Le président-directeur général (P-DG) d’Air Algérie, Tayeb Benouis, décédé jeudi à Paris à l’âge de 59 ans, a tenté de relever, depuis sa nomination en 2001, tous les challenges pour donner une image d’une compagnie moderne, innovante et à l’écoute de sa clientèle. Pilote de formation, Benouis s’est rapidement converti en un gestionnaire qui consacrait son temps et déployait ses efforts pour le développement de sa compagnie aérienne afin de la hisser au niveau de ses concurrentes, notamment dans le bassin méditerranéen et le monde arabe.
Son dernier challenge û il l’avait bien souligné lors de l’inauguration, en juin dernier, du vol commercial Alger-Montréal û est d’inscrire Air Algérie dans le long courrier. Ce challenge a commencé par Alger-Dubaï, Alger-Montréal l’a conforté dans cette option et il avait déjà les yeux braqués sur Alger-Pékin. Benouis, dont la dépouille mortelle sera rapatriée samedi vers Alger, a laissé une compagnie d’une envergure de 96.400 km. Son réseau couvre 2,4 fois le tour e la terre. Plus de 3 millions de passagers et près de 20.000 tonnes de fret sont transportés chaque année par la compagnie à travers les réseaux domestique et international. Le réseau est dense de 37 villes desservies dans 25 pays d’Europe, d’Amérique, du Moyen-Orient, du Maghreb et d’Afrique.
Air Algérie a réalisé en 2005 un chiffre d’affaires de 48,7 milliards de dinars, en progression de 5 % par rapport à 2004 et un bénéfice net de 8 milliards de dinars. La flotte compte 33 appareils dont 31 sont exploités pour le passage et 2 pour le cargo. D’un âge moyen de 5 ans, la flotte passage est une des flottes les plus jeunes du secteur.
Pour financer le programme d’acquisition de 14 aéronefs : 6 ATR, 5 Airbus, 3 Boeing entre 2003 et 2005, Air Algérie a lancé l’emprunt obligataire national par appel à l’épargne publique et privée. Les 3 émissions obligataires ont été levées avec succès et ont permis à la compagnie de transformer progressivement son endettement (antérieurement en devises) en un endettement libellé en dinars.
A fin décembre 2005, l’endettement libellé en dinars représentait 70% de l’endettement total.
Sous sa direction, Air Algérie déploie une nouvelle stratégie commerciale pour renforcer sa position sur le marché, avec notamment l’expansion du réseau vers des longs courriers et l’ouverture de nouvelles lignes.
De nouvelles lignes ont été ouvertes à partir de la pointe 2006 : Constantine-Grenoble, Alger-Nantes, Sétif-Lyon, Sétif-Paris, Chlef-Marseille.
Sur un autre plan et pour faire face aux défis de la modernité dans le transport aérien et à la rude concurrence, Tayeb Benouis a procédé à la réorganisation de sa Compagnie en groupe. Une filialisation, qui lui était chère, porte sur les activités telles : la maintenance, le catering, les lignes intérieures, le lignes internationales, le cargo, le handling et le Tour-Operator.
Quatre filiales ont déjà été créées : Air Algérie Technics, Air Algérie Catering, Air Algérie Domestics et Air Algérie Cargo.
Par APS
Son dernier challenge û il l’avait bien souligné lors de l’inauguration, en juin dernier, du vol commercial Alger-Montréal û est d’inscrire Air Algérie dans le long courrier. Ce challenge a commencé par Alger-Dubaï, Alger-Montréal l’a conforté dans cette option et il avait déjà les yeux braqués sur Alger-Pékin. Benouis, dont la dépouille mortelle sera rapatriée samedi vers Alger, a laissé une compagnie d’une envergure de 96.400 km. Son réseau couvre 2,4 fois le tour e la terre. Plus de 3 millions de passagers et près de 20.000 tonnes de fret sont transportés chaque année par la compagnie à travers les réseaux domestique et international. Le réseau est dense de 37 villes desservies dans 25 pays d’Europe, d’Amérique, du Moyen-Orient, du Maghreb et d’Afrique.
Air Algérie a réalisé en 2005 un chiffre d’affaires de 48,7 milliards de dinars, en progression de 5 % par rapport à 2004 et un bénéfice net de 8 milliards de dinars. La flotte compte 33 appareils dont 31 sont exploités pour le passage et 2 pour le cargo. D’un âge moyen de 5 ans, la flotte passage est une des flottes les plus jeunes du secteur.
Pour financer le programme d’acquisition de 14 aéronefs : 6 ATR, 5 Airbus, 3 Boeing entre 2003 et 2005, Air Algérie a lancé l’emprunt obligataire national par appel à l’épargne publique et privée. Les 3 émissions obligataires ont été levées avec succès et ont permis à la compagnie de transformer progressivement son endettement (antérieurement en devises) en un endettement libellé en dinars.
A fin décembre 2005, l’endettement libellé en dinars représentait 70% de l’endettement total.
Sous sa direction, Air Algérie déploie une nouvelle stratégie commerciale pour renforcer sa position sur le marché, avec notamment l’expansion du réseau vers des longs courriers et l’ouverture de nouvelles lignes.
De nouvelles lignes ont été ouvertes à partir de la pointe 2006 : Constantine-Grenoble, Alger-Nantes, Sétif-Lyon, Sétif-Paris, Chlef-Marseille.
Sur un autre plan et pour faire face aux défis de la modernité dans le transport aérien et à la rude concurrence, Tayeb Benouis a procédé à la réorganisation de sa Compagnie en groupe. Une filialisation, qui lui était chère, porte sur les activités telles : la maintenance, le catering, les lignes intérieures, le lignes internationales, le cargo, le handling et le Tour-Operator.
Quatre filiales ont déjà été créées : Air Algérie Technics, Air Algérie Catering, Air Algérie Domestics et Air Algérie Cargo.
Par APS
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