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Nouvelle gare routière de Béjaïa: Retard injustifié du projet

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  • Nouvelle gare routière de Béjaïa: Retard injustifié du projet

    Depuis le début des années 1990, le problème de la construction d’une gare routière dans la ville de Béjaïa se pose avec beaucoup d’acuité. L’inexistence d’une assiette foncière a toujours constitué la justification des pouvoirs publics pour ne pas avouer leur manque de volonté de régler une fois pour toutes le problème de la gare routière dans une ville qui voit affluer chaque été des dizaines de milliers d’estivants. Il a fallu attendre une quinzaine d’années pour que l’on daigne enfin trouver un terrain sur lequel devait être construite cette gare. Mais là aussi, deux problèmes majeurs n’ont pas tardé à créer encore une fois le doute. Le premier réside dans le retard du lancement du projet malgré l’engagement du wali. Aucune explication concrète n’est donnée par le premier magistrat concernant le retard dans le lancement du projet de construction d’une gare routière prévue aux Quatre Chemins dès le mois de juin écoulé.

    Ce projet, lancé par le ministère des Travaux publics, est par ailleurs lié à un autre : la construction d’un échangeur censé permettre la fluidité de la circulation au niveau des Quatre Chemins lorsque les travaux de construction de la gare routière seront achevés. Car il est redouté une aggravation des embouteillages à cet endroit-là suite à l’afflux de centaines de bus interurbains et interwilayas qui se déverseront quotidiennement dans la future gare routière. Déjà, à l’heure qu’il est, au niveau de l’intersection des Quatre Chemins, il n’est pas rare de rencontrer des embouteillages à cet endroit par lequel les automobilistes et les camionneurs transitent pour aller vers Jijel, Sétif ou Alger. D’immenses et interminables bouchons se forment durant toute l’année, surtout en été, en raison de l’afflux massif d’estivants vers la côte est qui s’étale jusqu’à la limite de la wilaya de Jijel.

    D’après un responsable de la Direction des travaux publics, intervenant lors de la session ordinaire de l’APW, cet échangeur constitue «la priorité des projets de la wilaya concernant les infrastructures routières». Malgré son importance aux yeux mêmes des responsables de la wilaya, ce projet traîne et le wali de Béjaïa était complètement confus lorsqu’il a été directement interpellé par Mohamed Bettache, le président de l’APW, lors de la session de cette institution. «Cela fait des mois que l’on nous dit que les travaux de la gare vont démarrer. Or, à ce jour, non seulement rien n’est encore fait, mais on ne sait même pas qu’elles sont les causes réelles de ce retard», regrette le président de l’APW.

    Le wali a invoqué des «contraintes» qui auraient retardé le lancement du projet, mais sans préciser lesquelles, ce qui a installé encore plus le doute chez nombre d’élus de l’APW.

    Pour certains élus, comme Laïb Makhlouf, il y aurait quelque part une volonté de laisser la wilaya de Béjaïa dans la léthargie pendant que d’autres se développent. L’orateur a cité des exemples de projets laissés à la traîne par le premier magistrat de la wilaya.

    Le président de l’APW a également soulevé une question de fond, à savoir l’emplacement et l’espace réservés à la future gare routière. Il considère que le lieu, les Quatre Chemins, choisi pour construire cette gare est très mal indiqué et que l’espace qui lui est alloué est très exigu : un peu plus de quatre hectares seulement. «Ce projet ne s’inscrit pas dans la durée, parce qu’il ne répond pas aux besoins de la wilaya à long terme», prévient-il.
    Le faux prétexte de l’inexistence du foncier a été également réduit à néant par M. Bettache. «Sur les 48 wilayas du pays, il n’y a apparemment qu’à Béjaïa qu’il y a un problème de foncier», ironise-t-il. Il se demande d’ailleurs comment on a pu trouver un terrain pour construire une nouvelle prison dans la commune de Oued Ghir, 10 km de Béjaïa. «On aurait, à titre d’exemple, installé la gare routière dans cette commune ou à Tala Hamza [10 km de Béjaïa]», a-t-il préconisé.

    Par la Tribune

  • #2
    rien qu'a voir le pont qui devrait relié la N26 à la côte, en detournant la ville qui est au point zero depuis des lurettes, en comprend pourkoi cette garre routière se fait désirer!!!!!

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