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Tourisme au Maroc: 83 % des visiteurs étrangers sont européens

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  • Tourisme au Maroc: 83 % des visiteurs étrangers sont européens

    Selon les chiffres publiés par l’Union européenne, le secteur du Tourisme au Maroc a affiché de très bons résultats au premier semestre, avec plus de 2,26 millions de visiteurs entre janvier et juin 2007, soit une hausse de 7 % par rapport à l’année dernière, à la même époque.

    Ce qui explique pourquoi le pays est déterminé à aller de l’avant dans le projet de construction du tunnel en vue d’améliorer l’accessibilité de ses sites touristiques, rapporte le bureau d’expertise londonien Oxford Business Group dans son dernier rapport consacré au Maroc.

    D’après le ministère du Tourisme marocain, les arrivées de touristes européens représentent à ce jour 83 % du total des arrivées en 2007. Les Français sont classés au premier rang avec plus de 873 000 visiteurs enregistrés au premier semestre 2007, soit une progression de 4 % par rapport à l’année dernière.

    Les visiteurs en provenance d’Espagne et de Grande-Bretagne étaient respectivement au nombre de 479 000 et 175 000. Le nombre de touristes anglais a enregistré une progression de 43 % suite au développement des compagnies aériennes à bas prix (low-cost), à l’instar d’EasyJet et de Ryanair, dont les vols pour Marrakech, Casablanca et Rabat facilitent l’accès au pays.

    En outre, l’Allemagne, l’Italie et la Belgique constituent des marchés importants avec l’apport d’environ 100 000 visiteurs chacun. Les trois destinations les plus prisées ont aussi enregistré une hausse du nombre de visiteurs ces six derniers mois : 12 % pour Marrakech, 9 % pour Casablanca et 3 % pour la station balnéaire d’Agadir.

    Le programme Vision 2010 a porté ses fruits En 2001, le pays a entrepris un programme de développement touristique baptisé «Vision 2010», dont l’objectif est d’atteindre le seuil de 10 millions de visiteurs à l’horizon 2010. Le projet s’est concrétisé par la signature d’un accord-cadre regroupant les principaux acteurs opérant dans l’ensemble des secteurs d’activité.

    Parmi les objectifs clés figure la création de 160 000 nouveaux lits et de 600 000 emplois dans le secteur. Compte tenu de l’importance des touristes européens pour le pays, le gouvernement est fermement résolu à améliorer l’accessibilité du territoire en donnant son feu vert au projet du tunnel.

    Le tunnel est le fruit d’un partenariat entre deux sociétés publiques, Société générale d’études du détroit (SNED) pour le Maroc et Sociedad nacional Española de estudios para la comunicacion fija a traves del estrecho de Gibraltar (SECEG) pour l’Espagne.

    La solution adoptée consiste en la réalisation d’une voie ferroviaire à travers le détroit, accessible aux passagers, aux voitures ainsi qu’au fret. D’une longueur prévue de 39 km et d’une profondeur de 300 m en son point le plus bas, le tunnel reliera la ville de Tarifa à Tanger.

    Le projet n’a rien de nouveau. Il fait l’objet d’une réflexion approfondie depuis le début des années 1970, mais les différents politiques et financiers ont empêché toute perspective plus concrète. En début d’année, la construction du tunnel a finalement été confiée au bureau d’ingénieurs suisse, Giovanni Lombardi, qui compte à son actif la réalisation du tunnel sous la Manche et celle du tunnel du Gothard situé dans les Alpes suisses.

    Un tunnel de 13 milliards de dollars reliera le Maroc à l’Espagne Il y a quelques mois, des experts externes spécialisés en géologie ont été chargés de réaliser une étude de faisabilité pour la réalisation du tunnel, qui devrait être achevée à la fin de 2007.

    Une démarche qui démontre l’engagement ferme des deux pays à mener à terme ce projet. Le coût du projet est estimé à plus de 13 milliards de dollars et les études techniques préalables évaluent la durée des travaux de construction à environ 20 ans.

    La SNED et la SECEG prodigueront leurs conseils sur la faisabilité du projet en 2008. Si le projet est approuvé, la SNED et la SECEG comptent faire appel à l’appui financier de l’Union européenne. Il reste cependant un certain nombre de défis logistiques à relever.

    Les premières prospections menées il y a 10 ans ont révélé que le sous-sol à proximité de Tarifa n’était pas suffisamment solide pour assurer ce type de structure. Des tests effectués plus récemment ont confirmé ces conclusions et par conséquent, c’est le Cap Malabata qui a été choisi comme point d’entrée au Maroc.

    Le tunnel poursuivra sa route vers Tarifa par la suite. D’autres points d’interrogation subsistent néanmoins, à savoir si le tunnel entraînerait un flux d’immigration clandestine entre l’Afrique et l’Europe et si le fossé économique entre les deux continents empêcherait une circulation équilibrée des biens et des personnes.

    Des retombées positives sur les deux continents Le Premier ministre Espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a fait part de son soutien à ce projet et a déclaré que le tunnel aurait des «retombées très positives» sur les deux continents en matière de croissance, de développement économique et de bien-être social.

    Les planificateurs, quant à eux, espèrent que le tunnel servira de levier à « l’intégration d’une union économique euro-méditerranéenne » et permettra de développer, à l’avenir, un réseau de transports entre Marrakech et l’Europe. Les données actuelles publiées par l’Union européenne concernant les échanges commerciaux entre le Maroc et les pays membres de l’Union européenne démontrent un partenariat solide, que le tunnel est appelé à renforcer.

    Les exportations marocaines vers l’UE représentent 73,8 % des exportations totales et génèrent 12,7 milliards de dollars (22 % du PIB actuel) par an. En retour, 65,1 % des importations marocaines proviennent de l’UE, la majeure partie étant constituée de biens d’équipements et de machines destinés à l’industrie automobile marocaine.

    De surcroît, ce nouveau moyen de transport est susceptible de bénéficier aux agriculteurs marocains, dans la mesure où il leur permettra d’envoyer certains produits fragiles, comme les fleurs et les tomates, par voie ferrée au lieu d’avoir recours au transport maritime.

    Par Le jeune indépendant

  • #2
    Tant mieux pour le Maroc, ça fait rentrer l'Euro,.

    Chapeau pour les Marocains qui savent c quoi la valeur du tourisme.


    On a pas besoin de pétrole pour dynamiser l'économie.

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