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Après une dizaine de jours de répit, les combats reprennent à Yakouren

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  • Après une dizaine de jours de répit, les combats reprennent à Yakouren

    Après une dizaine de jours de répit, les assourdissants échos des explosions et de détonations provenant du nord de Yakouren ont repris, même si c’est dans des proportions moindres que lorsque les troupes de l’ANP s’étaient engagées, avec des moyens pour le moins impressionnants, dans une gigantesque riposte contre le groupe terroriste, dont le nombre d’éléments le composant ne serait pas loin de la centaine, ayant assiégé le siège de la gendarmerie, il y a quatre semaines.

    Depuis samedi, les populations de Yakouren et ses environs, notamment Akerrou, assistent à une reprise des opérations qui ont lieu dans un rayon de dix kilomètres au nord-est et au sud-est du chef-lieu de la commune, dans les maquis soupçonnés d’abriter la centaine de terroristes ayant pris part à l’expédition ayant visé le siège de la gendarmerie sis au cœur même d’un important dispositif militaire. Les opérations (re)déclenchées en ce début de semaine consistent en des pilonnages à l’artillerie lourde à partir de Tifrit Ath El Hadj, mais, selon des sources locales, on est très loin de l’impressionnante opération déclenchée avec l’appui d’hélicoptères de combat et d’une puissance de feu dont on parle encore à Yakouren et dans toute sa région. Les incessants survols en milieu de la nuit de ces zones par des hélicoptères dotés de moyens d’observation et de visée nocturne ont, semble t-il, été déterminants dans la nouvelle stratégie adoptée par les troupes au sol.

    Selon les mêmes sources, et en l’absence d’informations officielles, l’heure est désormais à de nouveaux pilonnages intenses des maquis entourant Yakouren, et ce à partir d’endroits comme par exemple Thaghamachth, zone éminemment stratégique dominant les positions suspectes vers où sont dirigés les tirs de l’armée. Là, sont pris pour cibles le lit desséché de la rivière entre Zekri et Sidi-Khelifa, Timizart Oughacham en aval du village Aït-Aïssi et enfin Chaara du côté de Aït-Ali-Abdellah et Boukherrouf. La portée des obusiers permet de pilonner ces cibles, dans un très large rayon, potentiellement abritant des groupes ayant trouvé refuge dans les parages après la grande riposte d’il y a près d’un mois, et de couvrir si besoin est l’intervention et la progression des troupes au sol.

    Mais, l’offensive terrestre, selon les mêmes sources locales, n’a toujours pas été déclenchée. Comme le laisse entendre plus d’un dans la région, c’est de toute évidence, c’est une guerre d’usure à laquelle sont soumis les terroristes pris au piège, sans doute terrés dans les abris datant de la Guerre de libération qui parsèment la dense forêt.

    Des terroristes dont les mouvements sont sans doute réduits à néant même la nuit du fait de l’usage par les militaires de moyens hautement sophistiqués pour leur localisation. Quoi qu’il en soit, à l’allure prise par l’opération et aux moyens engagés, les militaires ne semblent pas disposés à desserrer l’étau en dépit de la longue attente, bien que des ratissages dans d’autres zones environnantes, situées plus au sud vers les Aghribs, Ibeskriene et vers la forêt de Tamgout, soupçonnées de servir de zones de transit.

    Par Le soir
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