Bouteflika soutient l'Iran sur le nucléaire
Par Elisabeth Studer le 7 août 2007
L'information n'est pas tant surprenante que cela : le président algérien Abdelaziz Bouteflika a apporté mardi le soutien de l'Algérie au droit de l'Iran d'acquérir la technologie nucléaire à des fins pacifiques, dans un discours prononcé lors du déjeuner offert au président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Iran et Algérie avaient d'ores et déjà eu l'occasion de montrer leurs convergences d'idées sur ce domaine.
Le président algérien a jugé "inadmissible que soit contrarié le droit légitime et conventionnel des pays membres du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP), d'acquérir les technologies nucléaires à des fins strictement pacifiques et de développement". Il s'est prononcé en faveur d'une solution diplomatique de la crise entre l'Iran et les Occidentaux sur le nucléaire iranien.
Charité bone ordonnée pourrait bien "commencer" par soi-même ou plutôt défendre les intérêts de l'Iran pour au final défendre directement ses propres intérêts, l'Iran pouvant jouer le rôle « d'éclaireur » parmi les pays arabes désireux de développer le nucléaire civil. N'oublions pas qu'en novembre 2006, alors que l’Algérie avait annoncer via son ministre de l'Energie et des mines Chakib Khelil vouloir utiliser le nucléaire civil pour produire de l'électricité en exploitant ses gisements d'uranium, l’Iran – via la voix d’ Ahmadinejad – s'était dite prête à partager avec l'Algérie son expérience nucléaire.
« La crise suscitée par le programme nucléaire (de l'Iran) devrait trouver un règlement satisfaisant en se fondant sur les ressources de la diplomatie internationale et en tenant compte des droits qui (lui) sont garantis par le traité", a dit le chef de l'Etat algérien.
Le président Bouteflika a estimé que "la gestion des crises et des tensions doit se faire sur la base du respect de la légalité internationale et des principes de justice et d'équité, du recours au règlement pacifique des différends, de la coexistence pacifique entre les nations et du dialogue".
Il a par ailleurs appelé à un "désarmement généralisé en matière d'armes de destructions massives, l'interdiction totale des essais nucléaires et la non-prolifération des armes nucléaires" et à "l'instauration au Moyen-Orient d'une zone exempte d'armes nucléaires à l'instar de l'Afrique et de l'Amérique latine".
Le président iranien avait déclaré peu auparavant lors d'une conférence de presse, au deuxième jour de sa visite d'Etat en Algérie, que "l'Iran ne peut discuter avec les pays qui ne lui reconnaissent pas le droit à la production de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques".
Rappelons également qu'à la fin 2006, l'Iran avait indiqué être prête à faire part de ses travaux nucléaires pacifiques à l'Algérie. "L'Iran est prêt à partager avec l'Algérie son expérience acquise dans différents domaines, notamment dans le domaine de l'énergie et des technologies nucléaires civiles", avait il déclaré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad au cours d'un entretien avec le ministre algérien de l'Energie, Chekib Khelil, envoyé spécial du président Bouteflika à Téhéran.
Le président iranien avait alors remercié les autorités algériennes pour avoir soutenu le droit de Téhéran à posséder une industrie nucléaire civile. "L'Iran a signé le Traité de non-prolifération des armes nucléaires et reste attaché à ses engagements qui découlent de ce document. La République Islamique estime que le respect des clauses du traité suffit pour persuader la communauté mondiale que son programme nucléaire a un caractère pacifique." avait-t-il alors rajouté.
Source : AFP
Par Elisabeth Studer le 7 août 2007
L'information n'est pas tant surprenante que cela : le président algérien Abdelaziz Bouteflika a apporté mardi le soutien de l'Algérie au droit de l'Iran d'acquérir la technologie nucléaire à des fins pacifiques, dans un discours prononcé lors du déjeuner offert au président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Iran et Algérie avaient d'ores et déjà eu l'occasion de montrer leurs convergences d'idées sur ce domaine.
Le président algérien a jugé "inadmissible que soit contrarié le droit légitime et conventionnel des pays membres du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP), d'acquérir les technologies nucléaires à des fins strictement pacifiques et de développement". Il s'est prononcé en faveur d'une solution diplomatique de la crise entre l'Iran et les Occidentaux sur le nucléaire iranien.
Charité bone ordonnée pourrait bien "commencer" par soi-même ou plutôt défendre les intérêts de l'Iran pour au final défendre directement ses propres intérêts, l'Iran pouvant jouer le rôle « d'éclaireur » parmi les pays arabes désireux de développer le nucléaire civil. N'oublions pas qu'en novembre 2006, alors que l’Algérie avait annoncer via son ministre de l'Energie et des mines Chakib Khelil vouloir utiliser le nucléaire civil pour produire de l'électricité en exploitant ses gisements d'uranium, l’Iran – via la voix d’ Ahmadinejad – s'était dite prête à partager avec l'Algérie son expérience nucléaire.
« La crise suscitée par le programme nucléaire (de l'Iran) devrait trouver un règlement satisfaisant en se fondant sur les ressources de la diplomatie internationale et en tenant compte des droits qui (lui) sont garantis par le traité", a dit le chef de l'Etat algérien.
Le président Bouteflika a estimé que "la gestion des crises et des tensions doit se faire sur la base du respect de la légalité internationale et des principes de justice et d'équité, du recours au règlement pacifique des différends, de la coexistence pacifique entre les nations et du dialogue".
Il a par ailleurs appelé à un "désarmement généralisé en matière d'armes de destructions massives, l'interdiction totale des essais nucléaires et la non-prolifération des armes nucléaires" et à "l'instauration au Moyen-Orient d'une zone exempte d'armes nucléaires à l'instar de l'Afrique et de l'Amérique latine".
Le président iranien avait déclaré peu auparavant lors d'une conférence de presse, au deuxième jour de sa visite d'Etat en Algérie, que "l'Iran ne peut discuter avec les pays qui ne lui reconnaissent pas le droit à la production de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques".
Rappelons également qu'à la fin 2006, l'Iran avait indiqué être prête à faire part de ses travaux nucléaires pacifiques à l'Algérie. "L'Iran est prêt à partager avec l'Algérie son expérience acquise dans différents domaines, notamment dans le domaine de l'énergie et des technologies nucléaires civiles", avait il déclaré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad au cours d'un entretien avec le ministre algérien de l'Energie, Chekib Khelil, envoyé spécial du président Bouteflika à Téhéran.
Le président iranien avait alors remercié les autorités algériennes pour avoir soutenu le droit de Téhéran à posséder une industrie nucléaire civile. "L'Iran a signé le Traité de non-prolifération des armes nucléaires et reste attaché à ses engagements qui découlent de ce document. La République Islamique estime que le respect des clauses du traité suffit pour persuader la communauté mondiale que son programme nucléaire a un caractère pacifique." avait-t-il alors rajouté.
Source : AFP
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