Fadhéla Dziria (1917-1970) -
Grande cantatrice.Née le 25 juin 1917 à Djenan Beït El Mel du côté de Notre Dame d'Afrique, à Alger, dans une famille conservatrice, Fadéla Dziria, de son vrai nom Fadéla Madani, est l'une des figures les plus marquantes de la chanson traditionnelle citadine dite Hawzi.
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Des son plus jeune âge, Fadéla Dziria s'adonna à la chanson, en imitant la grande cheikha Yamna Bent El Hadj El Mehdi, au sommet de sa carrière et en assistant à toutes les fêtes qu'elle animait et reprendra un peu plus tard, à son compte, les mélodies de la diva du hawzi.
Elle fut découverte par une émission de Radio Alger Men koul Fen chwai de M. E. Hachelafet Djilali Haddad qui lui composèrent un grand nombre de chansons sur le modèle classique et hawzi.
Femme généreuse, pleine de bonté, on la retrouve en 1954 à l'Opéra de Paris ou elle s'est produite dans le gala organise au profit des sinistres d'El Asnam aux côtés de la célèbre comédienne Keltoum et d'Aouichette, chanteuse bien connue dans le milieu artistique de l'époque. En 1955, Fadéla Dziria participe à des émissions classiques à la télévision algérienne naissante.
Sa vie artistique ne l'empêchera pas de participer avec sa sour Goucem à la guerre de libération: elle était chargée de la collecte des fonds et, à cause de cela fut emprisonnée à Serkadji.
A sa sortie de prison, Fadéla Dziria forme son propre ensemble musical avec sa sour Goucem à la derbouka, Reinette Daoud, dite l'Oranaise, au violon, et sa nièce Assia au piano et a l'orgue Après l'indépendance, Fadéla Dziria reprend sa participation à la radio et à la télévision.
Sensible, perspicace, Fadéla Dziria était majestueuse sur scène. Son langage recherché, serein et calme, son élégance et sa manière de porter le Kaftan, le Karakou avec Séroual doré coiffé d'un Khit Erroh ou Zrir, faisait d'elle l'expression vivante de toute une culture, de toute une tradition jalousement conservée.Fadéla Dziria incarnait aussi le côté classique de la musique algérienne et, à ce titre, elle fut connue partout comme la plus grande cantatrice algérienne.
Son caractère affable et son sourire lui ont permis de vivre dans le milieu artistique avec la considération et la sympathie de tous. Fadéla Dziria mourut en son domicile de la rue Hocine Asselah, près de la Grande Poste à Alger le samedi 6 octobre 1970 et fut enterrée au cimetière d'El Kettar.
Mel Hbibi Malou
Grande cantatrice.Née le 25 juin 1917 à Djenan Beït El Mel du côté de Notre Dame d'Afrique, à Alger, dans une famille conservatrice, Fadéla Dziria, de son vrai nom Fadéla Madani, est l'une des figures les plus marquantes de la chanson traditionnelle citadine dite Hawzi.
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Des son plus jeune âge, Fadéla Dziria s'adonna à la chanson, en imitant la grande cheikha Yamna Bent El Hadj El Mehdi, au sommet de sa carrière et en assistant à toutes les fêtes qu'elle animait et reprendra un peu plus tard, à son compte, les mélodies de la diva du hawzi.
Elle fut découverte par une émission de Radio Alger Men koul Fen chwai de M. E. Hachelafet Djilali Haddad qui lui composèrent un grand nombre de chansons sur le modèle classique et hawzi.
Femme généreuse, pleine de bonté, on la retrouve en 1954 à l'Opéra de Paris ou elle s'est produite dans le gala organise au profit des sinistres d'El Asnam aux côtés de la célèbre comédienne Keltoum et d'Aouichette, chanteuse bien connue dans le milieu artistique de l'époque. En 1955, Fadéla Dziria participe à des émissions classiques à la télévision algérienne naissante.
Sa vie artistique ne l'empêchera pas de participer avec sa sour Goucem à la guerre de libération: elle était chargée de la collecte des fonds et, à cause de cela fut emprisonnée à Serkadji.
A sa sortie de prison, Fadéla Dziria forme son propre ensemble musical avec sa sour Goucem à la derbouka, Reinette Daoud, dite l'Oranaise, au violon, et sa nièce Assia au piano et a l'orgue Après l'indépendance, Fadéla Dziria reprend sa participation à la radio et à la télévision.
Sensible, perspicace, Fadéla Dziria était majestueuse sur scène. Son langage recherché, serein et calme, son élégance et sa manière de porter le Kaftan, le Karakou avec Séroual doré coiffé d'un Khit Erroh ou Zrir, faisait d'elle l'expression vivante de toute une culture, de toute une tradition jalousement conservée.Fadéla Dziria incarnait aussi le côté classique de la musique algérienne et, à ce titre, elle fut connue partout comme la plus grande cantatrice algérienne.
Son caractère affable et son sourire lui ont permis de vivre dans le milieu artistique avec la considération et la sympathie de tous. Fadéla Dziria mourut en son domicile de la rue Hocine Asselah, près de la Grande Poste à Alger le samedi 6 octobre 1970 et fut enterrée au cimetière d'El Kettar.
Mel Hbibi Malou
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