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Interview de l'ambassadeur Sud African a Alger

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  • Interview de l'ambassadeur Sud African a Alger

    Le Jeune Indépendant: Le symbole sud-africain de la lutte contre le régime d’apartheid, Nelson Mandela, est attendu en Algérie. Quel sens donneriez-vous à la présence de cette figure charismatique dans notre pays ?

    M. Super Moloi: Pour le moment, je n’ai pas été destinataire d’une quelconque confirmation officielle quant à la venue de Nelson Mandela en Algérie. Mais si cette visite devait avoir lieu, elle devrait renforcer davantage les relations existantes entre les deux pays. Rappelons que, pour Nelson Mandela, l’Algérie revêt une symbolique particulière dans la mesure où elle a été le premier pays à fournir un entraînement militaire au leader du Congrès national africain (ANC) grâce à qui, en plus d’autres militants, le régime l’apartheid a été vaincu. Ce ne sera pas, en tout cas, la première visite de Mandela dans votre pays, la première ayant eu lieu à la suite de sa sortie de prison. On ne peut hélas pas appréhender exactement l’impact de sa visite tant qu’on ne connaîtra pas le programme de son séjour. Ce qui est certain, c’est que si Mandela aura à évoquer l’expérience sud-africaine liée à la commission «Vérité et réconciliation», comme cela s’est écrit dans les médias algériens, cela aidera beaucoup le Président et le gouvernement algériens dans la démarche de mise en œuvre de l’initiative d’amnistie générale.

    Le Jeune Indépendant: Au sujet de cette commission justement, peut-on connaître les mécanismes qui ont fait que l’expérience sud-africaine soit citée en référence, notamment pour les pays qui traversent des conflits internes ?

    M. Super Moloi: Je dois d’abord préciser qu’il ne s’agit pas de la seule expérience en la matière. La commission en question est le résultat de longues négociations entre l’ANC et le régime d’apartheid. Il faut retenir une chose essentielle à ce propos, c’est que lorsqu’on parle de vérité et de réconciliation, il n’est jamais possible d’obtenir une situation qui puisse satisfaire toutes les parties en conflit. De même que chaque pays a ses propres spécificités qu’il faut prendre en considération et c’est ce que nous avons fait lors du processus des négociations qui ont, évidemment, concerné également la société civile. Je me rappelle que le premier aspect des négociations était de savoir comment traiter le passé, le second comment panser les blessures de la nation.

    A cet effet, nous avions commencé par examiner les expériences du Chili et de l’Argentine. Trois options avaient alors prévalu. Celle de l’amnistie générale, celle du jugement à la façon de Nuremberg et enfin celle dite «Vérité et réconciliation». Après un long débat, nous avions conclu que l’amnistie générale est l’option qui nous conviendrait le moins car elle serait susceptible, d’une part, d’encourager l’impunité, et d’autre part, plusieurs personnes étaient portées disparues et leur sort inconnu. Nous avions constaté qu’il était important que les commanditaires des violations des droits de l’homme en Afrique du Sud avouent de manière individuelle ce qui leur a été reproché. Notre pays aspirait à l’instauration d’une démocratie qui suppose le respect de la loi.

    Il était donc important pour nous que nous obtenions des révélations complètes sur cette période. Aussi, nous étions convaincus que l’option de l’amnistie générale était à exclure. Nous avons ensuite examiné l’expérience de Nuremberg sous tous ses aspects et avons fini par penser que si nous suivions cet exemple, nous étions convaincus qu’incriminer les services de sécurité allait provoquer leur résistance au processus d’arrêt de la violence. De plus, l’expérience prouve que présenter en justice tous les auteurs des crimes de guerre revient excessivement cher. Récemment, le jugement d’un seul coupable nous a coûté des millions de rands. En plus de cette considération, certains commanditaires n’ont pu être inculpés car on ne les a pas encore retrouvés.

    La voie de la vérité et de la réconciliation s’est donc imposée comme étant la plus appropriée pour nous. La première tâche de la commission a été d’enquêter sur les violations des droits de l’homme perpétrés entre 1960 et 1995, sur les causes, l’ampleur et les auteurs de ces dépassements, qu’il s’agisse des membres du régime de l’apartheid ou des différents mouvements de libération. Cela achevé, un comité a été installé pour se charger de l’indemnisation financière et de la réhabilitation des victimes. Sur les 22 000 victimes qui se sont présentées à la commission, 19 000 avaient besoin d’aide pour accéder au logement, aux soins, à la scolarisation de leurs enfants et surtout être soutenus psychologiquement, car ce sont des personnes qui présentaient beaucoup de traumatismes.

    La réhabilitation ne concernait pas seulement les victimes mais également les responsables des délits qui étaient également traumatisés eu égard à la violence dont ils avaient usé. Poser des explosifs pour tuer des personnes laisse sûrement des séquelles. La commission s’est aussi intéressée à l’amnistie, et son mécanisme était que les commanditaires des crimes devaient vouloir et demander eux-mêmes l’amnistie pour l’obtenir. Et celle-ci ne leur été accordée que si le comité était sûr que toute la vérité avait été dite par eux. De même qu’il fallait aussi s’assurer que tous les crimes commis avaient une motivation politique. La commission avait toutes les prérogatives pour assigner les criminels à comparaître ou pour les amnistier. Les choses ne sont, cependant, pas toujours aussi simples.

    Il faut comprendre que la réconciliation n’est pas un événement mais un long processus. Il y a ainsi des aspects qui nous posent toujours problème. Nous examinons les cas, par exemple, de ceux qui n’ont pas demandé à être amnistiés mais contre qui nous détenons des preuves quant à leur implication dans certains faits. Nous sommes toujours en train de discuter pour déterminer s’il faut juger ou pas certaines personnes. Nous tenons à ce que toute action n’annule pas tout ce qui a été entrepris dans le cadre de la commission «Vérité et réconciliation» qui nous a permis de réaliser le plus important : que les commanditaires passent aux aveux et que des familles retrouvent les traces de leurs proches disparus et leur offrent une sépulture décente. Que nous sachions qui a fait quoi et quand, car on ne peut pardonner sans connaître la vérité. Nous avons surtout pu démontrer aux générations futures qu’il existe des droits fondamentaux et qu’on ne peut en aucun cas accepter qu’ils soient violés. Le travail de la commission a permis de situer des responsabilités individuelles et de juger les personnes pour les crimes qu’elles ont commis et non pour leur appartenance à un quelconque groupe qui aurait été impliqué.


    (... A Suivre ...)
    Dernière modification par double6, 05 mai 2005, 01h08.

  • #2
    (... Suite et Fin ...)

    Le Jeune Indépendant: Au début du mois d’avril dernier, le conseil fédéral du nouveau parti national a annoncé la dissolution de cette formation politique à l’origine de l’apartheid. Est-ce un autre pas vers la vérité et la réconciliation en Afrique du Sud ?

    M. Super Moloi: Ce qui est intéressant dans cette information, c’est que c’est la première fois qu’un parti politique responsable de crimes contre l’humanité, de délit de racisme s’auto-dissout. Cela n’a pu se faire que parce que les victimes ont dit qu’elles pouvaient pardonner si on leur avoue toute la vérité. Les leaders du parti ont fini par comprendre que celui-ci ne pouvait continuer d’exister tant il était associé à l’idée des crimes qu’il a perpétrés. Pour nous, cette décision est la bienvenue. Le plus surprenant est que la majorité des militants de ce parti ont rejoint l’ANC.

    Le Jeune Indépendant: Vous avez déclaré que l’amnistie générale n’était pas la voie convenable pour l’Afrique du Sud. Pensez-vous qu’elle le soit pour l’Algérie ?

    M. Super Moloi: Comme je l’ai déclaré plus haut, l’expérience de chaque pays est unique. Les Algériens doivent trouver leur propre voie en tenant compte de leurs particularités et en examinant les autres. Ce qui est encourageant, c’est que le président Bouteflika a déclaré que l’amnistie générale ne sera pas imposée mais décidée par le peuple, autrement cela ne pourrait pas marcher.
    La question qui se pose est de définir cette amnistie. A ce propos, de nombreuses familles de victimes du terrorisme s’opposent à l’idée d’amnistier les terroristes sans jugement préalable… Peut-être vaudrait-il mieux ne pas anticiper les choses et attendre de connaître les circonstances de l’application de cette amnistie ainsi que l’intégralité du contenu du dernier rapport de la commission Ksentini pour se faire une idée objective.

    Cela étant, il n’y a pas que l’aspect lié au jugement des commanditaires ; il faut aussi tenir compte de la nécessité pour ces derniers de se faire accepter de nouveau par la société. Si les Algériens se sont sacrifiés pour la libération de leur pays en payant de leur vie, aujourd’hui il leur est demandé de pardonner pour retrouver la paix et le progrès.

    Le Jeune Indépendant: Pensez-vous que les terroristes seront réellement libres une fois amnistiés ?

    M. Super Moloi: Assurément non puisqu’ils seront sans cesse poursuivis par leur conscience.

    Le Jeune Indépendant: Peut-on avoir une idée sur le niveau des relations entre nos deux pays, notamment dans le domaine économique ?

    M. Super Moloi: A la suite de ma visite dans certaines wilayas du pays, en décembre dernier, j’ai réalisé à quel point les Algériens n’étaient pas informés sur l’Afrique du Sud. L’inverse est aussi valable. Le montant des échanges est insignifiant et ne mérite pas d’être cité car il est à l’avantage de l’Afrique du Sud. Aussi, le défi pour nous est-il d’avoir un flux maximum de données sur chacun des deux pays pour espérer une évolution des relations économiques.

    Nous travaillons dans le sens de ramener un meilleur équilibre de nos échanges. Des compagnies sud-africaines ont déjà investi en Algérie, comme Loya (produits laitiers), Denel (industrie militaire), Ninhand Shend (eau), etc. Il est prévu, au courant de ce mois, l’arrivée d’un groupe d’hommes d’affaires sud-africains en Algérie pour prospecter les possibilités d’investissement qui sont importantes, notamment dans le tourisme et la pêche.

    Lorsque j’ai visité le port de Béjaïa, j’ai compris pourquoi l’Algérie a été colonisée tant de fois. Nous l’aurions fait aussi (rires).

    Le Jeune Indépendant: L’Afrique du Sud a été le dernier pays à reconnaître, en septembre 2004, la RASD. Peut-on en connaître les motivations ?

    M. Super Moloi: L’ANC a toujours soutenu le combat du peuple sahraoui dont le parcours est semblable au nôtre. Nos combattants ont échangé leurs expériences par le passé. Feu Oliver Tambo avait visité les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. Quand nous avons obtenu notre indépendance en 1994, nous voulions déjà reconnaître la RASD, mais la communauté internationale, notamment les Nations unies, nous avaient demandé de geler notre décision tant que le débat n’était pas encore tranché au sein de l’organisation mondiale. Lorsque cette dernière a fait connaître le rejet par le Maroc du plan Baker, notre président a saisi par écrit le roi qui, par le biais du ministre des Affaires étrangères, lui a répondu qu’il souhaitait s’entretenir avec lui à ce sujet.

    Un rendez-vous a été pris mais le roi ne s’est pas présenté, ce qui a conduit l’Afrique du Sud à concrétiser une décision prise depuis longtemps. L’ONU vient de proroger le mandat de la Minurso, mais cela ne suffit pas. Il faut que cette institution qui a été créée pour la résolution des conflits dans le monde s’occupe sérieusement de cette question en exerçant des pressions sur le Maroc pour laisser les Sahraouis décider en toute souveraineté de leur avenir, d’autant plus que ces derniers ont consenti d’énormes sacrifices sans qu’il y ait eu de réciprocité. Il est clair que si le Maroc agit ainsi c’est parce qu’il est soutenu par les puissances que chacun connaît. Les conditions de vie des réfugiés sahraouis interpellent particulièrement l’ONU, et c’est l’une des questions ayant motivé la demande de réforme de l’institution onusienne.

    Le Jeune Indépendant: L’Afrique du Sud est l’un des pays à avoir justement soumis sa candidature comme membre permanent du Conseil de sécurité. Quelles sont ses chances d’y parvenir ?

    M. Super Moloi: Pour nous, le plus important n’est pas tant de savoir qui représentera l’Afrique au Conseil de sécurité mais de s’assurer d’obtenir deux sièges avec des pouvoirs de veto. L’Afrique du Sud a ceci d’important qu’elle est impliquée dans la résolution de plusieurs conflits, pour instaurer la paix dans le continent noir, et ce, dans le cadre du Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine. Nous avons démontré qu’avec les faibles moyens dont nous disposons, nous pouvons aider là où il faut. C’est une expérience qui peut servir si nous devenons membre permanent du Conseil de sécurité.

    M. C.
    Dernière modification par double6, 05 mai 2005, 01h14.

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    • #3
      ah l effet du petrodollars algererien sur ces dirigeants sud africains

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      • #4
        passionnante intervieuw ! merci double6 ! mais hélas comme le dit l'ambassadeur, chaque pays et chaque situation ( sur le chapitre reconciliation notament ) doit avoir sa propre voie comme sa propre solution, je le trouve en plus modeste par rapport à l'exemplarité du precedent sud africain !
        j'ai aimé sa replique ironique sur le port de Bejaia ! sacré plaisantin ! c'est vrai que l'algerie desarconne beaucoup d'etrangers qui nous rendent visite, c'est pas tant notre relative richesse petroliere qui saute au yeux, mais la beauté naturelle de beaucoup de nos sites !

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        • #5
          mais ce n est pas pour la beaute des yeux de bboutef ke l afrike du sud a reconnu la rasd c est parce ke ces dirigeants sud africains sont tres sensibles au dinar algerien

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          • #6
            La première tâche de la commission a été d’enquêter sur les violations des droits de l’homme perpétrés entre 1960 et 1995, sur les causes, l’ampleur et les auteurs de ces dépassements, qu’il s’agisse des membres du régime de l’apartheid ou des différents mouvements de libération.
            bravo, je n'ai jamais vu de tel dans aucune "comission de reconciliation" ailleurs........ !

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            • #7
              bravo, je n'ai jamais vu de tel dans aucune "comission de reconciliation" ailleurs........ !
              Comprendre L'IER marocaine - Instance équité et reconciliation - vous l'aurez deviné !
              Dans la foulée, à la volée et dans la lucarne...comme du temps de Lacen Lalamas...
              Le seul hic, c'est qu'on ne joue pas au football.
              Ce n'est pas fin non plus ! ça à la taille d'un éléphant...sud africain !
              Mais un éléphant...ça se dompte aussi !

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              • #8
                bonjour davinci428 !
                mon "ailleurs" n'a pas ete precisé et pour cause, il s'agit de beaucoup de pays dont le mien qui sont concernés, evidement à chacun de se sentir visé ou pas concerné du tout, c'est ca l'essentiel !
                le bavardage je crois qu'il serait plutot inutile !

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                • #9
                  Idiotie de mots !

                  M. Super Moloi: L’ANC a toujours soutenu le combat du peuple sahraoui dont le parcours est semblable au nôtre. Nos combattants ont échangé leurs expériences par le passé. Feu Oliver Tambo avait visité les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. Quand nous avons obtenu notre indépendance en 1994, nous voulions déjà reconnaître la RASD, mais la communauté internationale, notamment les Nations unies, nous avaient demandé de geler notre décision tant que le débat n’était pas encore tranché au sein de l’organisation mondiale. Lorsque cette dernière a fait connaître le rejet par le Maroc du plan Baker, notre président a saisi par écrit le roi qui, par le biais du ministre des Affaires étrangères, lui a répondu qu’il souhaitait s’entretenir avec lui à ce sujet.


                  Je croyais que la RSA ( republic south africa) était indépendante et qu'en 1994, la sortie de Mandella de prison sigifiait l'instauration de la démocratie et no l'indépendance. Erreur de comparaison d'un diplomate?

                  L'ONU ne semble demander à personne de geler ses reconnaissances, puisqu'il doit s'agir de décision souveraines à chaque état, mais la RSA comme l'Algérie, croient qu'avec leur passé de lutte, demeurer au service de la morale pour apprendre aux autres comment se conduire.

                  Pour finir, trop baratiner sur leur comité, c'est se soumettre à l'effet Mandella et à l'emerveillement que celà a causé, et cause toujours, personnellement, j'ai assez visité la RSA, j'ai connu Johanesburg, Cap Town, Prétoria,Port Elizabeth, et j'ai assez prospécté ses richesses pour identification des joint venutres et des champs ou la complémentarite entre nos deux économies est possible. S'il y a tant de forces que les africains du sud ont du investir pour faire face à l'embargo imposé à cause du régime raciste, il faut reconnaitre que maintenant, ce sont les blancs qui souffrent de racisme, et que l'immigration se fait trés forte vers la Hollande et l'Angleterre, alors se vanter à tort et à travers, me rappelle nos voisins, d'ailleurs c'est parcequ'ils ont des attitudes similaires qu'ils ont pu s'entendre, mais juste pour dire que la rasd est existante, les échanges et les interêts valent zéro. Ce sont toujours les injenieurs marocains agronomes qui aident la RSA à ameliorer sa production agricole pour nourrir ses enfants, ca sert donc à quoi d'avoir de l'argent alors qu'on a faim au coin de la rue et dans les lointaines terres des zoulous.

                  Tjs lumière

                  Commentaire


                  • #10
                    @aigle -de- nuit

                    e croyais que la RSA ( republic south africa) était indépendante et qu'en 1994, la sortie de Mandella de prison sigifiait l'instauration de la démocratie et no l'indépendance. Erreur de comparaison d'un diplomate?

                    si pour toi la nouvelle republique sud africaine n'est qu'un changement de regime et donc l'instauration de la democratie c'est que tu sous estime leur vraie liberation et leur independance dans tout le sens du terme! du reste tout à changé meme le drapeau !

                    L'ONU ne semble demander à personne de geler ses reconnaissances, puisqu'il doit s'agir de décision souveraines à chaque état, mais la RSA comme l'Algérie, croient qu'avec leur passé de lutte, demeurer au service de la morale pour apprendre aux autres comment se conduire.

                    chaque pays est souverain dans sa diplomatie, la question qui nous preoccupe ici c'est plutot la tentative de co exitence pacifique entre deux forces opposées qu'elles concernent deux peuples differents,un pouvoir et son opposition ou un pouvoir et tout son peuple.inutile donc de te focaliser sur la question annexe pour les questions diplomatiques, cela est plutot secondaire.


                    c'est se soumettre à l'effet Mandella et à l'emerveillement que celà a causé,

                    on ne s'emerveille jamais devant des bourreaux dictateurs ou populistes notoires , en revanche pour les fins democrates et humanistes, ca marque meme ses pires ennemis !


                    il faut reconnaitre que maintenant, ce sont les blancs qui souffrent de racisme,

                    encore une perle, c'est de la nostalgie d'avoir perdu un precieux allié sectaire "blanc" ou quoi ? du reste le racisme est inherent à toutes les societes du monde, mais mettre la parallele avec l'apartheid en dit long sur le travail makhzinien sur le concept de la citoyennete et ses droits elementaires.

                    et que l'immigration se fait trés forte vers la Hollande et l'Angleterre,

                    pas autant que l'immigration marocaine ! cela dit, moi j'appellerais cela retour au bercail, nuances !

                    les échanges et les interêts valent zéro.

                    il fallait bien lire l'interview, l'ambassadeur avait la pudeur de ne pas le preciser, mais rajoute au zero quelques chiffres de ventes d'armes sud africains à l'algerie, c'est du reste grace à cela que notre pays retrouve quelque peu la securité,boycotté par les occidentaux qui croyait ( ou esperait ? ) déja voir tout le Maghreb sous la coupe islamiste.


                    Ce sont toujours les injenieurs marocains agronomes qui aident la RSA à ameliorer sa production agricole pour nourrir ses enfants, ca sert donc à quoi d'avoir de l'argent alors qu'on a faim au coin de la rue et dans les lointaines terres des zoulous.

                    et bien, si c'est vrai, chapeau bas à ces ingenieurs ! mais enfin c'est un boulot comme un autre y'a pas de quoi fanfaronner !

                    Commentaire


                    • #11
                      Mon cher tizi...
                      aigle-de-nuit a raison quand il fait la difference entre la levée du regime de l'aprtheid et l'Independence je crois qu'ici, le labsus est flagrant dans la mesure ou ce sud africain veut faire allusion au Polisario..et aller jusqu'a comparer la lutte de Mandella avec "celle" de Abdelaziz reste pour ma part la blague du siècle..
                      Ecoute mon cher la provocation ne sert à rien, même si vous y excellez, car personnellement je ne vois pas pourquoi on mystifie et on idolatrise tant une personne qui a lutté pour son pays,car ceci relève d'une obligation de chaque citoyen envers sa patrie...
                      Autre chose..jamais l'ONU ne peut intrevenir dans les relations diplomatiques de deux "pays"..le fait qu'un pays comme l'AFS reconaissent une entité chimerique veut dire que les petro-dollars y sont pour quelquechose. Tu le dit toi même: "mais rajoute au zero quelques chiffres de ventes d'armes sud africains à l'algerie"..
                      Ah la logique algerienne ne finira jamais de me surprendre...
                      cordialement
                      Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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                      • #12
                        Aigle-de-nuit a dit:
                        "Ce sont toujours les injenieurs marocains agronomes qui aident la RSA à ameliorer sa production agricole pour nourrir ses enfants, ca sert donc à quoi d'avoir de l'argent alors qu'on a faim au coin de la rue et dans les lointaines terres des zoulous"

                        Vraiment! Aigle-de-nuit tu nous apprends des choses. Pauvre Afrique du sud que va t-elle devenir avec le depart de ces ingenieurs marocains.

                        Commentaire


                        • #13
                          Vraiment! Aigle-de-nuit tu nous apprends des choses. Pauvre Afrique du sud que va t-elle devenir avec le depart de ces ingenieurs marocains.
                          Mais enfin nacerov?! Tu le savais pas? Tu savais pas que le ble, le mais, la canne a sucre, les fruits, les legumes, les ovins, les volailles, les caprins, la laine et les produits laitiers que l'Afrique du Sud produit et exporte sont tous produits grace au savoir faire des ingenieurs agronomes Marocains? Ya sahbi tu me decoit. D'ailleurs c'est grace au petro dollars Algeriens que les Sud Africain peuvent se permettrent les services des ingenieurs Marocains dont la reputation les as precedes dans le monde. Ces memes ingenieurs qui ont reussit a convertir des dizaines de milliers d'hectares de plantations de hachiche dans le Rif en champs de ble, de d'orge, et fraise qui rapportent plus que la drogue tellement le savoir faire des ingenieurs agronomes Marocains est immense. Certains oublient que l'economie de l'Afrique du Sud, c'est plus de 3,5 fois l'economie du Maroc en termes de puissance productrices, et que ce n'est pas tout le monde qui exporte des slips et des tomates pour survivrent... Certains exportent des diamants, des machines, des avions, des logiciels, et j'en passe. Les Marocains semblent egalement oublier que ce n'est pas tout le monde qui entre en extase, a la vue du petrole. Ce ne sont pas toutes les terres qui refusent de donner ne serait ce que 1 baril/jour. L'Af. du Sud couvre la moitie de sa consomation de 1/2 millions de barils jours avec sa propre production nationale. Tout cela les amenent a parler des lointaines contrees Zulus, en pensant que c'est pire que Djemaa el fna la bas. C'est vrai que Durban, un village en pleine contree lointaine Zulu palirait d'envie a la vue de Marakkech La preuve le grand village des Zulus qu'est Durban:

                          Dernière modification par double6, 08 mai 2005, 01h16.

                          Commentaire


                          • #14
                            double6 a dit:
                            " Mais enfin nacerov?! Tu le savais pas? Tu savais pas que le ble, le mais, la canne a sucre, les fruits, les legumes, les ovins, les volailles, les caprins, la laine et les produits laitiers que l'Afrique du Sud produit et exporte sont tous produits grace au savoir faire des ingenieurs agronomes Marocains?"

                            A vrai dire je ne le savais pas jusqu'a ce que je l'aprenne dans ce forum par le biais d'Aigle-de-nuit. Mais quelle mouche a donc piqué les autorités sud africaines a reconnaitre la RASD? Ignoraient elles ce qu'elle aller perdre en s'attirant les foudres d'une puissance mondiale comme le Maroc? pauvres sud- africains que va t il leur arriver a present avec la famine qui les guette? Au fait double6 le Maroc va t il aussi influencer les autres membres du G9 dont il est un membre influent a prendre des decisions visant a punir l'Afrique du sud?

                            Commentaire


                            • #15
                              Ah ooouiiii ca risque fort nacerov. Le Maroc est en train de consulter ses partenaires du G9 pour envisager de couper les 20 millions de $ d'aide economique annuelle dont l'Afrique du Sud depend pour boucler son budget. En plus du fait que le Maroc considere rappatrier ses ingenieurs agronomes qui font tourner l'agriculture Sud Africaine, le Maroc considere a present rapeller ses ingenieurs miniers egalement dont l'industrie du diamant Sud Africaine depend a 98,9% pour tourner. Je ne te fait pas dire hein... si les Sud Africains ne reparent pas leurs bourde incessament, sous peu, dans le tres court terme, le Maroc risque de faire un mal enorme a l'economie Sud Africaine et meme de declarer la guerre et de raser Pretoria de la carte avec ses B-52 (Babouches taille 52 - kayene meme en couleur jaune caca). Ekhelate 3alihom les Sud Af msakene, le Maroc est fache .

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