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Les maisons du citoyen viennent en aide aux populations marocaines défavorisées
09/08/2007
Les nouveaux centres Dar Al Mouwaten apportent aux citoyens des zones les plus défavorisées du pays une assistance sociale, des espaces de concertation, et une formation pour les aider à s'intégrer dans la société.
Par Sarah Touahri pour Magharebia à Rabat – 09/08/2007
Les maisons du citoyen ont pour mission l’information et l’orientation vers les structures sociales, administratives ou les organismes compétents.
Les communautés locales du Maroc se sont unies pour lutter contre l'exclusion sociale de leurs citoyens les plus vulnérables. Avec le soutien de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain, quatre-vingts maisons du citoyens "Dar Al Mouwaten" ont vu le jour dans l'ensemble du Maroc depuis 2005, en particulier dans les quartiers défavorisés et les communes rurales. Selon le service de communication du Ministère du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité, la création de ces maisons est le résultat d'initiatives communautaires, pour répondre aux besoins des citoyens en matière d'espaces de rencontre, de concertation et de travail.
Etant donné que les structures sociales existantes (maisons de jeunes, foyers féminins, centres culturels, centres d'apprentissage et de formation) ne peuvent satisfaire tous les besoins sociaux d'une population diverse et croissante, le gouvernement a décidé de lancer le programme des "maisons du citoyen".
Celles-ci ont pour mission l’information et l’orientation vers les structures sociales et administratives compétentes (santé, formation, micro-crédit, etc.). Elles assurent la médiation sociale pour les personnes en difficulté, des cours d'éducation pour adultes, l’éducation non formelle pour les jeunes, le soutien scolaire et l’éducation à la citoyenneté.
Le sous-directeur chargé de l'action sociale auprès de l'Entraide Nationale, Abdeljalil Cherkaoui, a indiqué que les projets de Dar Al Mouwaten s'inscrivaient en droit fil de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, et l'instauration d'une culture de partenariat avec la société civile.
Rachid Allali, délégué provincial de l'Entraide Nationale à Errachidia, affirme pour sa part que le Dar al Mouwaten ambitionne de servir d'espace interactif consacrant la politique de proximité pour le développement de l'action sociale et la promotion d'une gouvernance socialement responsable répondant aux besoins de la population concernée.
Mohamed Sarghini, un jeune étudiant en droit, a déclaré à Magharebia que la création de la maison du citoyen de Ain Sebaa en juin dernier était une initiative louable : "C’est une première pour les personnes défavorisées du quartier, qui peuvent désormais bénéficier des ateliers d'animation, de sensibilisation et d'orientation. Par ailleurs, Dar Al Mouwaten assure l'organisation de rencontres et de débats afin d'intégrer les habitants de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ dans le tissu social."
De nombreuses personnes font part de leur satisfaction après la mise en place de ces structures. Samira Benabbou, licenciée en économie, signale qu’outre ces prestations pédagogiques, le centre propose aux demandeurs d'emploi et aux jeunes sans qualification professionnelle une formation favorisant leur insertion dans le monde du travail, notamment une formation qualifiante destinée aux métiers de la télévision et aux nouvelles technologies de l'information et de la communication.
La maison du citoyen permet également à nombre de femmes d’apprendre un métier. C’est le cas de Hadda Bent Mohammed, qui apprend la couture dans la maison du citoyen de Casablanca . "Mon mari est chauffeur de taxi et son revenu est limité. J’apprends la couture ici pour pouvoir l’aider à entretenir le foyer. Je n’ai aucun problème, car je laisse mon fils dans la crèche de la maison du citoyen", explique-t-elle.
09/08/2007
Les nouveaux centres Dar Al Mouwaten apportent aux citoyens des zones les plus défavorisées du pays une assistance sociale, des espaces de concertation, et une formation pour les aider à s'intégrer dans la société.
Par Sarah Touahri pour Magharebia à Rabat – 09/08/2007
Les maisons du citoyen ont pour mission l’information et l’orientation vers les structures sociales, administratives ou les organismes compétents.
Les communautés locales du Maroc se sont unies pour lutter contre l'exclusion sociale de leurs citoyens les plus vulnérables. Avec le soutien de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain, quatre-vingts maisons du citoyens "Dar Al Mouwaten" ont vu le jour dans l'ensemble du Maroc depuis 2005, en particulier dans les quartiers défavorisés et les communes rurales. Selon le service de communication du Ministère du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité, la création de ces maisons est le résultat d'initiatives communautaires, pour répondre aux besoins des citoyens en matière d'espaces de rencontre, de concertation et de travail.
Etant donné que les structures sociales existantes (maisons de jeunes, foyers féminins, centres culturels, centres d'apprentissage et de formation) ne peuvent satisfaire tous les besoins sociaux d'une population diverse et croissante, le gouvernement a décidé de lancer le programme des "maisons du citoyen".
Celles-ci ont pour mission l’information et l’orientation vers les structures sociales et administratives compétentes (santé, formation, micro-crédit, etc.). Elles assurent la médiation sociale pour les personnes en difficulté, des cours d'éducation pour adultes, l’éducation non formelle pour les jeunes, le soutien scolaire et l’éducation à la citoyenneté.
Le sous-directeur chargé de l'action sociale auprès de l'Entraide Nationale, Abdeljalil Cherkaoui, a indiqué que les projets de Dar Al Mouwaten s'inscrivaient en droit fil de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, et l'instauration d'une culture de partenariat avec la société civile.
Rachid Allali, délégué provincial de l'Entraide Nationale à Errachidia, affirme pour sa part que le Dar al Mouwaten ambitionne de servir d'espace interactif consacrant la politique de proximité pour le développement de l'action sociale et la promotion d'une gouvernance socialement responsable répondant aux besoins de la population concernée.
Mohamed Sarghini, un jeune étudiant en droit, a déclaré à Magharebia que la création de la maison du citoyen de Ain Sebaa en juin dernier était une initiative louable : "C’est une première pour les personnes défavorisées du quartier, qui peuvent désormais bénéficier des ateliers d'animation, de sensibilisation et d'orientation. Par ailleurs, Dar Al Mouwaten assure l'organisation de rencontres et de débats afin d'intégrer les habitants de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ dans le tissu social."
De nombreuses personnes font part de leur satisfaction après la mise en place de ces structures. Samira Benabbou, licenciée en économie, signale qu’outre ces prestations pédagogiques, le centre propose aux demandeurs d'emploi et aux jeunes sans qualification professionnelle une formation favorisant leur insertion dans le monde du travail, notamment une formation qualifiante destinée aux métiers de la télévision et aux nouvelles technologies de l'information et de la communication.
La maison du citoyen permet également à nombre de femmes d’apprendre un métier. C’est le cas de Hadda Bent Mohammed, qui apprend la couture dans la maison du citoyen de Casablanca . "Mon mari est chauffeur de taxi et son revenu est limité. J’apprends la couture ici pour pouvoir l’aider à entretenir le foyer. Je n’ai aucun problème, car je laisse mon fils dans la crèche de la maison du citoyen", explique-t-elle.