La région de Yakouren, qui a connu, durant la nuit du 13 au 14 juillet dernier, une vague de violence terroriste, a renoué, depuis au moins 3 semaines, avec le calme et la paix. En d’autres termes, même le bruit d’un pétard n’a pas été entendu au niveau de cette région, connue pour ses frasques touristiques.
Les vrombissements sourds des hélicoptères de combat et les explosions de bombes se sont estompés. Au niveau du chef-lieu de cette commune entourée à moitié par une bande forestière, la vie a repris pleinement ses droits. Seuls les murs des sièges de la garde communale et de la brigade de la Gendarmerie nationale, ainsi que ceux des deux bâtiments EPLF qui y font face, gardent encore les impacts de balles de pistolets-mitrailleurs de type kalachnikov et des FM (fusils mitrailleurs) et, par conséquent, rappellent que les lieux ont été le théâtre d’une bataille sanglante.
Interrogés sur le climat actuel dans leur petite bourgade, les commerçants affirment, à l’unanimité, ne pas avoir remarqué, depuis au moins 3 décades, de mouvement suspect ni entendu une quelconque détonation. Les citoyens, habitants des villages limitrophes à la localité de Chara, lieu abritant ou ayant abrité le «camp d’entraînement» des terroristes du GSPC, ont déclaré qu’hormis la nuit fort agitée du 13 au 14 juillet, etles bombardement qui y ont suivi quelques jours après, ils n’ont rien vu ou entendu de particulier.
Il convient de noter que le lieu-dit Chara, une sorte de clairière, est limité au nord-est par les villages Tighilt et Oumensour et à l’est par le village Aït-Ali-Ouabdallah et la forêt d’Akerrou, sérieusement affectée par les derniers incendies.
A l’ouest, Chara est limitée par les villages Ihimziouène et Ibelaïdène, et au sud, Tamliht et Tizi-T’guidhet. Les quelque 500 terroristes ayant tenu leur congrès, deux jours avant l’attaque des brigades de la garde communale et de la Gendarmerie nationale, dans la forêt de Yakouren, seraient-ils à Chara ? Difficile de répondre à cette question.
D’ailleurs, même les autorités régionales compétentes reconnaissent leur incapacité à fournir la moindre information sur l’affaire de Yakouren. Selon une source digne de foi, c’est au ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, en personne, à qui échoit la mission d’étude et de contrôle du dossier Yakouren.
En somme, seul le ministre et ses très proches collaborateurs détiennent la vérité dans toute sa dimension sur ce qui s’est réellement passé dans la région. Enfin, il est utile de noter, quand même, que la région de Yakouren a été totalement cachée par un épais brouillard, depuis jeudi dernier, pour ne se dissiper que deux jours plus tard.
Ce qui aurait favorisé, vraisemblablement, la fuite des terroristes s’ils étaient réellement restés cachés dans la forêt.
Par Le Jeune indépendant
Les vrombissements sourds des hélicoptères de combat et les explosions de bombes se sont estompés. Au niveau du chef-lieu de cette commune entourée à moitié par une bande forestière, la vie a repris pleinement ses droits. Seuls les murs des sièges de la garde communale et de la brigade de la Gendarmerie nationale, ainsi que ceux des deux bâtiments EPLF qui y font face, gardent encore les impacts de balles de pistolets-mitrailleurs de type kalachnikov et des FM (fusils mitrailleurs) et, par conséquent, rappellent que les lieux ont été le théâtre d’une bataille sanglante.
Interrogés sur le climat actuel dans leur petite bourgade, les commerçants affirment, à l’unanimité, ne pas avoir remarqué, depuis au moins 3 décades, de mouvement suspect ni entendu une quelconque détonation. Les citoyens, habitants des villages limitrophes à la localité de Chara, lieu abritant ou ayant abrité le «camp d’entraînement» des terroristes du GSPC, ont déclaré qu’hormis la nuit fort agitée du 13 au 14 juillet, etles bombardement qui y ont suivi quelques jours après, ils n’ont rien vu ou entendu de particulier.
Il convient de noter que le lieu-dit Chara, une sorte de clairière, est limité au nord-est par les villages Tighilt et Oumensour et à l’est par le village Aït-Ali-Ouabdallah et la forêt d’Akerrou, sérieusement affectée par les derniers incendies.
A l’ouest, Chara est limitée par les villages Ihimziouène et Ibelaïdène, et au sud, Tamliht et Tizi-T’guidhet. Les quelque 500 terroristes ayant tenu leur congrès, deux jours avant l’attaque des brigades de la garde communale et de la Gendarmerie nationale, dans la forêt de Yakouren, seraient-ils à Chara ? Difficile de répondre à cette question.
D’ailleurs, même les autorités régionales compétentes reconnaissent leur incapacité à fournir la moindre information sur l’affaire de Yakouren. Selon une source digne de foi, c’est au ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, en personne, à qui échoit la mission d’étude et de contrôle du dossier Yakouren.
En somme, seul le ministre et ses très proches collaborateurs détiennent la vérité dans toute sa dimension sur ce qui s’est réellement passé dans la région. Enfin, il est utile de noter, quand même, que la région de Yakouren a été totalement cachée par un épais brouillard, depuis jeudi dernier, pour ne se dissiper que deux jours plus tard.
Ce qui aurait favorisé, vraisemblablement, la fuite des terroristes s’ils étaient réellement restés cachés dans la forêt.
Par Le Jeune indépendant
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