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Suite à des commandes de l’ Égypte et du Maroc
Hausse des prix du blé sur le marché mondial
La tension sur le marché international des céréales ne cesse de s’accroître.
Hier, rapportent des agences de presse, les prix ont maintenu leurs tendances haussières suite à des prévisions de nouvelles commandes, notamment du Maroc et de l’Egypte. En effet, ces deux pays viennent de lancer de nouveaux appels d’offres. L’Egypte, premier importateur de blé en Afrique, cherche un approvisionnement supplémentaire oscillant entre 55 000 et 60 000 t de blé. C’est la seconde importante commande d’Egypte après le contrat d’achat conclu la semaine dernière de 300 000 t de blé américain. Pendant que le Maroc, victime d’une sécheresse particulièrement sévère durant le printemps, sollicite le marché mondial pour 627 000 t de blé d’origine et 350 000 t de blé européen. La pression est d’autant plus grande que ces commandes ont un caractère « urgent ». « Tout porte à croire que les besoins du Maroc sont supérieurs aux 3 millions de tonnes préalablement annoncés », a souligné un analyste à l’AFP. Effet immédiat, ces offres d’achat ont provoqué une progression des cours sur le marché à terme américain (CBoT) ainsi qu’au cours de la séance électronique continue (e-CBoT). Sur le marché à terme européen (Euronext), les cours du blé affichaient 3 à 4 euros par rapport à la veille. L’échéance de novembre (2570 lots) progressait de 4 euros à 215,50 euros. Alors que sur le marché physique (gré à gré), la tonne de blé standard gagnait 3 euros à 211 euros. Pareil constat pour le blé de bonne qualité qui s’est échangé à 223 euros la tonne. L’Algérie, considéré comme un des principaux importateurs de part le monde, risque de subir les contre-effets de cette flambée. Ceci en dépit des assurances des autorités et de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) qui font état de stocks de sécurité suffisants. Il est important de souligner que les besoins annuels de l’Algérie varient autour des 5 millions de tonnes. En 2006, la facture des importations de l’Algérie en blé s’était élevée à près de 950 millions de dollars US, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes algériennes. De son côté, le Conseil international des céréales (CIC) classe notre pays parmi les sept premiers importateurs de blé au niveau mondial et le deuxième importateur en Afrique après l’Egypte. Sa production dans les deux variétés de blé (tendre et dur), estimée en moyenne à 2,5 millions de tonnes, ne couvre que 30%.
M. Zentar
Hausse des prix du blé sur le marché mondial
La tension sur le marché international des céréales ne cesse de s’accroître.
Hier, rapportent des agences de presse, les prix ont maintenu leurs tendances haussières suite à des prévisions de nouvelles commandes, notamment du Maroc et de l’Egypte. En effet, ces deux pays viennent de lancer de nouveaux appels d’offres. L’Egypte, premier importateur de blé en Afrique, cherche un approvisionnement supplémentaire oscillant entre 55 000 et 60 000 t de blé. C’est la seconde importante commande d’Egypte après le contrat d’achat conclu la semaine dernière de 300 000 t de blé américain. Pendant que le Maroc, victime d’une sécheresse particulièrement sévère durant le printemps, sollicite le marché mondial pour 627 000 t de blé d’origine et 350 000 t de blé européen. La pression est d’autant plus grande que ces commandes ont un caractère « urgent ». « Tout porte à croire que les besoins du Maroc sont supérieurs aux 3 millions de tonnes préalablement annoncés », a souligné un analyste à l’AFP. Effet immédiat, ces offres d’achat ont provoqué une progression des cours sur le marché à terme américain (CBoT) ainsi qu’au cours de la séance électronique continue (e-CBoT). Sur le marché à terme européen (Euronext), les cours du blé affichaient 3 à 4 euros par rapport à la veille. L’échéance de novembre (2570 lots) progressait de 4 euros à 215,50 euros. Alors que sur le marché physique (gré à gré), la tonne de blé standard gagnait 3 euros à 211 euros. Pareil constat pour le blé de bonne qualité qui s’est échangé à 223 euros la tonne. L’Algérie, considéré comme un des principaux importateurs de part le monde, risque de subir les contre-effets de cette flambée. Ceci en dépit des assurances des autorités et de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) qui font état de stocks de sécurité suffisants. Il est important de souligner que les besoins annuels de l’Algérie varient autour des 5 millions de tonnes. En 2006, la facture des importations de l’Algérie en blé s’était élevée à près de 950 millions de dollars US, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes algériennes. De son côté, le Conseil international des céréales (CIC) classe notre pays parmi les sept premiers importateurs de blé au niveau mondial et le deuxième importateur en Afrique après l’Egypte. Sa production dans les deux variétés de blé (tendre et dur), estimée en moyenne à 2,5 millions de tonnes, ne couvre que 30%.
M. Zentar