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L’intoxication alimentaire dans les fast-foods d’Alger

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  • L’intoxication alimentaire dans les fast-foods d’Alger

    Du restaurant de luxe au boui-boui, en passant par les salons de thé et pâtisseries du coin, tous connaissent chaque saison estivale une grande affluence et, par ricochet, sont devenus aujourd’hui des créneaux porteurs dans l’activité commerciale. Outre cet aspect commercial, ces établissements, sont-ils à la hauteur de l’attente des clients ? Respectent-ils les critères d’hygiène ?

    Notre virée de ce week-end nous a permis d’avoir une petite idée de ces milieux, censés être des endroits où la propreté doit se tailler la part de lion des prestations de ces commerçants, et ce, dans l’intérêt absolu du consommateur.

    Hélas, la réalité est tout autre. Les petits restaurants et les fast-foods du coin, sont ceux qui représentent le plus de carences en matière d’hygiène. Mais même sur les grands boulevards de la capitale, celle-ci laisse à désirer que ce soit à l’intérieur où à l’extérieur de ces " grands " restaurants et salons de thé. En effet, notre rencontre dans ces endroits de la capitale confirme ce constat, qui renforce d’ailleurs les soupçons quant à la propreté des repas préparés. De prime d’abord, il convient de souligner que des salons de thé se trouvant au cœur de la capitale ont installé sur les trottoirs des chaises et tables pour leurs clients, laissant à peine un passage pour les piétons.

    Mais le malheur (qui, d’ailleurs, ne vient jamais tout seul), consiste en ces ordures qui ont élu domicile devant les portes de ces magasins, laissant les clients consommer leurs " bouffes ", avec ce …parfum de fortune. Leur ramassage, explique Azzedine, serveur dans un grand restaurant au cœur d’Alger, se fait irrégulièrement, ce qui représente un stock convoité par les rongeurs et les chats. Les restaurants situés dans l’ex-rue Tanger illustrent parfaitement cette situation qui interpelle à chaque instant les pouvoirs publics et porte quotidiennement préjudice au consommateur. Toujours dans cette même rue, des eaux de couleur noirâtre stagnent aux abords de ces commerces. Pourtant, ce sont des activités qui devraient atteindre l’excellence en matière d’hygiène.

    N’en restant pas là, l’intérieur de ces établissements a , lui aussi, son lot, d’autant que le souci de la présentation n’est guère pris en compte. Pas besoin d’équipements sophistiqués, ni même de personnel qualifié, puisque n’importe qui peut cuisiner n’importe comment. Un visage désolant. Des cafards grouillent dans la cuisine. La vaisselle et l’huile, qui ont déjà servi sont réutilisées !. " Je suis ici depuis 5 mois, et franchement, je n’ai jamais fait un stage de restauration auparavant ", nous a déclaré Karim, originaire d’Akbou. En sortant de cette rue, connue pour les prix des repas, qui sont à la portée des petites bourses, ce qui fait d’ailleurs l’engouement des gens vers ces restaurants, nous avons pris le soin pour " visiter ", les Champs Elysées algériens, la rue Didouche Mourad.

    Quoique le degré de la saleté et de la qualité de la prestation n’est pas le même, il n’en demeure pas moins, que des anomalies sont à relever, surtout quand on sait que ce grand boulevard, est fréquenté par des étrangers. A titre illustratif, la préparation des sandwichs " chawarma ". L’appareil sur lequel se préparent ce plat se trouve à l’extérieur du magasin, autrement dit, à l’air libre. Un air qui n’a jamais été sain, des milliers de voitures passent quotidiennement ainsi que la poussière qui fait à maintes reprises les va-et-vient au long de cette ruelle. Tout le monde s’accorde à dire, que cet état de fait, qui s’apparente d’ailleurs à un secret de Polichinelle, est la source unique des maladies, notamment les intoxications alimentaires. Il est vrai que les personnes voulant prendre quelque chose à manger seront frappées d’emblée par un paysage qui n’a rien à voir avec les descriptions étonnantes et envoûtantes de la gastronomie.

    Evidemment, les quartiers populaire de la capitale, occupent les première places au classement. Les personnes interrogées se sont, toutes, convergées vers une seule réponse : la saison estivale est propice à la propagation d’épidémies. Une source proche de la wilaya d’Alger nous fait savoir que de temps à autres, les services d’hygiène communaux et les services de sécurité de certaines localités opèrent des contrôles dans les restaurants et les marchés pour rappeler à l’ordre les propriétaires peu regardants sur l’hygiène.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    Qu'attendent les autorités pour dépêcher des équipes de contrôle d'hygiène ?

    En plus de faire de l'argent vite et échapper au fisc, ils nous empoisonnent.

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    • #3
      Outre cet aspect commercial, ces établissements, sont-ils à la hauteur de l’attente des clients ? Respectent-ils les critères d’hygiène ?
      Si vous avez un jour l'opportunité de jeter un coup d'œil à l'intérieur d'une cuisine d'un restaurant ou dans le "laboratoire" d'une patisserie, vous fuirez définitivement et irrévocablement ces endroits!!!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        Qu'ils lavent leurs mains et coupent leurs ongles avant de nous servir.

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