera le rejet de ce groupe par la majorité des Sahraouis déterminés à saisir cette manifestation pour mettre un terme au dérapage de ce groupe d'irresponsables".
L'association précise que "ce groupe ne représente que ses propres intérêts les plus bas et ceux d'une junte militaire algérienne prisonnière de la guerre froide et tirant profit d'une tension artificielle dans la région".
"Cette junte, qui prétend défendre le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination n'a pas eu froid aux yeux d'exprimer clairement ses desseins stratégiques régionaux dans un document officiel adressé aux Nations unies appelant à un partage du Sahara", ajoute la lettre. Cette demande de partage a été, naturellement, approuvée par le polisario", dénonce l'association.
L'association appelle enfin le secrétaire général des Nations, ainsi que les instances internationales compétentes et les forces éprises de liberté à exercer des pressions sur l'Algérie, pour permettre un recensement et une identification de la population des camps de Tindouf et lui permettre de bénéficier du droit de retour librement consenti. Elle attire aussi leur attention sur la situation précaire des populations sahraouies dans les camps de Tindouf, dont "les souffrances et les larmes sont monnayées par le polisario".
| MAP
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