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Radio France Internationale
Le président iranien est arrivé ce lundi à Alger pour une visite d'Etat en Algérie. L'ordre du jour de cette visite prévoit plusieurs sujets de discussion avec le président Bouteflika qui vont de la situation au Proche-Orient à la coopération énergétique. Mais Mahmoud Amadinejad vient à Alger avant tout pour s'assurer du soutien algérien sur le dossier du nucléaire et pour conforter les relations bilatérales qui sont en train de se raffermir.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika accueille son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad à son arrivée à Alger.(Photo : Reuters)
Au début des années 90, Alger avait accusé Téhéran de soutenir le terrorisme islamiste et avait rompu ses relations diplomatiques. Aujourd’hui, le président iranien déclare à la presse algérienne : « Nous rejetons toutes les méthodes terroristes, quels qu’en soient la dénomination ou le motif ».
Depuis la reprise des relations diplomatiques, fin 2000, les dirigeants des deux pays se concertent régulièrement. Les présidents Bouteflika et Khatami ont échangé des visites d’Etat, mais c’est la première fois que le président Ahmadinejad effectue le déplacement à Alger.
La conjoncture est particulière dans le sens où, sous la double pression de la crise du nucléaire et du soutien américain aux pays arabes du Golfe, l’Iran cherche à jeter un pont, voire le consolider avec l’Algérie.
Desserrer cet étau serait l’objectif stratégique de Téhéran à travers cette visite. En tout cas, Alger et Téhéran convergent sur le droit à disposer de la technologie nucléaire pacifique. Ils convergent sur le soutien à la cause palestinienne, mais ils divergent sur l’idée d’une Opep du gaz à laquelle les Iraniens sont favorables.
Ces sujets, y compris le rôle iranien dans la résolution de la guerre en Irak, seront au centre des entretiens politiques entre les présidents Bouteflika et Ahmadinejad.
Article publié le 06/08/2007
Le président iranien est arrivé ce lundi à Alger pour une visite d'Etat en Algérie. L'ordre du jour de cette visite prévoit plusieurs sujets de discussion avec le président Bouteflika qui vont de la situation au Proche-Orient à la coopération énergétique. Mais Mahmoud Amadinejad vient à Alger avant tout pour s'assurer du soutien algérien sur le dossier du nucléaire et pour conforter les relations bilatérales qui sont en train de se raffermir.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika accueille son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad à son arrivée à Alger.(Photo : Reuters)
Au début des années 90, Alger avait accusé Téhéran de soutenir le terrorisme islamiste et avait rompu ses relations diplomatiques. Aujourd’hui, le président iranien déclare à la presse algérienne : « Nous rejetons toutes les méthodes terroristes, quels qu’en soient la dénomination ou le motif ».
Depuis la reprise des relations diplomatiques, fin 2000, les dirigeants des deux pays se concertent régulièrement. Les présidents Bouteflika et Khatami ont échangé des visites d’Etat, mais c’est la première fois que le président Ahmadinejad effectue le déplacement à Alger.
La conjoncture est particulière dans le sens où, sous la double pression de la crise du nucléaire et du soutien américain aux pays arabes du Golfe, l’Iran cherche à jeter un pont, voire le consolider avec l’Algérie.
Desserrer cet étau serait l’objectif stratégique de Téhéran à travers cette visite. En tout cas, Alger et Téhéran convergent sur le droit à disposer de la technologie nucléaire pacifique. Ils convergent sur le soutien à la cause palestinienne, mais ils divergent sur l’idée d’une Opep du gaz à laquelle les Iraniens sont favorables.
Ces sujets, y compris le rôle iranien dans la résolution de la guerre en Irak, seront au centre des entretiens politiques entre les présidents Bouteflika et Ahmadinejad.
Article publié le 06/08/2007