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Le « tort » des étudiants de plus 28 ans

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  • Le « tort » des étudiants de plus 28 ans

    El Watan.
    Le 07-08-07

    Inscriptions universitaires à Béjaïa pour s'inscrire

    Au terme de l’opération des inscriptions, l’université Abderahmane Mira de Béjaïa vient de compter 9655 nouveaux étudiants dont une écrasante majorité de filles (6112).

    Les statistiques fournies par le rectorat donnent un ensemble d’étudiants formant un patchwork national de par les origines diverses des nouveaux inscrits dont, bien évidemment, le plupart est de la wilaya de Béjaïa. Beaucoup, cependant, sont venus des wilayas limitrophes : 930 de Tizi Ouzou, 375 de Bouira, 125 de Boumerdès, 55 de BBA...

    Si ces origines et proportions ne sont pas nouvelles pour l’université Abderahmane Mira, celles des 70 nouveaux étudiants de Sétif, 20 de Batna, 10 de Laghouat, le sont, comme nous le fait constater le recteur Djoudi Mérabet. Ils sont également 12 de M’sila, 9 d’Alger, .. et un peu moins de Annaba, Biskra, Khenchela, Médéa, Tamanrasset, Tébessa, Tlemcen, Jijel, Djelfa, Blida, Chlef... Plus de 1600 bacheliers, dont plus d’un millier de filles, hors wilayas, ont choisi, à moins d’affectations forcées, l’université de Béjaïa.

    Ils sont originaires pas moins de 40 wilayas. C’est autant de monde à héberger puisque ils répondent à la condition de résider au-delà de 50 kilomètres de l’université.

    Seulement voilà, il se trouve qu’il y a de nouveaux étudiants résidant bien au-delà de 50 km qui se sont vu refuser ce droit. La raison est toute simple et unique : ils ont dépassé les 28 ans. C’est la limite d’âge qu’a fixée l’administration des œuvres universitaires, peut-être dans un esprit de la chasse aux éternels étudiants-résidants.

    Seulement, cette condition, vieille de quelques années, continue de faire du tort aux nouveaux bacheliers qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser du fait de leur âge, ne sont pas forcément salariés.

    A l’université de Béjaïa, viennent de s’inscrire 113, tous nés entre 1966 et 1979, soit de 28 à 41 ans. Tous des candidats libres forcément. La DOU ne leur a même pas permis de déposer leurs dossiers de demande de chambre. Paradoxalement, celui de la bourse si. Leur tort est d’avoir décroché leur bac au « mauvais » âge.

    A moins de se débrouiller une place « clandestinement » dans les cités « U ». L’administration a fait d’eux des SDF programmés. Pourtant, leur nombre est insignifiant ; très loin de celui de la multitude d’extras que l’administration des œuvres universitaires peine à déloger des cités « U ».

    K. M.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    il faut savoir qu'à Bejaia même les étudiants qui n'ont pas 20 ans passe une bonne partie de l'année en clandestins, à cause bien sûr du manque de place d'hébergement.

    Mais c'est un problème nationale, à moins que les réserves de changes deviennent des réseves ce chambres!!!!

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    • #3
      A revoir

      Je trouve que l'age de 28 ans est l'age normal pour ne plus beneficier d'allocations comme la bourse et le logement universitaire sauf exeption sous condition sociale ou de merite a definir.... Bref, je m'explique :

      Pkoi un bachelier d'oran se deplacerai a Tizi ou a Annaba pour faire ses etudes, ds des specialites qui existent a qqe minutes de chez eux (ce n'est pas normal) vu le nbre de fac et de specialite existante dans les gandes villes (chose possible ds le cas de stages ou d'echanges d'etudiant mais venir 5 ans minimum pour faire des etudes d'espagnole je pense que c'est un peu abuser).

      Tt le monde veut venir a Alger (je comprend), et apres on se demande pkoi y a pas assez de logement univ, faut plutot ouvrir des specialites avec un bon encadrement et des moyens suffisants ds les univ un peu partt par un groupement de regions par exple avec une meilleur orientation selon les besoin de la regions.


      Une premiere future reussite est l'univ de Setif avec les projets lancer dans ce domaine...

      La politique de l'etat qui fournit une chambre a 600 DA Charges Comprises par ans, pose aussi des pbmes d'entretien et de la qualite de vie dans les cite Univ (sachant que malheureusement, les etudiant ne prenent pas soins, education ou autre, c'est la verite, j'ai visite une personne a Bourawi il y a 3 ans, je ne vous dis pas l'etat de sa chambre, en dirait qu'un Bison qui dorme ds cette chambre)


      Je pense qu'un Loyer monsuel (alle Ya sidi au moins de 300 DA HC ie 10 DA/jour) pour les non boursiers et avec des aides aux logements pour les boursier est la meilleur facon. La gratuite n'a jamais ete la meilleur solution dans notre pays, je pense qu'il faut faire partciper tt le monde.



      PS:
      Les meme etudiants partent apres la fin de leur etude en France, et paye 400 euro par mois minimum, donc ne me dite pas qu'ils non pas d'argent, je redis la bourse doit etre donner selon la situation sociale de l'etudient
      Dernière modification par racdavid, 07 août 2007, 15h34.

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      • #4
        racdavid:Pkoi un bachelier d'oran se deplacerai a Tizi ou a Annaba pour faire ses etudes, ds des specialites qui existent a qqe minutes de chez eux (ce n'est pas normal) vu le nbre de fac et de specialite existante dans les gandes villes (chose possible ds le cas de stages ou d'echanges d'etudiant mais venir 5 ans minimum pour faire des etudes d'espagnole je pense que c'est un peu abuser).

        J'airais souhaité que tu dises le contraire, pourquoi pas favoriser les échanges inter-régions en Algérie???? Donc pour toi, celui qui souhaité venir d'Oran étudié à Bougie doit être sanctionné????

        Moi j'ai fait mes études à Alger, étant de Bougie, et je t'assure que j'ai beaucoup appris au contacts des étudiants d'autres régions, ces échanges permettent l'ouverture d'esprit, des échanges culturelles, car permet moi de te dire que chaque région d'Algérie à sa propre touche culturelle.

        Arrêtant de diaboliser les étudiants, la solution viendrait plutôt d'un programme de mise à niveau et un investissement dans les infrastructures, car investir dans les infrastructures universitaires; c'est investir dans l'homme.

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        • #5
          Lynx, si je pousse ds ton raisonnement, au nom de la culture et la fraternite tt les etudiants devrons venir a Alger alors .

          Arrette Lynx, sois concret, la realite est autre, investir ds l'homme je suis d'accord mais comment investir, construire ne suffit plus, la qualite doit etre prefere a autre chose, la quantite d'ingenieur et de licence chaque annee, avec un savoir faire qui frole le Zeros... une maitrise des langues inexistantes, ... je ne sais pas si tu peux evaluer le degre de la catastrophe que nos univ ont former, ..... prenant le cas de Babez, des majeurs de promos a l'usthb n'arrivent pas a suivre des cours de Master (ces derniers devait etre juste des rappel des 5 annee d'ing), ils font 2 ans au lieu d'un ans, pas d'equivalence de diplome......

          A mon avi, moins il y a la quantite plus il y a la qualite, je prefere une meilleur orientation (tt le monde ne peut pas etre medecin, et tt le monde ne peut pas etre ingenieur ou journaliste.....), a Babez par exple 1 etudiant /100 arrive a finir les 5 ans sans redoubler, serieux il y a qqe chose qui cloche, faut revoir la politique des etudes superieurs.
          Dernière modification par racdavid, 07 août 2007, 17h11.

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          • #6
            non racdavid!!!!
            un étudiant algerien qui vient en france fait des études et en parallele il travail, les nuits, les week ends et j'en passe. s'il n'arrive pas à avoir son diplôme des la première année c'est surement pas le niveau d'études qui le dépasse, certe j'en convient le niveau n'est pas le même, mais aussi sa situation social.

            Maintenant je suis des plus réaliste quand je dis que le fait de changer de village, de ville, de région, de pays, de continent.... ne pousse à se poser plein de question sur nous même, et je vous parle en conaissance de cause, de part ma petite éxperience ici en france, j'ai constaté que les gens qui ont fait des stages en dehors de la france( je parle des fançais bien sûr) sont plus compréhenseif vis-à-vis de nous, étudiants étrangers.

            Un proverbe Kabyle dit: FEGH ASSIMGHOUREDH, je traduit "sort de ton petit coin tu grandira en découvrant le monde (j'espére que j'ai bien raduit )

            bref, j'espére que tu comprends le fond de ma pensé racdavid

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            • #7
              A titre d'exemple, j'ai eu des étudiants grand pères et grandes mères plus de 60 ans

              Ils se sont recyclés et ont réussi à réintégré le marché du travail
              Dernière modification par naouas, 08 août 2007, 10h53.

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