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Carlos Ruiz Miguel en question....

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  • Carlos Ruiz Miguel en question....

    A ma grande surprise la discussion sur le long cheminement du conflit....fut close. apparement a cause des incevilité proférés par la personne meme qui a ouver le sujet.

    je prend la libérté de continuer le fil de la discussion en y mettant mon grain de sel.


    Passons a l’essentiel, a savoir la pseudo analyse de l’ESPAGNOLE Carlos Ruiz Miguel (CRM).
    Mr Carlos Ruiz Miguel , par principe de neutralité et d’objectivité analytique, aurais du nous parler du contexte historique, des forces et influences en présence a l'aulne de la deuxième guerre. Il aurait dû nous exposer les frustrations colonialistes des pays européens face a une vague de mouvement de libération a travers le monde. Il aurait pu nous expliqué l’intérêt de l’Espagne a maintenir une colonie et après, un état satellite sous tutelle, en face des iles Canaries.

    Le champion de arso machin chose aurait dû nous dire dans quel contexte fut la création des nations unies. Et pourquoi le « principe » d’intangibilité des frontières héritées du colonialisme fût une manière assez habile pour dédouaner les forces occidentales colonialistes de leur responsabilité historique. Le cas des territoires marocains amputés par la France au profit de l’ancien département français d’Afrique est édifiant. Je ne parle pas du partitionnement du Yemen en 2, réunifiée depuis lors, fort heureusement), de la Corée en 2. La Palestine, le liban et la syrie, l’Irak et le koweit, le puzzle Africain. etc.. et les conflit fratricides qui s’en suivent.
    On a voulu consacrer une injustice par une ignominie. Le Maroc a toujours refusé et refusera de faire les frais de cette auto-absolution coupable des occidentaux colonialistes.

    Si CRM était vraiment neutre et objectif, il aurait dû nous exposer la responsabilité coloniale de l’Espagne et la France dans le démembrement du Maroc. (Tanger, Rif, « Maroc central », tarfaya, Ifni, sahara, ceuta, Mellilia, iles jaâfarine). Par analogie avec
    l’Algerie : une seule force occupante(la France) ----> D’une toute petite bande sur le littorale mediterannéen l’Algérie deviens, au grés de l'appétit français, un pays grand comme un continent au détriment de ses voisin.
    Le Maroc : les visées revanchards de la France, de l’Espagne, de l’Angleterre de l’Allemagne …etc ----> un pays grand comme un continent devient une multitude de colonie plus petites les unes que les autres.

    Il aurais pu nous parler de la conférence d’Algesiras de 1905-06 qui ressembla 12 pays européens sous la médiation de l’américain Théodore Roosevelt -excusez du peu- dans le seule but de se partager le Maroc entre eux.. Jamais aucun pays ne fut si âprement disputé et charcuter que ne fut le Maroc.

    Pourquoi ne mentionne t il pas le traité de Tetouan établit le 26 Avril 1860 avec le sultan marocain pour avoir une concession d’une partie du territoire sur la cote sud du Maroc, a villa Cisneros précisément, actuelle Dakhla), pour la création d’une zone de pêche.

    Pourquoi oublie t il de nous exposer les tenants et aboutissants de l’opération Ecouvillon qui permis a l’Espagne, avec l’aide de la France, de garder pied au sahara alors que les résistants Marocains,(bien avant qu’on entend parler d’un quelconque polisario) issues pour la plupart des Ait baâmran après avoir réussi à libérer la ville de Smara en 1956 et une partie importante du Sahara, prennent pied à partir du littoral atlantique jusqu'aux oasis du Touat, menaçant de défaire d'un seul tenant et les garnisons espagnoles et les troupes françaises implantées sur les confins, au nord de la Mauritanie.
    « C'est «l'opération Ecouvillon» de février, mars et avril 1958 où les troupes françaises viennent à la rescousse des forces espagnoles, mises sérieusement à mal, procèdent non sans peine à la reconquête du territoire. Voici ce que notre regretté ami, Attilio Gaudio, connaisseur s'il en fut du dossier du Sahara écrit à ce propos, dans son livre-reportage «Guerres et paix au Maroc» : «La seule cause réelle, bien qu'indirecte de la perte du Sahara occidental pour le Maroc en 1958 a été la guerre d'Algérie.

    Jamais la France n'aurait engagé son armée de l'Afrique Occidentale Française (AOF) aux côtés de l'armée espagnole en détresse pour permettre à Franco de récupérer le Rio de Oro (Oued Eddahab) et la Saguiat al-Hamra si la présence victorieuse de l'Armée de libération marocaine ne présentait pas une menace pour Tindouf et une épine plantée dans le dispositif français au sud de la Soaura et dans le nord de la Mauritanie ( …) Sans l'intervention militaire française, le Sahara était perdu pour l'Espagne et le drapeau marocain aurait flotté définitivement, sans aucune sorte de contestation internationale ou régionale, de Ifni à la Gouera…».


    Qu’est ce qui empêche Mr Carlos Ruiz Miguel de nous parler des procédures dilatoires de l’Espagne, depuis 1960 jusqu'à 74 , pour ne pas répondre aux injonctions du Maroc et aux exigence de l’ONU ? Comment elle a pu se jouer du temps et des moments difficiles que traversait le Maroc, pour assoire sa domination, continuer a exploiter le phosphate de Boukraâ et soudoyer, en vain, les chefs de tribus sahraouis a rester dans le giron du royaume de navarre.
    Pourquoi l’Espagne refusa de libérer les 2 territoires (ifni et sahara) conformément à la résolution de l’ONU de 65. Résolution 2072 qui fut adopté par 100 voix contre 2 (Espagne et Portugal).

    Pourquoi passe t il sous silence ce refus espagnol?

    Ce qui fait d’elle l’unique responsable de l’enlisement que connais l’affaire du sahara. Du moment que les chefs de tribus voulaient se rallier au Maroc. « In 1965, the United Nations General Assembly approved self-determination for the Spanish Sahara, but Spain refused it and was the first major power responsible for the problem because, at that time, anti-Spanish agitation in the territory did not demand independence, but rather union with Morocco” ( The United Nations Failure in Southern Morocco - CSC 1997)

    Pourquoi elle ne l’as accepté qu’en 74 après avoir réussi a piper les dés en sa faveur et exacerber un nationalisme primaire chez certains jeunes sahraouis, prochain noyau du polysario.
    De même la résolution 2229 du 20 décembre 66. Adoptée par 105 voix contre 2 (encore l’Espagne et le Portugal)? Celle de 67, de 68 , de 69..etc

    Une coquille qui plaira a mes compatriotes marocain :la résolution 2428 du 28 decembre 68 la clause concernant ifni commence, ecouter bien, par :Reafirms the inalienable right of ifni to self determination in accordance with general asembly..blablabla

    LE peuple d’Ifni. !!!! dans l’espris carré des bureaucrates onusien il suffit qu’un territoire soit colonisé pour qu’il s’arroge le statut de peuple. Quand est il du peuple de Tanger, de tarfaya, du Rif, de Hmadcha et moulay bouselham.

    Ifni et Sahara étaient toujours d’actualité jusqu’a 68. (pas 66 comme dis Miguel et sa caisse de résonance algérienne) Le Maroc ne cherchait ni a les associer ni a les séparer. C’est l’Espagne qui cherchait par tous les moyens a tergiverser et a monnayer honteusement son retrait des territoires occupés. Elle l’avait déjà essayé dans le Rif espérant encourager son indépendance et implanter un état tampon sur la rive sud de la méditerranée.
    La résistance marocaine ne l’entendait pas ainsi. La même chose pour Tarfaya et ifni, l’Espagne était obligée de les rétrocéder au Maroc. Ses force armée d’occupation était encerclées et il n y avait plus moyen de nous refaire une 2eme opération Ecouvillon.

    Ce qui, a mon sens, représente le grand péché du Maroc, et qui découle justement d'un injustice, c'est quand les leaders du mouvement d'indépendance tel que Abdallâh ibrahim , Mehdi benberka abderrahim bouabid entre autre, ont accepter de négocier séparément l'indépendance du Maroc.. Ils auraient du insister pour rencontre et la France et l'Espagne sur une même table de négociation. leur précipitation et leur manque de discernement quand aux force en présence et en devenir du nouvel ordre mondial qui se construisait a coûter au MAroc toutes ces années de combat contre les ennemis de son intégrité terrotoriale


    Donc Mr miguel passe toutes ces années 60 sous silence. Un silence coupable et révélateur.

    Au contraire, Mr Carlos Ruiz Miguel n’arrête pas de dédouaner l’Espagne de ses responsabilités, surtout de ses crimes colonialistes. Ce n’est pas surprenant. Quelle est la référence qui revient le plus souvent dans son « analyse » ?, pour ne pas dire d’où est tirée -pompé- l’essentiel de son « analyse »? : De Mr Francisco Villar qui n’est autre que le REPRESENTANT DE MADRID A L’ONU de 73 à 78. et qui fait partie des ces personnalités espagnoles haut en couleur, englobant aussi bien les gauchistes que les anciens fonctionnaires coloniaux, qui n’ont jamais digérés l’abondant du Sahara par le général Franco. Ces personnalités qui constitueront le noyau originel du lobby anti-marocain et dont sa dernière manifestation n’est autre que la sortie « guerrière » d’Aznar ainsi que les multitudes « associations » pro polysario qui sévissent en Espagne.

    Belle référence en somme. !!! on vois bien pourquoi l’Algérie s’aligne sur la politique de droite du parti populaire espagnole ..Tandis qu’elle fustige tout le temps la droite française.

    Le secret ?
    Le PP est anti-Marocain par excellence et par essence. Ce n’est pas pour rien que sa frange la plus extrémiste se trouve dans les 2 villes occupées sebta et mellilia.

    En résumé, notre ami espagnole « neutre et objectif » applique la doctrine du (ouala ta9rabou a ssalat…). Il insiste sur ce qui pourrait servir ses convictions et néglige tous ce qui pourrais conforter la voix opposée. Donc, en fin de compte, moins de neutralité et absence de toute objectivité.

    Ce n’est pas une troisième voix. C’est la voix du polysario et de ses parrains.

  • #2
    Puisque "l'analyse" de Carlos Ruiz Miguel etait faite en 93 et respectant l'adage d'aljazera "arra5y oua ra3y al akhar" voici un article de 93 en réponse.


    Pour Ruiz Miguel, universitaire espagnol, nous sommes des "impérialistes" invétérés, des "expansionnistes" indécrottables. Une agression gratuite qui sent le pétrodollar algérien à plein nez.

    Le Sahara, entre Alger et Madrid

    Abdellatif Mansour





    De l'Espagne nous vient une autre charge contre notre intégrité territoriale. On peut dire “une de plus”, et passer à autre chose, sans trop y prêter attention. C'est du déjà vu, déjà lu, déjà entendu. Cette nouvelle dénégation vaut, tout de même, le détour. Non pas pour sa pertinence et son sérieux, dont elle est complètement dénuée ; mais plutôt pour son côté ridicule dont elle tire une originalité dans le plus parfait registre du grotesque.
    D'après l'entête du document, nous serions en présence d'un “rapport du Groupe espagnol d'études stratégiques (GEES)”; avec, en sous-titre “Sahara Occidental: Indépendance, paix et sécurité”. “L'étude” porte la griffe de Carlos Ruiz Miguel, professeur de droit à l'université de Saint Jacques de Compostelle. Les commanditaires et les auteurs de ce texte n'auraient pas mieux choisi que la capitale de la Galice, haut lieu de la mythologie chrétienne où la dépouille de Jacques le Majeur fut miraculeusement déposée, pour commettre un parchemin aux relents de Reconquista qui lorgne sur les rives du Sahara marocain pour faire la jonction avec les Iles Canaries. Car il ne s'agit pas du tout d'une “étude” menée selon les dogmes méthodologiques de la démarche universitaire. Il y a tromperie sur la marchandise.


    Dès les premières lignes de ce faux travail académique, la couleur est annoncée. «Le projet impérialiste marocain a causé des conflits avec l'Espagne, avec la Mauritanie et avec l'Algérie». Dans la foulée, l'auteur nous accuse «de revendiquer les eaux de la zone économique des Îles Canaries», comme prélude à «une future revendication territoriale sur l'ensemble de l'archipel». Il nous traite également de fauteurs de guerre, en qualifiant "d'agression" la première tentative de libération de Sidi Ifni, en 1958, alors sous occupation espagnole et finalement récupérée en 1960. Il nous reproche de ne pas avoir ratifié les accords d'Ifrane, de 1972, sur le tracé des frontières algéro-marocaines, suite à "la guerre des sables" pour le même litige, en 1963. Et puis, il nous soupçonne d'avoir «des ambitions sur la Mauritanie». C'est carrément la totale. Pour M. Ruiz Miguel, nous sommes des "impérialistes" invétérés, des "expansionnistes" indécrottables. Il y aurait là de quoi flatter notre ego, sauf que ce listing aux accents de réquisitoire relève de la contre-vérité historique. Tout simplement. Nos relations avec le gouvernement autonome des Îles Canaries sont au beau fixe, en atteste une coopération aussi régulière que fructueuse, avec les instances régionales de nos provinces du sud. Idem avec la Mauritanie qui, finalement, n'est pas tombée dans l'escarcelle hégémonique d'Alger. Quant au bornage des frontières du côté de Tindouf et de Bechar, il peut être officialisé du jour au lendemain, pour peu que l'Algérie lève la séquestration de nos compatriotes sahraouis dans les camps de Lahmada et abandonne ses propres visées, par lobbies espagnols interposés, sur le Sahara marocain. Encore que ce tracé des frontières, comme chacun sait, a été fait par des cartographes militaires français en faveur d'une Algérie-département français sur cent trente-deux ans et au détriment d'un Protectorat marocain à durée déterminée. Encore que, faut-il le rappeler, l'Algérie a des problèmes de frontières et de voisinage avec la Tunisie, la Libye, le Mali, le Niger et la Mauritanie. Apparemment, cette vérité historique, toujours d'actualité, n'est pas dans le contrat de l'éminent universitaire de St Jacques de Compostelle.


    Nous n'en sommes qu'au début, le meilleur est à l'avenant. Dans sa divagation à contre-emploi, M. Ruiz Miguel pointe du doigt le Maroc, «qui a donné un appui logistique aux mouvements islamistes algériens». L'auteur, du haut de sa chaire universitaire squattée pour l'occasion, prétend démentir les propos du général Nezar, l'homme fort de l'Algérie de l'après Houari Boumediane jusqu'à il y a quelques années, qui a reconnu l'absence de toute implication marocaine dans le drame algéro-algérien. C'est plutôt le contraire qui a été révélé par les investigations sur l'attentat terroriste contre l'hôtel Atlas Asni, à Marrakech, en 1994; sur la découverte de caches d'armes à Aknoul, dans le nord-est marocain, la même année; et même dans l'attaque à l'explosif contre le métro parisien, en 1995. La filière terroriste algérienne en direction du Maroc était établie. Elle transitait par la France. Elle était commanditée par les services algériens, tout comme le rapport de M. Ruiz Miguel.

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    • #3
      suite

      Ce dernier n'en démord pas. Pour lui, nous sommes d'affreux belliqueux. Et nous nous armons jusqu'aux dents pour mieux agresser nos voisins. «La guerre, dit-on, c'est la continuation de la politique par d'autres moyens». Encore faut-il les avoir, ces moyens. Nous ne les avons pas, malgré un modeste approvisionnement à titre d'un peu de mise à niveau et de beaucoup de maintenance. La priorité affichée par le Maroc est ailleurs. Elle est dans la lutte contre l'analphabétisme, la maladie, le chômage, l'exclusion; et l'intégrisme terroriste, entre autres aspects intolérables du sous-développement. Par contre, l'Algérie, avec sa fabuleuse manne pétrolière, a les moyens de ses ambitions de super-puissance régionale. Elle se surarme à coups de milliards de dollars, particulièrement auprès de l'Afrique du Sud, en contrepartie de la reconnaissance de la RASD par celle-ci. Et puis, l'intention agressive que M. Ruiz Miguel prête au Maroc n'y est pas. Pour preuve et comme gage de volonté pacifique de voisinage, le cinquantenaire de la création des FAR (Forces armées royales) c'est récemment déroulé sans exposition ostentatoire de matériel de guerre. Quant au service militaire obligatoire, il a été abandonné, comme partout en Europe. Même cela, M. Ruiz Miguel nous l'a curieusement reproché.
      Et le Sahara, dans tout ça? Eh bien, le Sahara est dans tout ça. Il est tout bonnement le point d'orgue de la commande reçue par le professeur Ruiz Miguel dans son développement abracadabrant. Le Sahara marocain, il ne le veut qu'extirpé à la territorialité marocaine, en tant que nouvelle wilaya algérienne -un peu comme le Koweït par rapport à Saddam Hussein en 1990- avec la connivence affichée de Madrid. Pour étayer cette thèse qui, encore une fois, n'a rien d'universitaire, M. Ruiz Miguel mobilise les allégations déjà évoquées, en plus d'un argumentaire encore plus édifiant. «L'indépendance du Sahara occidental, écrit-il, est la seule solution pour obtenir la stabilité de l'Afrique du Nord, en affirmant de manière indiscutable l'intangibilité des frontières héritées du colonialisme». Rien que ce paragraphe aux allures professorales mériterait une anti-soutenance doctorale. Le professeur Ruiz Miguel s'enorgueillit du "colonialisme" alors que, par les temps actuels, les anciennes puissances coloniales sont plutôt enclines à s'en excuser. L'Algérie est la première à le demander à la France. Il est peut-être temps que le Maroc en fasse de même à l'adresse de la France et, surtout, de l'Espagne. L'utilisation d'armes chimiques par l'armée espagnole, aux séquelles toujours visibles chez les générations actuelles, n'a-t-elle pas été prouvée par des chercheurs autrement plus sérieux que M. Ruiz Miguel, sur la guerre du Rif conduite par Mohamed Ben Abdelkrim Khattabi entre 1921 et 1925!
      On ne va pas refaire les délibérations de la Cour de Justice de La Haye, en 1975-76, qui a reconnu les liens historiques, exprimés sous forme d'allégeance, entre les populations sahraouies et la monarchie. Mais juste une question: y avait-il un État constitué avant la colonisation espagnole de ces provinces sahariennes? La réponse est évidemment négative. Poursuivons; pourquoi alors veut-on en créer un, maintenant? L'argument avancé par M. Ruiz Miguel, qui a tout l'air d'être inclus dans le cahier de charges, est proprement déstabilisant. C'est pour «obtenir la stabilité de l'Afrique du Nord», clame-t-il sans sourciller. La solution d'indépendance que M. Ruiz Miguel conseille «d'imposer par la force», serait ainsi, tout comme le miracle de St Jean de Compostelle, un gage de "stabilité" et non le détonateur qui ferait exploser ce foyer de tension. Ahurissant. Monsieur le professeur, dans sa scientificité infinie et le carnet de commande aidant, joue avec le feu, autant qu'avec la dangerosité des mots. Mieux, il estime que l'édification, après appel d'offre algéro-espagnol, d'un État sahraoui sonnerait «la fin de l'islamisation» de cette même société sahraouie. De l'anthropologie culturelle à la petite semaine, comme si nos coreligionnaires du Sahara marocain, dignes héritiers de Maâ Al Aïnine, de Moribihi Raboho et d'EL Hiba, chefs religieux de la résistance anti-coloniale, n'étaient que des hordes tribales païennes et primitives. Le professeur Ruiz Miguel devrait, en principe, savoir que les us et coutumes des sahraouis n'ont d'égal que la beauté des rimes merveilleusement restituées par la poésie hassanie.
      Á défaut de s'imposer la rigueur de la recherche universitaire, M. Ruiz Miguel a plutôt une plume à tête chercheuse. Il va encore plus loin. Alors, accompagnons-le. La RASD, une fois installée au Sahara marocain par on ne sait quelle force transcendantale, sera, d'après lui, «un allié fiable au Maghreb, pour l'Occident». Bonté divine! Peut-on, à ce point, tordre le cou à une réalité criante d'une toute autre vérité! Hormis son gaz surnaturel, l'Algérie est-elle, elle-même, un allié naturellement fiable, de qui que ce soit, avec ses seize années de guerre civile et ses 150.000 morts?
      Après ces professions d'algérianité assumées, on oublie un peu que le professeur Ruiz Miguel est espagnol. Il le rappelle, lui-même; et il le signe: «L'indépendance du Sahara aura pour conséquence, avoue-t-il, l'abandon par le Maroc de ses revendications sur Sebta et Melilia». C'est l'autre facette, la vraie, de "l'intangibilité des frontières chère à M. Ruiz Miguel qui semble ainsi se mettre à table. Au nom de ce principe d'essence et de relance coloniale, il veut que l'Europe commence chez nous; à la pointe nord du continent africain, et par la grâce d'une autre occupation espagnole; qui perdure, celle là. Subitement, l'extrême nord et l'extrême sud du Maroc se rejoignent, par le lien du colonialisme espagnol, toujours présent dans la tête de M. Ruiz Miguel. Sebta, Melilia, d'une part; le Sahara marocain, d'autre part, ne sont plus qu'à un trait de plume du professeur de Galice.
      Mais c'est plutôt bien ainsi; les cartes sont abattues. Le projet d'État croupion au Sahara marocain a, désormais, deux parrains, algérien et espagnol. On le soupçonnait déjà. Il vient d'être annoncé sous forme de prophétie professorale. Á bon entendeur…

      ----------------------------------------------------------

      Je reviendrais plus tard pour un autre sujet "Didacticiel" puisque c'est la saison qui veux ça

      bonnes vacances.

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      • #4
        Excellent travail de recherche, il faut esperer maintenant que ce n'est pas de l'eau dans du sable ideologique, les reactions suite a ce post nous le diront.

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        • #5
          Nous n'en sommes qu'au début, le meilleur est à l'avenant. Dans sa divagation à contre-emploi, M. Ruiz Miguel pointe du doigt le Maroc, «qui a donné un appui logistique aux mouvements islamistes algériens». L'auteur, du haut de sa chaire universitaire squattée pour l'occasion, prétend démentir les propos du général Nezar, l'homme fort de l'Algérie de l'après Houari Boumediane jusqu'à il y a quelques années, qui a reconnu l'absence de toute implication marocaine dans le drame algéro-algérien.


          nezzar est pret a vendre sa mère et ses enfants, si le maroc lui assuerai la sécurité aujourd'hui il dit une chose et demain son contraire pourquoi ne l'a-t-il pas poussé le polisario à negocier avec le royaume cherifien,lorsqu'il etait le maitre de cette algerie

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          • #6
            nezzar est pret a vendre sa mère et ses enfants, si le maroc lui assuerai la sécurité aujourd'hui il dit une chose et demain son contraire pourquoi ne l'a-t-il pas poussé le polisario à negocier avec le royaume cherifien,lorsqu'il etait le maitre de cette algerie
            Tu veux dire par la que Nezzar est le Clonné de Basri ?

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            • #7
              http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=55675

              le mien aussi

              ayoub applaudi de meme
              le travail des conseils
              qui ont conclut
              le droit
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                pas compris Solas, je t'ai explique la valeur de ces traites et comment ils ont ete signes, pour t'aider a mieux comprendre, voila un traite signe par Dey Hussein qui donnait les cles de la ville d'alger aux francais:

                http://vieilalger.free.fr/histalger/convention.htm

                Alors dis moi, quand est-ce que vous appelez les francais et vous leur donnez les cles de la ville selon ce que ce traite stipule tres clairement??

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                • #9
                  TU T EMPETRES
                  quand l espagne est entre au rio del oro and saguiet el hamra
                  elle n a rencontre aucune resistance

                  http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=55675

                  ceci confirme d une non continuite territoriale

                  et que ton concept d immemorialite est caduc

                  ou sinon damas ou baghdad a fortiori medine sont legitimes a reclamer de droit l egypte jusqu a poitiers

                  jr ne suis pas plus malin qu un autre

                  ce probleme si l on peut dire que ce l on est un
                  doit se resoudre par un referendum authentique
                  que les questions
                  soit l autononomie
                  l integrite ou l independance qu importe
                  l essentiel est le libre choix authentique des populations autochtones
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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