Cheb Mami fait à l’heure actuelle l’objet d’un mandat d’arrêt international, mais les médias estiment qu’il y a peu de chances que la justice mette la main sur lui. Dans l’entretien, il a évoqué ses relations avec le président de la République Abdelaziz Bouteflika.
Cheb Mami dit à ce propos : «Ma relation avec Abdelaziz Bouteflika s’est nouée à travers les ans. Nous nous rencontrions durant plusieurs occasions officielles et, avec le temps, il a remarqué que je ne laisse pas une occasion pour être avec mes compatriotes pour les aider dans les moments difficiles.
J’ai suivi pas à pas sa campagne électorale dans l’est du pays et j’ai beaucoup appris de lui. Je bénéficie toujours de cet apprentissage, ce qui nous a, en quelque sorte, rapprochés.» Cheb Mami ne jouit pas seulement de l’estime du président de la République Bouteflika, mais il serait aussi proche de Larbi Belkheir, puisque c’est envers ce dernier qu’il se dirige pour avoir des conseils «au moment où l’Elysée m’a invité pour faire partie de la délégation qui allait accompagner le président Jacques Chirac en Algérie.
J’étais très gêné… J’ai contacté alors Larbi Belkheir. Et il m’a informé que j’étais autorisé à venir avec qui je veux et que personne ne doute de mon nationalisme». «Je vais repartir en France et j’affronterai mon problème, mais cette fois-ci avec beaucoup de sang-froid, loin des réactions à chaud sous les pressions que j’ai déjà subies», a affirmé en substance Cheb Mami lors d’un entretien accordé hier au quotidien arabophone Echourouk Al Yawmi.
Ces derniers jours, le prince du raï a fait la une de plusieurs journaux nationaux suite à sa mise en examen depuis octobre 2006 pour «violence volontaire, séquestration et menace» sur son ex-compagne Isabelle Cimon. Il dit à ce propos : «Pour la énième fois, je n’ai aucun rapport avec cette affaire.
Tout sera dévoilé dans tout les cas durant le procès. Ce qui est sûr, c’est que l’histoire d’Isabelle Cimon ne tient pas debout. Il y a beaucoup de contradictions dans ses propos. Elle veut me créer des problèmes à tout prix à l’aide d’accusations qui n’ont aucun fondement.» Cette affaire a pris d’autres proportions jusqu’à mêler Michel Lévy, son manager, à cette histoire.
Cheb Mami a rejeté d’ailleurs la faute sur son manager en l’accusant d’avoir tout orchestré, «peut-être leur but est le même : essayer de nuire à ma personne et de me détruire», dit-il. Durant cette interview, le prince du raï reconnaît néanmoins sa paternité : «Il y a eu une erreur, et j’ai reconnu la paternité de cet enfant.» Il revient par ailleurs sur ce départ de France.
«J’étais inquiet pour ma mère, je n’ai pas assisté aux derniers moments de mon père, j’ai revu les mêmes scènes et je n’ai pas voulu faire la même erreur», explique-t-il. «Elle est âgée et mon séjour en prison l’a beaucoup angoissée.» Au sujet des propos de Cheb Khaled le concernant, il dit : «Franchement, je ne comprends pas cette campagne médiatique qu’il mène contre moi et comment il veut soigner son image à mes dépends.
D’autant plus que je pense que Khaled est la dernière personne qui doit me donner des conseils et parler de mes problèmes. Car au moment où lui se noyait dans des problèmes moraux et financiers, je refusais, par respect, de répondre aux médias.
En revanche, lui, il fait le contraire, et ce, pour nuire à ma personne et profiter de l’occasion pour se montrer. Mais les gens savent très bien qui est Khaled et qui est Mami.» Il ajoute : «Au moment où j’ai eu la nationalité française, lui, par contre, elle lui a été refusée à cause de ses problèmes avec les impôts.
Maintenant, il affirme que j’ai des problèmes lorsque j’ai eu mon passeport français. Le nationalisme ne tient pas à un papier administratif. Demandez-lui où il était au moment où son pays avait besoin de lui ? Il portait une boucle d’oreille et se baladait dans les rues de Paris avec un caniche pour affirmer son appartenance aux Français.» Enfin, il indique avoir des projets en perspective.
«Je sortirai un album une fois que mon problème avec la justice française sera définitivement réglé. Bien entendu, j’évoquerai cette dure épreuve dans une chanson intitulée Makdira (le destin)», conclut-il.
Par le Jeune Indépendant
Cheb Mami dit à ce propos : «Ma relation avec Abdelaziz Bouteflika s’est nouée à travers les ans. Nous nous rencontrions durant plusieurs occasions officielles et, avec le temps, il a remarqué que je ne laisse pas une occasion pour être avec mes compatriotes pour les aider dans les moments difficiles.
J’ai suivi pas à pas sa campagne électorale dans l’est du pays et j’ai beaucoup appris de lui. Je bénéficie toujours de cet apprentissage, ce qui nous a, en quelque sorte, rapprochés.» Cheb Mami ne jouit pas seulement de l’estime du président de la République Bouteflika, mais il serait aussi proche de Larbi Belkheir, puisque c’est envers ce dernier qu’il se dirige pour avoir des conseils «au moment où l’Elysée m’a invité pour faire partie de la délégation qui allait accompagner le président Jacques Chirac en Algérie.
J’étais très gêné… J’ai contacté alors Larbi Belkheir. Et il m’a informé que j’étais autorisé à venir avec qui je veux et que personne ne doute de mon nationalisme». «Je vais repartir en France et j’affronterai mon problème, mais cette fois-ci avec beaucoup de sang-froid, loin des réactions à chaud sous les pressions que j’ai déjà subies», a affirmé en substance Cheb Mami lors d’un entretien accordé hier au quotidien arabophone Echourouk Al Yawmi.
Ces derniers jours, le prince du raï a fait la une de plusieurs journaux nationaux suite à sa mise en examen depuis octobre 2006 pour «violence volontaire, séquestration et menace» sur son ex-compagne Isabelle Cimon. Il dit à ce propos : «Pour la énième fois, je n’ai aucun rapport avec cette affaire.
Tout sera dévoilé dans tout les cas durant le procès. Ce qui est sûr, c’est que l’histoire d’Isabelle Cimon ne tient pas debout. Il y a beaucoup de contradictions dans ses propos. Elle veut me créer des problèmes à tout prix à l’aide d’accusations qui n’ont aucun fondement.» Cette affaire a pris d’autres proportions jusqu’à mêler Michel Lévy, son manager, à cette histoire.
Cheb Mami a rejeté d’ailleurs la faute sur son manager en l’accusant d’avoir tout orchestré, «peut-être leur but est le même : essayer de nuire à ma personne et de me détruire», dit-il. Durant cette interview, le prince du raï reconnaît néanmoins sa paternité : «Il y a eu une erreur, et j’ai reconnu la paternité de cet enfant.» Il revient par ailleurs sur ce départ de France.
«J’étais inquiet pour ma mère, je n’ai pas assisté aux derniers moments de mon père, j’ai revu les mêmes scènes et je n’ai pas voulu faire la même erreur», explique-t-il. «Elle est âgée et mon séjour en prison l’a beaucoup angoissée.» Au sujet des propos de Cheb Khaled le concernant, il dit : «Franchement, je ne comprends pas cette campagne médiatique qu’il mène contre moi et comment il veut soigner son image à mes dépends.
D’autant plus que je pense que Khaled est la dernière personne qui doit me donner des conseils et parler de mes problèmes. Car au moment où lui se noyait dans des problèmes moraux et financiers, je refusais, par respect, de répondre aux médias.
En revanche, lui, il fait le contraire, et ce, pour nuire à ma personne et profiter de l’occasion pour se montrer. Mais les gens savent très bien qui est Khaled et qui est Mami.» Il ajoute : «Au moment où j’ai eu la nationalité française, lui, par contre, elle lui a été refusée à cause de ses problèmes avec les impôts.
Maintenant, il affirme que j’ai des problèmes lorsque j’ai eu mon passeport français. Le nationalisme ne tient pas à un papier administratif. Demandez-lui où il était au moment où son pays avait besoin de lui ? Il portait une boucle d’oreille et se baladait dans les rues de Paris avec un caniche pour affirmer son appartenance aux Français.» Enfin, il indique avoir des projets en perspective.
«Je sortirai un album une fois que mon problème avec la justice française sera définitivement réglé. Bien entendu, j’évoquerai cette dure épreuve dans une chanson intitulée Makdira (le destin)», conclut-il.
Par le Jeune Indépendant
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