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La fièvre aphteuse est une infection virale à diffusion rapide très contagieuse qui affecte tous les mammifères bi-ongulés (à sabot fendu: bovins, ovins, caprins et porcins), sans présenter de danger pour la santé humaine.
La fièvre aphteuse se caractérise par l'apparition d'aphtes et d'érosions sur les muqueuses buccales, nasales et mammaires et sur les onglons (au niveau des bourrelets coronaires des pieds et entre les espaces interdigités). Ces lésions entraînent une salivation intense et filante (signe caractéristique de la maladie), des troubles de la mastication, des boiteries et des chutes de production laitière.
Souvent bénigne chez les animaux adultes, l'évolution de la maladie peut être mortelle chez les plus jeunes. Les animaux guéris constituent un réservoir de cette maladie en devenant porteurs sains du virus. A ce titre, ils représentent un risque potentiel pour son développement.
Le virus se transmet par voie aérienne, notamment par l'intermédiaire du vent qui peut convoyer des particules de salive contaminées. Il peut aussi être propagé par l'intermédiaire des farines animales. L'homme peut également le véhiculer, par exemple sur ses vêtements ou chaussures, en allant d'une ferme à l'autre. Certains scientifiques ont même émis l'hypothèse qu'il puisse le porter par voie pharyngienne.
Difficile à déceler, la maladie, dont la durée d'incubation varie entre trois et cinq jours, est mortelle pour près de la moitié des animaux infectés.
La santé humaine n'est cependant pas menacée par ce virus. Rare, la contamination humaine est possible à travers des plaies de la peau chez des personnes en contact direct avec des animaux infectés. Des jeunes enfants ou des personnes sensibles, comme les femmes enceintes ou les personnes âgées buvant de grandes quantités de lait pasteurisé infecté s'exposent au risque -infime- de voir apparaître des aphtes dans la bouche, voire entre les doigts.
Des vaccins existent, mais la rapidité de développement de nouvelles souches de la maladie les rend inefficaces et la seule solution reste d'abattre le bétail, ce qui permet de tuer complètement la souche du virus, avant de tout désinfecter.
Historiquement, la fièvre aphteuse occasionnait des pertes considérables en France comme dans de nombreux pays européens. En 1962, une politique de lutte médico-sanitaire comprenant la vaccination annuelle des bovins sur tout le territoire et, en cas de foyer, l'élimination systématique de tous les animaux des espèces sensibles, avait été mise en place.
Mais, le 1er janvier 1991, la Communauté européenne a décidé d'arrêter la vaccination, compte tenu d'arguments sanitaires, notamment l'absence de la fièvre aphteuse depuis presque dix ans, mais aussi d'arguments économiques et commerciaux.
Par AP
La fièvre aphteuse se caractérise par l'apparition d'aphtes et d'érosions sur les muqueuses buccales, nasales et mammaires et sur les onglons (au niveau des bourrelets coronaires des pieds et entre les espaces interdigités). Ces lésions entraînent une salivation intense et filante (signe caractéristique de la maladie), des troubles de la mastication, des boiteries et des chutes de production laitière.
Souvent bénigne chez les animaux adultes, l'évolution de la maladie peut être mortelle chez les plus jeunes. Les animaux guéris constituent un réservoir de cette maladie en devenant porteurs sains du virus. A ce titre, ils représentent un risque potentiel pour son développement.
Le virus se transmet par voie aérienne, notamment par l'intermédiaire du vent qui peut convoyer des particules de salive contaminées. Il peut aussi être propagé par l'intermédiaire des farines animales. L'homme peut également le véhiculer, par exemple sur ses vêtements ou chaussures, en allant d'une ferme à l'autre. Certains scientifiques ont même émis l'hypothèse qu'il puisse le porter par voie pharyngienne.
Difficile à déceler, la maladie, dont la durée d'incubation varie entre trois et cinq jours, est mortelle pour près de la moitié des animaux infectés.
La santé humaine n'est cependant pas menacée par ce virus. Rare, la contamination humaine est possible à travers des plaies de la peau chez des personnes en contact direct avec des animaux infectés. Des jeunes enfants ou des personnes sensibles, comme les femmes enceintes ou les personnes âgées buvant de grandes quantités de lait pasteurisé infecté s'exposent au risque -infime- de voir apparaître des aphtes dans la bouche, voire entre les doigts.
Des vaccins existent, mais la rapidité de développement de nouvelles souches de la maladie les rend inefficaces et la seule solution reste d'abattre le bétail, ce qui permet de tuer complètement la souche du virus, avant de tout désinfecter.
Historiquement, la fièvre aphteuse occasionnait des pertes considérables en France comme dans de nombreux pays européens. En 1962, une politique de lutte médico-sanitaire comprenant la vaccination annuelle des bovins sur tout le territoire et, en cas de foyer, l'élimination systématique de tous les animaux des espèces sensibles, avait été mise en place.
Mais, le 1er janvier 1991, la Communauté européenne a décidé d'arrêter la vaccination, compte tenu d'arguments sanitaires, notamment l'absence de la fièvre aphteuse depuis presque dix ans, mais aussi d'arguments économiques et commerciaux.
Par AP