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Hausse du prix la pomme de terre en Algérie et spéculation

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  • Hausse du prix la pomme de terre en Algérie et spéculation

    Les motifs de la hausse du prix de la pomme de terre en Algérie sont divers et les arguments multiples, mais rien ne peut justifier que le consommateur algérien paye le kilogramme de pomme de terre à 60, voire 70 dinars. Les raisons avancées jusqu’à présent ne sont pas convaincantes lorsque le ministre se contente de dire que le marché est libre et que les prix répondent au principe de l’offre et de la demande, même s’il reconnaît que cette situation est due au départ à des retards d’approvisionnement en semences. Dès qu’elles sont arrivées, il y a eu des pluies abondantes qui n’ont pas favorisé leur développement, d’où des répercussions directes sur la production

    La diminution de la superficie ensemencée dans le cadre du programme, eu égard à la difficulté rencontrée pour l’achat de la semence sur le marché international et la baisse de la superficie plantée de 50.000 à 35 000 hectares cette année est également citée parmi les raisons de cette situation désastreuse. Ces flambées ne sont assumées par aucune partie et chacun des acteurs concernés par la régulation des prix des fruits et légumes ne s’arrête de se jeter la balle et de dégager sa responsabilité. Même les ministres de l’Agriculture et du Commerce s’échangent et se rejettent la responsabilité et pas plus tard qu’avant-hier, Saïd Barkat a déclaré à la presse que la situation du marché des fruits et légumes et la flambée des prix de la pomme de terre incombe au département de Djaâboub. Considérant que son département est responsable uniquement de la production, Barkat affirmera que la régulation du marché devrait être assurée par le ministère du Commerce et ajoutera que les citoyens qui ne pouvaient plus se permettre d’acheter la pomme de terre se sont rués sur d’autres produits agricoles. Une situation qui a créé une pression sur le marché et poussé à la hausse des prix des autres légumes. De leur côté, les commerçants de gros et les propriétaires des chambres de stockage s’accusent mutuellement. Ces derniers seraient même les premiers responsables de la spéculation puisque cette hausse serait, selon quelques sources, due aux comportements irresponsables de certains propriétaires de chambres de stockage qui ont une mainmise sur le marché. Estimant qu’ils avaient payé ce légume très cher, ces propriétaires auraient dissimulé dans la wilaya de Skikda, des centaines de quintaux de pommes de terre pour les revendre ensuite à des prix faramineux.

    Afin de parer à cette situation, les directions du commerce au niveau national ont été instruites le 26 juillet dernier par la tutelle de lever la spéculation sur la commercialisation de la pomme de terre et de multiplier le contrôle sur les lieux de stockage. Cette décision venue un peu en retard et intervenant lors de la période des congés risquerait de rendre difficile la tâche des contrôleurs et permettrait d’autre part, aux spéculateurs de liquider le produit stocké afin de fuir les sanctions des responsables du département du Commerce.

    Par ailleurs, dans sa tentative de prendre des mesures concernant la production, la distribution et la question des prix de la pomme de terre et surtout de sa disponibilité, l’une des solutions proposées par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural à cette crise est le recours à l’importation par des opérateurs privés. Lors d’une rencontre regroupant l’ensemble des acteurs concernés par la filiale de la pomme de terre, Saïd Barkat a fait savoir qu’un premier arrivage de 25 000 tonnes se trouve déjà dans les différents ports d’Alger.

    Pour rappel, les besoins globaux de l’Algérie en semence sont de l’ordre de 220 000 à 240 000 tonnes. La tutelle assure la couverture de ces besoins à raison de 60% pour les programmes d’arrière-saison et primaire d’une valeur de 200 millions de dollars. Environ 80% des besoins pour le programme de la saison proviennent de l’importation.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    Et dire que l'Algérie était le grenier de la France.

    Il est temps de valoriser l'agricuture chez nous, arrêtons de lapider nos terres fertiles et suivons l'exemple de nos voisins, l'indépendance agroalimentaire c'est possible.
    Dernière modification par naouas, 08 août 2007, 13h45.

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