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Le marché qu’a proposé Bouteflika à Ahmadinejad.

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  • Le marché qu’a proposé Bouteflika à Ahmadinejad.

    Le président algérien propose d'aider l'Iran à briser son isolement en échange de 3 conditions : d'investissements en Algérie afin de pallier ceux de l'Occident qui n'arrivent pas ; coopération dans le nucléaire; et d'appuis politiques à sa personne dans le cadre des appuis internationaux dont il est à la recherche dans le monde.

    Par Raouf Mehdi (Le Matin)

    Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a entamé hier une visite d'Etat de deux jours en Algérie pour essayer de s'assurer du soutien d'Alger et rompre son isolement sur le dossier sensible de son programme nucléaire soupçonné par les Occidentaux de permettre la production de bombe. Le président iranien a eu un entretien avec Abdelaziz Bouteflika, président d'une Algérie qui jusque là du moins, reste favorable à la non-prolifération nucléaire et qui s'est également prononcée pour le nucléaire civil dans les pays en développement.

    Indiscutablement nous sommes devant un marché : Le président algérien propose d'aider l'Iran à briser son isolement en échange de 3 conditions : d'investissements en Algérie afin de pallier ceux de l'Occident qui n'arrivent pas ; coopération dans le nucléaire; et d'appuis politiques à sa personne dans le cadre des appuis internationaux dont il est à la recherche dans le monde.

    Téhéran accepte donc de discuter fric et nucléaire mais veut plus : elle veut entraîner Alger dans une « OPEP du gaz », et un appui à sa politique au Moyen-Orient.

    Téhéran accepte le premier volet : le chef de l’Etat iranien est venu accompagné d’une délégation de businessmen qui ont passé la soirée d’hier à discuter avec leurs « homologues » algériens dans le cadre d’un forum d’affaires à Djenane El Mithaq. « L’Iran est prêt à faire bénéficier l’Algérie de son expérience dans certains domaines, en particulier dans la pétrochimie et l’industrie automobile », a plaidé le président iranien à l’ouverture de cette rencontre. Hamid Temmar devait lui emboîter le pas en rassurant ses hôtes iraniens de la bonne évolution du climat des affaires et de l’investissement en Algérie. Pour l’heure, le niveau des échanges commerciaux entre les deux pays demeure bien modeste avec un volume de 7 millions de dollars seulement et les deux parties ont tout intérêt à les booster. Notons qu’une banque persane, la Banque iranienne de développement des exportations, devrait présenter une demande d’agrément au terme de ces deux jours. L’Iran semble très intéressé en tout cas par le marché algérien, notamment dans les secteurs du logement et de l’automobile. Signalons qu’un protocole d’accord a d’ores et déjà été signé en juin dernier entre la société algérienne de fabrication et de montage de véhicules, Famoval, et le groupe iranien Iran Khodro Industrial Group portant sur la réalisation d’une chaîne de montage de minibus qui devrait être opérationnelle à partir de 2008. Retenons enfin qu’il y a de fortes chances pour que cette visite soit couronnée par un accord sur l’ouverture d’une ligne directe entre Alger et Téhéran.

    La colère américaine

    Sur un autre plan, la seconde condition de Bouteflika, les discussions ont porté hier sur une coopération même timide, même embryonnaire, dans le nucléaire. Chakib Khelil aurait « sollicité officiellement l’aide de l’Iran dans ce domaine », rapporte l’AFP, suite à une visite du ministre de l’Energie à Téhéran en novembre 2006. Le président Bouteflika s’était exprimé ouvertement en faveur d’un nucléaire au service du développement lors de la conférence africaine sur les applications pacifiques de l’énergie atomique abritée récemment par Alger, en présence du directeur général de l’AIEA, Mohamed El Baradei.

    De son côté, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, avait déclaré en 2006, que son pays «est prêt à partager avec l’Algérie son expérience dans plusieurs domaines dont la technologie nucléaire civile», selon le quotidien gouvernemental Iran.

    Il est bon de savoir à ce propos que notre pays possède deux réacteurs nucléaires expérimentaux en activité depuis 1995 et qui sont contrôlés par l’AIEA : l’un est à Draria, l’autre à Aïn Ouessara. Il faut noter que notre pays dispose, actuellement, d’une réserve d’uranium estimée à 30.000 tonnes.

    Téhéran accepte donc de discuter fric et nucléaire mais veut plus : elle veut entraîner Alger dans une « OPEP du gaz », et un appui à sa politique au Moyen-Orient.

    La fameuse « OPEP du gaz »projet pour l’instant « utopique » dont l’Iran se veut le promoteur à la suite du Venezuela de Chavez, a été abordé hier lors des entretiens. Jusqu'où ira l'aventure ?

    Le jeu dangereux de Bouteflika, outre qu'il fait fi de la mémoire (l'Iran a soutenu le FIS, a dénoncé l'interruption du processus électoral et soutenu à demi-mot le terrorisme sans jamais le regretter) fait courir un risque au pays.Au début des années 1990, une crise diplomatique avait envenimé les relations entre les deux pays, Alger ayant accusé Téhéran de soutenir les islamistes algériens radicaux. Il a fallu attendre l’année 2000 et une rencontre informelle entre Bouteflika et Khatami à New York pour que les choses connaissent un début de normalisation.

    Quant au risque, il viendrait d'une réaction de Washington et des puissances du Golfe qui voient d'un mauvais oeil cette initiative algérienne. Le jour même où Mahmoud Ahmadinejad arrivait à Alger, le président George W. Bush répétait que « les Etats-Unis » vont continuer à isoler l'Iran : un avertissement à Alger

    L'initiative algérienne déplaît aux monarchies du Golfe qui combattent les visées hégémoniques de l'Iran et va susciter des réactions de leur part.(Lire nos articles par ailleurs).

    Raouf Mehdi (Le Matin)
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Le jeu dangereux de Bouteflika, outre qu'il fait fi de la mémoire (l'Iran a soutenu le FIS, a dénoncé l'interruption du processus électoral et soutenu à demi-mot le terrorisme sans jamais le regretter) fait courir un risque au pays.Au début des années 1990, une crise diplomatique avait envenimé les relations entre les deux pays, Alger ayant accusé Téhéran de soutenir les islamistes algériens radicaux. Il a fallu attendre l’année 2000 et une rencontre informelle entre Bouteflika et Khatami à New York pour que les choses connaissent un début de normalisation.

    Quant au risque, il viendrait d'une réaction de Washington et des puissances du Golfe qui voient d'un mauvais oeil cette initiative algérienne. Le jour même où Mahmoud Ahmadinejad arrivait à Alger, le président George W. Bush répétait que « les Etats-Unis » vont continuer à isoler l'Iran : un avertissement à Alger
    Actuellement les prises de positions et les causes défendues par l'Iran sont en droite ligne avec les prises de position justes développés depuis toujours par l'Algérie sur la scène internationale.

    L'Iran est une future grande puissance et ce n'est surtout pas Bush qui va empecher celà, d'ailleurs maintenant les américains redeviennent raisonnables et reprennent langue avec l'Iran qui ont toujours voulu veinement l'isoler et le boycotter auparavent et négocient actuellement avec lui sur le dossier irakien et de la manière d'atténuer ou de diminuer quelque peu l'impacte de l'hécatombe que subit quotidiennement l'armée américaine dans le bourbier irakien.

    Actuellement les Etats-Unis ont plus besoin de l'Iran que le contraire et l'Iran est plus fort que jamais, conforté par de puissantes alliances avec de puissants protagonistes à l'instar de la Russie.

    Donc Bouteflika en un grand diplomate soucieux des intérets de son pays et trés avisé des développements des rapports de force qui régissent actuellement le monde, éssaie de développer les meilleurs relations possibles avec tout le monde et éssaie de se positionner pour etre un acteur important dans le réglement des problèmes à travers le monde.

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    • #3
      Je vous invite vivement à aller voir "PERSEPOLIS" réalisé par l'Irannienne Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud avec Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve (voix).

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      • #4


        avec les concernés en critique

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        • #5
          Le président algérien propose d'aider l'Iran à briser son isolement en échange de 3 conditions
          décidemment bouteflika se prend pour le president des états unis d'ameriques,comment il va aider les iraniens,je me le demande.

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          • #6
            Le président algérien propose d'aider l'Iran à briser son isolement en échange de 3 conditions : d'investissements en Algérie afin de pallier ceux de l'Occident qui n'arrivent pas ; coopération dans le nucléaire; et d'appuis politiques à sa personne dans le cadre des appuis internationaux dont il est à la recherche dans le monde.

            C'est sérieux?

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            • #7
              rodmaroc

              décidemment bouteflika se prend pour le president des états unis d'ameriques,comment il va aider les iraniens,je me le demande.
              Admirez le poids diplomatique non négligable de l'Algérie dans le monde et celà sans le moindre soutien des multitudes de puissants rapaces sionistes et texans qui sont les pires ennemis des arabes et des musulmans

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              • #8
                Vous etes le pays le plus puissant du Monde! Et que votre nom soit sanctifié! Amen!
                (PS: pas la peine de faire un Flame a la con sur n'importe quel sujet non plus...)

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                • #9
                  Bien dit Medz

                  Arrêtons de nous sous-estimer. L'Algérie peut aider l'Iran et réciproquement.

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                  • #10
                    Pour Rodmaroc

                    Rappelle-toi Rodmaroc, on a déjà aidé l'Iran lors de la libération des otages américains à l'époque de Khomeiny, pour sortir de cette crise la tête haute.

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                    • #11
                      Désolé soyons constuctifs.
                      Dernière modification par naouas, 07 août 2007, 21h39.

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                      • #12
                        Je ne l'ai jamais nié lol mais arretez bon sang de chercher a comparer le Maroc a l'Algerie ***** xD

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                        • #13
                          @naouas
                          bonsoir,
                          il s'agit pas d'une provocation.je sais que presque le monde entier veut que l'iran arrete son programme nucleaire,dans ces condition je ne vois pas ce que bouteflika peut faire.
                          cordialement
                          @mendz
                          tu t'es pas encore retabli a ce que je vois,bonne soirée.

                          Commentaire


                          • #14
                            Je ne l'ai jamais nié lol mais arretez bon sang de chercher a comparer le Maroc a l'Algerie ***** xD
                            Mais ou vois tu qu'on parle du Maroc ici ?

                            Tu es le premier à évoquer le terme "Maroc" dans ce topic

                            Commentaire


                            • #15
                              L'Algérie marque son appui à l'Iran sur le nucléaire civil

                              Reuters

                              ALGER (Reuters) - L'Algérie, marquant sa sympathie pour l'Iran dans sa confrontation avec les grandes puissances sur son programme nucléaire, a jugé inacceptable l'approche "unilatérale" qui interdirait à un pays de se doter de la technologie nucléaire à des fins pacifiques.

                              Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a déclaré à son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui achevait une visite de deux jours en Algérie, que son pays soutenait le droit de la République islamique à se doter d'une industrie nucléaire civile, rapporte l'agence de presse officielle APS.

                              Il a également renouvelé sa demande d'un Proche-Orient totalement dénucléarisé.

                              "Il est inacceptable que des pays membres du Traité de non-prolifération nucléaire se voient contraints, en raison d'interprétations unilatérales et sélectives, de renoncer à leur droit normal et légitime d'acquérir ces technologies (nucléaires) à des fins purement pacifiques", a dit le président algérien à son invité lors d'un déjeuner officiel.

                              "La crise autour du programme nucléaire de votre pays doit trouver une solution satisfaisante fondée sur la diplomatie internationale et qui prenne en compte les droits que vous garantit ce traité" de non-prolifération nucléaire, a-t-il ajouté.

                              L'Iran assure depuis des mois à la communauté internationale que son programme nucléaire n'a aucune ambition militaire. Sous la menace de nouvelles sanctions à l'Onu, Téhéran a décidé début juillet de permettre à des inspecteurs de l'AIEA de visiter à nouveau certaines installations du pays.

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